Le Président de
« Nous avons pris l’engagement de vous accompagner dans cette dernière ligne droite de votre mandat ». C’est par ces mots que Mariam Kaïdama s’est adressée au Président de
Prenant à son tour la parole, le Président de
Poursuivant son intervention, ATT a déclaré qu’il veut que la nouvelle équipe puisse travailler librement. Le plus important pour l’enfant de Mopti est la bonne gestion et l’utilisation rationnelle du temps.
Selon ATT, un ministre est au service de l’Etat et des populations. « Votre disponibilité comptera beaucoup » a t-il dit avant d’ajouter que « l’une des pierres angulaires de la mission des ministres est la gestion propre des ressources financières et matérielles ».
Exemplarité ? ATT en a parlé. S’adressant toujours aux ministres, il a indiqué que ceux-ci doivent donner le bon exemple et qu’ils ne peuvent exiger quelque chose des directeurs généraux sans en donner le bon exemple. Ce n’est pas tout car le chef de l’Etat n’a pas manqué de dénoncer le trafic d’influence qui se généralise.
« Tout vient de là-Haut, tout vient du Président, parfois ça nous met dans une situation très difficile » a dit ATT pour qui la ponctualité demeure l’un des points essentiels de cette fin de mandat.
Evoquant la responsabilité des ministres face à leurs fonctions, ATT a été sans ambages : « Si vous n’êtes pas responsables, il n’y a aucune raison qu’on vous confie des missions ». Et au président de toucher du doigt l’insécurité, la corruption, la délinquance, l’emploi des jeunes, la justice et les réformes institutionnelles. A propos de la justice, les Maliens attendent qu’elle soit mieux distribuée afin qu’elle puisse être rendue au nom peuple malien.
Ce premier Conseil des ministres, version Mariam Kaïdama Sidibé, fut celui de tous les espoirs. Cela est d’autant plus vrai que ATT a tenu un langage de vérité aux ministres. Car les cadres hésitent pour des raisons qui leur sont propres à prendre leur responsabilité et par-delà des décisions courageuses. Mieux, l’absentéisme et le laisser – aller ont pris le pas sur le dévouement patriotique et la conscience professionnelle.
Issiaka Sidibé