Le président de la République réélu à l’élection du 29 Avril 2007 pour un second mandat de cinq ans n’a pas droit à certaines erreurs. Il doit tout mettre en œuvre pour choisir des cadres compétents et intègres pour pouvoir mettre en œuvre son programme de développement économique et social (PDES).
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Puisqu’il a lui-même l’habitude de dire que le plus grand parti du pays est celui de la demande sociale. Pendant son premier mandat, il a posé des actes qui ont permis de donner plus d’impulsion au développement économique et social du pays. Certaines questions importantes ont trouvé des réponses plus ou moins satisfaisantes, mais la demande sociale demeure grande.
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Pour son second mandat, son instrument privilégié est le PDES. Seulement avec lui seul, il ne peut atteindre ses objectifs ; d’où la nécessité de revoir la manière de choisir non seulement les membres du gouvernement qu’il mettra en place à l’issue des élections législatives, mais aussi son entourage, en particulier ses proches collaborateurs que sont ses conseillers. Il importe qu’il se démarque de la méthode ayant consisté à s’entourer de cadres par simple souci de les récompenser pour leur soutien en faveur de sa candidature.
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Ainsi, pour ce second mandat, il doit s’appuyer en particulier sur des critères de compétence, d’intégrité et de sagesse afin d’avoir autour de lui des cadres soucieux de la mise en œuvre efficiente du PDES et qui sont en mesure de jouer pleinement leur rôle de conseillers plutôt que d’être des exécutants qui verraient des situations se dégrader sans pouvoir faire ce qu’il faut pour prévenir. Car, dit-on, gérer c’est prévoir, savoir anticiper des situations. C’est à cette seule condition que son dernier mandat se déroulera de façon paisible.
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Cela est autant évident que lors de ce second mandat il aura à faire face à toutes sortes d’adversité venant de l’opposition qui est en train de l’attendre de pied ferme.
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Tiémoko TRAORE
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