Après la formation du gouvernement : Le Capitaine Sanogo est-il satisfait ?

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La liste des 24 membres du gouvernement de transition a été rendue publique hier matin par la secrétaire générale du gouvernement Mme Diakité Fatoumata N’Diaye. Ce nouveau gouvernement sera  désormais dirigé par le Dr. Cheick Modibo Diarra. Mais quel est la réaction du Capitaine Sanogo à l’annonce de la composition dudit gouvernement?

Vu les termes de la Constitution, vu le Décret 2012-193-PRM du 13 avril 2012 portant nomination du Premier ministre, sont nommés en qualité de ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Sadio Lamine Sow ; ministre de l’Economie, des Finances et du Budget : Tiénan Coulibaly ; ministre de la Défense : Colonel-Major Yamoussa Camara ; ministre de la Protection civile : Général Tiéfing Konaté ; ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire : Colonel Moussa Sinko Coulibaly, précédemment Directeur de cabinet du président du CNRDRE.

(…). C’est ce qui ressort dudit communiqué, entre autres.

Dans  la composition de ce gouvernement,  il n’y, à première vue, aucun membre d’un parti politique (ni  les anti-putschistes du FDR, ni les pro-putschistes du MP 22). Il n’y a non plus aucun ancien ministre des anciens Président s Amadou Toumani Touré et d’Alpha Oumar Konaré.

Cependant, on note la présence, dans ce gouvernement, d’un ancien compagnon de l’ancien Président du Mali de 1968 à 1991 en la personne de Tiénan Coulibaly qui avait occupé le portefeuille des Finances.

Selon nos sources, le chef de la junte  voulait contrôler  quelques ministères pour achever sa mission de « kokadjè ».  Si tel est le cas, Le Capitaine  Amadou Sanogo donnera-t-il sa bénédiction à ce nouveau gouvernement? Si oui, ce serait salutaire de sa part. De toute façon, on ne peut pas tout avoir.

D’après ces mêmes sources, le Capitaine pourra compter sur certains ministres de la société civile. Nous ne pouvons que souhaiter bonne chance  à ces 24 membres du gouvernement pour le bien de la Nation. Ils ont  donc du pain sur la planche car  le peuple malien compte sur les compétences pour lesquelles ils ont été choisis.

Paul N’Guessan

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