Pour donner un peu de tonus à la communication gouvernementale au Mali, voici la tâche que s’est assignée le ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication Dr. Choguel Kokalla Maïga. Pendant quatre jours, des experts constitués d’anciens ministres de la communication et autres professionnels de la presse se sont penchés sur la question. Et des recommandations ont été remises au gouvernement. En plus de l’incompétence des cadres, de la corruption, du népotisme et du favoritisme, c’est-à-dire des maux habituels de l’administration malienne, en général, la communication gouvernementale malienne traine deux principaux handicaps.
Nous sommes au XXI e siècle, c’est-à-dire à l’heure des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et au Mali, la plupart des départements ministériels n’ont pas encore de pages web. Quand bien même elles existent, elles ne sont pas mises à jour. Pour la petite histoire, le Canard a fait le tour de quelques sites de ministère. Sur le site du ministère de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication, on a à la Une: « Moussa Mara démissionne, Modibo Keita aux commandes », « attentat contre Charlie Hebdo, IBK réagit à chaud ».
On est à trois mois de l’actualité. Et dire que l’administration est dotée de la connexion à haut débit.
A l’heure où la prolifération des réseaux sociaux a fait de chaque citoyen un journaliste potentiel, les gouvernants ont intérêt à agir au lieu de réagir. A défaut de pouvoir contrôler l’information sur le net, un bon gouvernement saurait l’orienter. Peut-être que pour amener les chargés de communication au 21e siècle, il faudrait commencer par leur expliquer ce que c’est qu’un « hashtag».
Le second handicap à une bonne politique de la communication gouvernementale au Mali, c’est que les chargés des communications, des militants de partis politiques pour la plupart, ne ciblent que des journalistes susceptibles de caresser, dans le sens du poil, « le Boss » qui est du même bord politique que lui. Ce handicap le plus grave, qui est anti-professionnel et contre toute éthique journalistique sera difficile à combattre. Des papiers insipides arrangent nos ministres politiciens. Peut-on changer un système dans lequel tout le monde trouve son compte. Wait and see!
Mamadou TOGOLA
Bamako demande aux honorables députés d’être la voix des sans voix pour demander au ministre des transports de ne pas embêté les honnêtes citoyens qui ont payé tous les frais afférents au dédouanement de leurs véhicules et qui n’arrive pas circulé malgré qu’ils sont leurs cartes grise provisoires.
La population ne doit pas souffert des lourdeurs administratives
Trop c’est trop attention aux mécontentements populaires
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