Affaire Hamed Sow : Les auteurs de la cabale démasqués

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Depuis quelques temps certains organes de  presse ont fait état d’une enquête diligentée par une juridiction européenne contre notre compatriote, le ministre Hamed Sow précédemment directeur du Centre pour le Développement des Entreprises ( Cde).

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Afin de mieux édifier l’opinion, celui-ci vient de rencontrer la presse nationale et étrangère.

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Au Mali, depuis quelques années, les autorités de notre pays ont pris à bras le corps la question de la promotion internationale de nos cadres. Une vision politique qui a aujourd’hui eu d’intéressantes retombées avec la multiplication des cadres maliens à la tête de certaines organisations africaines et même internationales.

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C’est fort d’une telle volonté qu’un de nos compatriotes, le Dr Hamed Sow, actuel ministre des mines, de l’énergie et l’eau a eu à faire valoir ses compétences durant deux ans et demi, à la tête du Centre pour le Développement des Entreprises (Cde), une institution des Acp-Ue (Afrique, Caraïbes, pacifique en relation avec l’Union européenne) dont le siège se trouve à Bruxelles.

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Cette structure qui bénéficie du financement de l’Union européenne, fait suite à la signature de l’accord de Cotonou instituant une zone de libre échange entre l’Union européenne et les Etats membres des Acp.

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Doté de ressources provenant du partenaire européen, le centre alloue des subventions aux entreprises qui répondent à des critères de bonne gestion.

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Après de bons et loyaux services à la tête de cette institution, notre compatriote avait décidé de mettre fin à sa carrière internationale qui aura duré près de 30 ans pour se mettre à la disposition de son pays. Il n’en fallait pas plus pour délier certaines mauvaises langues qui ont  tenté de donner toutes sortes d’interprétations à cet engagement patriotique. Pendant que certains disent qu’il a démissionné pour occuper certaines fonctions dans le nouveau gouvernement, d’autres font courir l’information selon laquelle, l’ancien directeur du Cde avait décidé de rentrer au bercail pour  se soustraire à une enquête qui serait diligentée contre lui dans le cadre de sa gestion  au Cde.

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Devenu ministre dans le nouveau gouvernement, les informations sur cette enquête refont surface dans les colonnes des journaux.

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C’est en vue de couper court à cette campagne d’intoxication motivée par une volonté manifeste de nuire à son image, que Hamed Sow a décidé de faire ce saut dans l’inconnu en se  prêtant à un exercice qui est sans précédent dans notre pays.

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C’est ainsi que, accompagné de son homologue, Mme Diabaté Fatoumata Guindo, ministre en charge des relations avec les institutions et porte parole du gouvernement, le ministre Hamed Sow a expliqué, sans langue de bois, les principales raisons de cette campagne de dénigrement dont sa personne est l’objet depuis quelque temps.

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Pour lui, tout est parti d’un mal entendu qu’il a eu avec son ancien chef du service informatique. Celui-ci avait reçu du centre un montant de 2000 euros pour réhabiliter le service informatique. Des fonds qui n’ont pas été investis comme souhaité. « Après un bilan, j’ai pris la décision de le limoger », a souligné le conférencier. Ce que l’intéressé a mal digéré et a entrepris d’engager des manœuvres destinées essentiellement à lui porter préjudice.

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Pour Hamed Sow l’enquête dont il s’agit a été diligentée par l’Office européen de lutte contre la fraude (Olaf). Cette structure, précise-t-il, est une structure de contrôle administratif et non une instance judiciaire comme certains ont pu l’affirmer.

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Pour lui, n’ayant rien à se reprocher, il a été amené à se soumettre à toutes les demandes de contrôle de cette structure qui avait auparavant audité le disc dur de son ordinateur et l’avait soumis à une audition. Des mesures que l’ancien directeur dit avoir accepté  étant convaincu que rien de grave ne pourrait être retenu contre lui :

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« Toutes ces initiatives n’ont jamais permis aux enquêteurs, de relever la moindre faille dans ma gestion. Mais, toujours mu par la volonté de me nuire, l’instigateur de toute cette machination m’accuse d’avoir profité de ma position de directeur, pour orienter l’essentielle de l’aide du Cde vers des entreprises de mon pays. Il a été jusqu’à dire que je suis actionnaire dans certaines grandes sociétés maliennes comme Fitina sa, Ccm et une société Sénégalaise du nom de Tmc », a soutenu le conférencier qui invite les journalistes à approfondir leurs investigations en s’informant, au besoin, auprès des notaires qui ont eu en charge l’immatriculation desdites sociétés.

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 Pour le ministre Sow, les enquêteurs avaient séjourné à Dakar pour vérifier cette information selon laquelle il serait actionnaire dans la société sénégalaise TMC. Mais, rien n’a été retenu contre lui. Depuis, ils n’ont même plus cherché à venir au Mali.

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Souci de transparence

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C’est le gouvernement du Mali qui, par souci de transparence dans la gestion de cette question, a pris l’initiative de demander aux enquêteurs de l’Olaf de venir faire leur enquête dans notre pays. Une lettre d’information a été envoyée à la délégation de la commission européenne chez nous. Et,  pour donner une base juridique à la démarche, le gouvernement a instruit au ministère de la justice de se charger de cette question.

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Dans ses réponses, le ministre Hamed Sow a donc rejeté en bloc les accusations portées contre lui : «  Je n’ai absolument rien à me reprocher. Si les Maliens doivent être fiers d’une seule chose, c’est bien, de ma gestion au centre pour le développement des entreprises.  

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Oumar Diamoye
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