Les secrétaires généraux, les conseillers techniques, les chargés de missions, les attachés de cabinet et les secrétaires particuliers…menacés de limogeage.
Une semaine après l’abrogation des décrets de nomination des directeurs des finances et du matériel de l’ensemble des départements ministériels, le coup de balai présidentiel continue de semer la panique dans l’administration publique.
De sources autorisées, les secrétaires généraux, les conseillers techniques, les chefs de cabinets, les chargés de missions, les attachés de cabinet et les secrétaires particuliers…de tous les départements ministériels pourraient tous être révoqués dans les prochains jours.
Après leurs anciens collègues directeurs des finances et du matériel (ex-DAF), les secrétaires généraux (Ségal), les conseillers techniques (CT), les chargés de missions (CM), les attachés de cabinet (AC) et les secrétaires particuliers (SP) des différents ministères seront bientôt révoqués. De sources sûres, la mesure devrait intervenir dans les prochaines 72 h, précisément à l’issue du conseil des ministres du mercredi 20 avril 2011.
A l’image de l’abrogation des décrets de nomination des ex-DAF, celle du personnel mobile des cabinets ministériels s’assimilent à un autre signal fort du chef de l’Etat pour le renouveau de l’action publique. La semaine dernière, on a rassemblé tous les décrets de nomination des membres des cabinets ministériels. Le processus de changement des Ségals, CT, des CM, des SP, etc. doit être diligenté pour éviter un dysfonctionnement de l’appareil d’Etat.
En attendant, d’ores et déjà, on sent un certain blocage dans les départements après le limogeage des Daf qu’on disait n’avoir aucun effet de blocage sur le fonctionnement des départements ministériels, parce que leurs adjoints assurent l’intérim. Ce sont les fournisseurs qui commencent à souffrir le plus de cela puisque les engagements et les mandatements ont été arrêtés depuis plusieurs semaines.
Il va sans dire que les nouveaux patrons financiers des départements ministériels auront du pain sur la planche avec des paquets de dossiers entassés sur les tables de leurs prédécesseurs dont certains auraient déjà attribué les marchés et les contrats de prestation les plus juteux.
Markatié Daou