En politique, il y a peu de surprise, seulement, on ne fait pas attention toujours aux évènements en embuscade. Les journaux le Soft et 22 Septembre avaient pourtant largement averti en disant que le nom de Soumeylou Boubèye Maïga (SBM) était sur toutes les lèvres dans les ambassades occidentales auprès desquelles il semblait avoir une bonne presse. Aussi bien les chancelleries, que les salons feutrés de Bamako, l’alerte semblait pourtant être donnée sur l’imminence d’un réaménagement de l’attelage gouvernemental. Le gouvernement Abdoulaye Idrissa Maïga, bien qu’il ait fait quelques pas en avant dans le vote d’une loi sur les conditions que devraient bénéficier les militaires morts sur le champ de l’honneur et quelques infrastructures routières pour désenclaver le pays, il est resté pour la majeur partie du peuple, amorphe et très statique excepté le ministère de l’équipement. Il a manqué de sens d’anticipation sur les évènements dont le dernier est l’affrontement qui a eu lieu le 21 décembre 2017, entre les populations de la commune de Konsiga et les forces de sécurité qui a fait un mort et plusieurs dizaines de blessés. Il faudra signaler que depuis un an, les populations de cette localité ont écrit aux différents ministres de l’administration, au premier ministre sans succès. Aucune disposition n’a été prise pour résoudre le différent. Il a fallu un mort et des blessés pour que le gouvernement se réveille enfin.
En terme sécuritaire, les 1 200 milliards F CFA, voté dans le cadre de la loi sur la programmation militaire, n’ont pas eu d’effets sur le niveau adéquat en équipement des FAMAS pour instaurer l’autorité de l’état sur l’ensemble du territoire nationale. Il fallait donc s’attendre dans ces conditions une recrudescence de l’insécurité sur le Nord, le Centre et l’Est du pays. Chaque jour que Dieu fait, il y a au moins un militaire malien tué ou un fonctionnaire, et ou des véhicules des FAMA sont enlevés. Le peuple continue d’endurer trop de souffrance, pour peu d’espoir. La révision constitutionnelle, même si elle était une nécessité, elle ne devrait pas être faite, tant que le pays est séparé en deux comme le stipule l’article 118 de la constitution de février 1992. Le gouvernement A.I.M a eu tort de se lancer sur cette voie sans issue dès le départ.
En termes d’opérationnalisation des nouvelles régions au Mali, le gouvernement A.I.M a utilisé la technique de la fuite en avant, malgré les bonnes attentes des populations des nouvelles régions créées par l’ancien président ATT en janvier 2012. Ces 10 régions non opérationnelles constituent la moitié des populations du sud. Le collectif des régions non opérationnelles a eu l’impression que le Président IBK regarde du côté de la France d’abord avant de décider pour l’intérêt des populations.
Concernant la mise en œuvre de l’accord d’Alger de 2015, l’expert indépendant des Nations-Unies a déploré la lenteur dans le traitement des crimes commis depuis 2012. Le Mali dans la résolution de sa crise multidimensionnelle fait un pas en avant et deux pas en arrière.
Sur le plan politique, les candidatures non des moindres commencent à se faire voir au jour. Elles sont susceptibles de dépasser la majorité sur laquelle le Président IBK compte. Les candidatures annoncées et en cours d’annonce ne font que conforter notre démocratie.
Le retour d’ATT le 24 décembre 2017 au Mali, et ses visites à l’intérieur du Mali, notamment Mopti et Bandiagara ont prouvé à quel niveau, cet ancien président de la République est adulé par son peuple. La commission d’organisation pour le retour d’ATT n’a pas eu besoin de dépenser un kopeck pour faire sortir les populations pour son accueil, contrairement à la visite d’IBK le mois dernier à Sikasso où 380 millions ont été distribués aux populations (enseignants, élèves, paysans, associations de femmes, de jeunes tec….) pour ranger les foules le long du trajet. Lorsqu’un président travaille selon la volonté de son peuple, il n’a pas besoin de gaspiller les sous de l’Etat pour se faire accueillir. La gouvernance d’A.I.M, a transformé tous les ministres du gouvernement en griots politiques. Aucun ministre de la République ne peut parler sans citer le leitmotiv « comme l’a soutenu le Président Ibrahim Boubacar Keïta ». Ce sont des termes qui sont dépassés désormais dans une vraie démocratie. Malgré le timide bilan d’Abdoulaye Idrissa Maïga, son nom n’a jamais été cité avec preuve à l’appui dans une quelconque passation de marchés. Il est resté loin de l’argent public. La preuve est que lorsqu’il a été nommé ministre de la défense en remplacement de Tiéman Hubert Coulibaly il a dit à ce dernier qu’il avait menti à IBK sur la présence des FAMA partis en renfort aux troupes attaquées par des djihadistes à Nampala, il a refusé de prendre personnellement comme son dû, les 20 millions F CFA, mis à la disposition du ministre de la défense, comme fonds d’urgence pour les éléments qui doivent aller urgemment en mission. Sur ce plan, A.I.M reste une référence plus qu’IBK lui-même. Avec le départ d’A.I.M, c’est le parti d’IBK, le RPM, qui échoit à la porte de la gloire. Le Phénix va-t-il renaitre de ces cendres encore pour le prochain mandat ? Attendons de voir, d’ici là il y a plusieurs tournants sur le trajet 2018-2022.
Ivette Guindo
Kassin
“Il ne faut pas n’ont plus mettre tous les échecs d’ibk sur le dos du premier ministre.”
Merci de ce rappel !
En lisant ces temps-ci les posts des uns ou des autres, j’ai l’impression que beaucoup chez nous oublient une vérité ESSENTIELLE, a savoir, qu’un PM (qui qu’il soit) n’est jamais rien de plus………qu’un PM!
j’entends par là que le PM est tout simplement AUX ORDRES d’un président, et que son rôle se borne à veiller à la bonne mise en oeuvre des choix et des orientations pris par LE PRÉSIDENT et par…personne d’autre!
Conlusion: Quad un PM est chargé de veiller à la “bonne execution” de choix aberrants, inconscients ou stupides, ce n’est pas le PM qui est à mettre en cause, mais le donneur d’ordre lui-même!
La seule chose que puisse faire un PM chargé de faire appliquer des choix politiques stupides, malhonnêtes, ou autre, c’est de DÉMISSIONNER comme le fit Tatam L’y en son temps.
Mais hélas, carriérisme oblige, tous n’ont pas ce courage et cette droiture, ET DE LOIN!!!
Le pire c’est qu’on change de premier ministre mais qu’on ramène toujours les mêmes cancres comme ministres. Tels des pièces d’un jeu de dames, ils changent juste de place. Alors on aura beau changer de PM 100 fois, on aura le même résultat: l’échec. Il faut être débile pour se rendre compte au bout de 4 changements que la solution n’est pas le changement de PM, encore moins à 6 mois de la fin de son mandat fixer des objectifs qu’on a pas pu tenir en 4 ans.
Je ne suis d’accord avec cet article. Le premier ministre AIM n’a pas démérité dans sa gestion des dossiers brûlants qu’il a eus à traité. Notamment l’apaisement du climat social avec la fin des grèves intempestives dont il a héritées.
Cependant il était entendu dans l’application de l’accord de paix qui permettra la tenue des élections en 2018. Les cartes de l’ex premiers ministres étant épuisées il a paru nécessaire de mettre un nouveau qui a l’expérience et une reconnaissance du terrain pour faire avancer les pions d’où la personne de SBM. Il ne faut chercher des causes imaginaires qui n’existent pas.
Je suis outré et peiné quand je lis des journaleux médiocres avancer des arguments farfelus quand au changement de premier ministre.
Il y a eu 1 mort et c’est pour cela que le premier ministre a démissionné?
Depuis l’election d’ibk les maliens meurent partout et en nombre inquiétant.
Sous Moussa Mara plus de 100 soldats ont été massacrés à kidal et 6 de nos administrateurs civils ont été égorgés et Moussa Mara n’a pas daigné démissionner et il n’a même pas compati aux douleurs des familles éprouvées au contraire il a fêté son retour à bamako comme s’il avait gagné la coupe du monde de football.
Donc ce n’est pas une question de mort des maliens qui fait partir un premier ministre d’ibk car IBK même s’en fiche de la mort des maliens.
La preuve: il pleure quand 2 journalistes français de RFI (Radio France Intallah) sont tués à kidal mais personne ne l’a vu pleurer quand nos soldats meurent au nord et au centre du Mali.
Il ne faut pas n’ont plus mettre tous les échecs d’ibk sur le dos du premier ministre.
La révision constitutionnelle a échoué car IBK voulait se maintenir au pouvoir en permettant aux députés RPM de changer ultérieurement la constitution du Mali sans passer par le référendum du peuple malien.
Et cela était une porte ouverte pour faire sauter le verrous de la limitation des mandats du président de la république au Mali et permettre ainsi à IBK de briguer plusieurs mandats.
C’est cela la réalité.
Il a voulu être gourmand, il a été rappelé à l’ordre par le peuple malien et cela n’est pas la faute du premier ministre.
IBK est un incapable, sinon 5 premiers ministres et 7 gouvernements de plus de 33 ministres chacun et zéro résultat en matière de sécurité, d’éducation, de santé, d’emploi, de développement des infrastructures est tout simplement de l’incompétence manifeste.
Et puis, dernier point: IBK est un voleur invétéré et un voleur est maudit surtout quand il boit de l’alcool.
Alors là Dieu même est fâché contre lui, l’ange Gabriel est fâché contre lui, la satan est content pour lui, le malheur est content pour lui.
C’est cela la réalité!
Donc laisser le premier ministre Abdoulaye Maiga en paix, son seul tort c’est d’accepter de travailler avec un vaurien voleur comme IBK.
Et ça c’est le défaut commun des maliens ils ne peuvent pas dire non aux hommes de satan et après quand ils se font couillonner ils viennent toujours pleurer à nos côtés.
« Waï waï waï, Kassin, IBK m’a frappé avec ses malheurs »!
C’est votre problème monsieur Oumar Tatam Ly
C’est votre problème monsieur Moussa Mara
C’est votre problème monsieur Modibo Keita
C’est votre problème monsieur Abdoulaye Maiga
C’est votre problème monsieur Racine Thiam
C’est votre problème monsieur Igor Diarra
C’est votre problème Monsieur Sambi Touré
C’est votre problème monsieur Mountaga Tall
C’est votre problème monsieur Choguel Koukalani Maiga
C’est votre problème monsieur Mahamadou Diarra
C’est votre problème Madame Fily Bouaré,
Etc etc.
Salute.
Ce qui me plait moi c’est que IBK n’a jamais nommé un opposant dans ses gouvernements. Moi je suis d’accord avec ses choix juste pour cela.
Tu as besoin d’un spécialiste pour soigner ton amnésie ! 😛 Veux-tu dire que parmi ses 28 concurrents à la présidentielle il n’y avait aucun opposant ? Les Tapo, les Amadou Koïta, les Diané Séméga étaient-ils ses amis ?
LOL LOL LOL LOL
Amusant!
J’étais en train de constater LA MEME AMNESIE QUE TOI chez FB!!! LOL LOL LOL
Je suis outré et peiné quand je lis des journaleux médiocres avancer des arguments farfelus quand au changement de premier ministre.
Il y a eu 1 mort et c’est pour cela que le premier ministre a démissionné?
Depuis l’election d’ibk les maliens meurent partout et en quantité inquiétante.
Sous Moussa Mara plus de 100 soldats ont été massacrés à kidal et 6 de nos administrateurs civils ont été égorgés et Moussa Mara n’a pas daigné démissionner et il n’a même pas compati aux douleurs des familles éprouvées au contraire il a fêté son retour à bamako comme s’il avait gagné la coupe du monde de football.
Donc ce n’est pas une question de mort des maliens qui fait partir un premier ministre d’ibk car IBK même s’en fiche de la mort des maliens.
La preuve: il pleure quand 2 journalistes français de RFI (Radio France Intallah) sont tués à kidal mais personne ne l’a vu pleurer quand nos soldats meurent au nord et au centre du Mali.
Il ne faut pas n’ont plus mettre tous les échecs d’ibk sur le dos du premier ministre.
La révision constitutionnelle a échoué car IBK voulait se maintenir au pouvoir en permettant aux députés RPM de changer ultérieurement la constitution du Mali sans passer par le référendum du peuple malien.
Et cela était une porte ouverte pour faire sauter le verrous de la limitation des mandats du président de la république au Mali et permettre ainsi à IBK de briguer plusieurs mandats.
C’est cela la réalité.
Il a voulu être gourmand, il a été rappelé à l’ordre par le peuple malien et cela n’est pas la faute du premier ministre.
IBK est un incapable, sinon 5 premiers ministres et 7 gouvernements de plus de 33 ministres chacun et zéro résultat en matière de sécurité, d’éducation, de santé, d’emploi, de développement des infrastructures est tout simplement de l’incompétence manifeste.
Et puis, dernier point: IBK est un voleur invétéré et un voleur est maudit surtout quand il boit de l’alcool.
Alors là Dieu même est fâché contre lui, l’ange Gabriel est fâché contre lui, la satan est content pour lui, le malheur est content pour lui.
C’est cela la réalité!
Donc laisser le premier ministre Abdoulaye Maiga en paix, son seul tort c’est d’accepter de travailler avec un vaurien voleur comme IBK.
Et ça c’est le défaut commun des maliens ils ne peuvent pas dire non aux hommes de satan et après quand il se font couillonner ils viennent toujours pleurer à nos côtés.
« Waï waï waï, Kassin, IBK m’a frappé avec ses malheurs »!
C’est votre problème monsieur Tatam Ly
C’est votre problème monsieur Moussa Mara
C’est votre problème monsieur Modibo Keita
C’est votre problème monsieur Abdoulaye Maiga
C’est votre problème monsieur Racine Thiam
C’est votre problème monsieur Igor Diarra
C’est votre problème Monsieur Sambi Touré
C’est votre problème monsieur Mountaga Tall
C’est votre problème monsieur Choguel Koukalani Maiga
C’est votre problème monsieur Mahamadou Diarra
C’est votre problème Madame Fily Bouaré,
Etc etc.
Salute.
Salute.
AIM, un homme agoraphobe réputé son serieux et son calme olympien, a été démis de sa fonction par le Mande Massa après que confiance avec ce dernier s’était éffilochée ces derniers temps.
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