Gouvernement Moussa Mara : Maintien d’Ousmane Koné au département de la santé, le choix de la continuité !

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Ousmane Koné, ministre de la Santé

Nommé ministre de la Santé et de l’Hygiène publique dans le gouvernement d’Oumar Tatam Ly en septembre 2013, Ousmane Koné (62 ans, inspecteur des services économiques) a été reconduit dans le gouvernement du Premier ministre Moussa Mara pour poursuivre la précieuse mission d’assurer des services de santé de qualité aux Maliens.

 

Suivant la configuration du nouvel attelage, des analystes relèvent trois catégories de ministres qui feront du gouvernement Mara une équipe de choc : les technocrates, les politiques et les jeunes loups aux dents longues. Ousmane Koné, reconduit au poste de ministre de la Santé et de l’Hygiène publique dans le gouvernement Mara, cumule à lui seul des profils recherchés d’homme politique doublé de technocrate qui n’a de penchant que pour le travail bien fait. Il est un cacique du Rassemblement pour le Mali (RPM). Comme conseiller technique, l’homme avait déjà passé onze bonnes années au département où il a acquis des expériences professionnelles auprès de six ministres de la Santé ; à savoir : Mme Kéita Rokiatou Ndiaye, Mme Maïga Zeynab Mint Youba, Oumar Ibrahim Touré, Badara Alou Macalou, Mme Diallo Madeleine Bah, Soumana Makadji.

 

Nommé ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Ousmane Koné, n’avait besoin de passer par quatre chemins pour imprimer sa marque au département qui n’avait plus aucun secret pour lui. C’est ainsi que depuis sa prise de fonction, il a défini les priorités de son ministère et avant d’exiger des résultats aux hommes et femmes qu’il a choisis pour l’accompagner dans cette mission. En l’absence d’un bilan pour les six mois du gouvernement sortant, une évaluation était tout de même faisable des actions menées par certains départements ministériels.

 

A la Santé et de l’Hygiène publique, le ministre Ousmane Koné est parvenu, en quelques mois, à faire comprendre aux acteurs du secteur de la santé la nécessité du sacrifice ultime pour redorer le blason d’un système de santé qui a longtemps souffert de ses structures sanitaires. Dès ses premières visites dans les hôpitaux et centres de santé, le ministre Koné ne cessait d’appeler les travailleurs à l’aider à relever un défi commun. En tant que représentant des travailleurs, les leaders syndicaux ont apprécié chez le ministre ce qu’ils ont appelé « une marque de confiance et d’ouverture au dialogue ».

 

Pour lier l’acte à la parole, le ministre répondait aux travailleurs par la remise à niveau du plateau technique du CHU Gabriel Touré, l’un des hôpitaux les plus sollicités par les patients. Homme de parole, le ministre Ousmane Koné avait pu circonscrire une tension sociale dans cet hôpital en payant  aux travailleurs de Gabriel Touré les ristournes, jadis tant réclamées, du dernier trimestre 2013. Surnommé ministre de la Santé des Pauvres, Ousmane Koné apparait comme un ministre humanitaire auprès des patients alités des hôpitaux de la capitale, dont certains se sont réveillés comblés en voyant à leur chevet un membre du gouvernement.

 

Un chantre des reformes

 

Après avoir décelé les insuffisances du système sanitaire du Mali, le chef du département de la Santé a engagé des réformes. Ainsi, depuis des mois, une décision est prise en ce qui concerne l’organisation des Etats généraux de la santé. Lors de ce forum, la parole sera donnée aux usagers pour des propositions d’amélioration des services de soins au Mali. Une autre commission a été mise en place pour le retour des services de santé au nord. Cette commission, créée le 21 février dernier par le ministre de la Santé, a pour mission de faciliter la reprise des activités des services sanitaires dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal.  Avec pour mission principale l’évaluation des besoins et la proposition d’un schéma de redéploiement/ affectation des ressources humaines, cette commission devra également déterminer les besoins en équipements, en matériels médico-chirurgicaux, en médicaments et consommables médicaux en vue d’une opérationnalité efficace et efficiente des services de santé. Aux termes de deux mois de mandat, cette commission devra faire des propositions de renforcement des services sanitaires des trois régions.

 

La confiance des partenaires

Les relations du Mali avec les partenaires techniques et financiers retrouvent leur lustre d’antan et le secteur de la santé s’en trouve conforté. Ainsi, les partenaires techniques et financiers apprécient l’expertise de l’actuel ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

A preuve, la gestion par le gouvernement du Mali de la menace de l’épidémie hémorragique à virus d’Ebola en Guinée-Conakry a permis à plusieurs partenaires de découvrir la technicité du ministre Koné. En effet, sous son leadership, le Mali est en avance dans la prévention et la lutte contre l’épidémie de fièvre Ebola. Sa reconduction à la tête du département de la Santé et de l’Hygiène publique est sans nul doute le choix de la continuité et de l’efficacité dans la discrétion à toute épreuve.

Markatié Daou

Chargé de communication

MSHP

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