La période de grâce et des récompenses semble définitivement révolue. L’heure serait à la course vers la réalisation du rêve promis au peuple malien. Peuple qui l’a choisi pour qu’il pose les jalons d’un Mali nouveau. En tout cas, c’est ce qui ressort d’un entretien que nous avions eu avec un proche des proches du président IBK dans son salon feutré.
Élu avec plus de 77% des suffrages, IBK ne doit nullement pas décevoir. Il est condamné à réussir le pari du renouveau. Pour ce faire, après une période d’essai, de grâce et de récompenses envers ses protégés et autres, il semble opter pour la réalisation de son rêve pour le Mali. Car, dix (mois) de gestion permet de se faire une idée. Le Mali souffre avec les scandales récurrents.
Les derniers conseils des ministres ont, semble-t-il, été tous très houleux. Par le fait qu’IBK ne transige plus avec les ministres. Il est devenu très exigeant vis-à-vis de lui-même et de chacun d’entre eux. Alors, il aurait averti chacun de ne pas être surpris de son départ du gouvernement. Puisqu’il entend, selon nos sources, respecter sa parole d’honneur. Il aurait indiqué que la tâche est ardue mais nullement pas au-dessus des efforts de l’ensemble du gouvernement et de chacun des ministres. Mais, il aurait indiqué d’être sidéré de voir certains ministres incapables de mettre son personnel au pas de course. Alors, il a décidé d’agir. Agir en diminuant la taille du gouvernement, à se débarrasser de vieux et jeunes incapables, à remercier celles et ceux incapables mais qui l’ont aidés avec leurs moyens à être président. Afin qu’il puisse répondre à l’attente des Maliens pour leur bonheur et l’honneur de leur patrie.
C’est ainsi que de sources concordantes et dignes de foi, il s’est décidé de son retour des USA de procéder à un toilettage de son cabinet. Puis, de procéder à un grand déballage au sein du gouvernement. Selon nos sources, Moussa Mara peut rester mais il sera affaibli avec l’arrivée de nombreux ministres d’état dans le gouvernement. Aussi, il risque de faire appel à quelques cadres émérites de l’opposition. C’est-à-dire du Parena, des Fares, PRV FASOKO, l’URD, etc. L’Urd ayant depuis les premières déclarations de son mentor et candidat malheureux décidé d’aider le président mais de ne pas rentrer dans un gouvernement quel qu’il soit. L’option de l’Urd n’est autre que de critiquer et faire des propositions très concrètes. Au même titre que les autres partis de l’opposition mais qui peut-être vont accepter de rentrer dans un gouvernement d’union ou de large ouverture.
En tout état de cause, après des moments de tergiversations, de stagnation et de non-état, IBK entend se ressaisir en mettant tout le monde au travail. Avec chaque entité de l’Etat dans son assiette. Qu’il s’agisse de la presse, des religieux, des partis politiques (majorité et opposition), de la société civile. A cet effet, nos sources indiquent qu’il entend procéder à un vrai assainissement de l’administration. Dores et déjà, l’exigence de remplir le registre de présence, d’heure d’arrivée et de sortie serait en place dans de nombreux départements ministériels. Aussi, il nous est revenu qu’il entend faire des descentes inopinées dans plusieurs secteurs économiques.
Pour remettre langue avec le peuple et retrouver sa popularité, IBK veut procéder à un véritable déballage. Qui, selon nos sources, devrait se faire avant l’anniversaire de son investiture et la fête du 22 septembre.
Quoi qu’il en soit, personne n’est dupe. Tout le monde constate que le président IBK a changé de méthode, de coaching afin qu’il puisse répondre à l’attente du peuple. Il est contraint car il l’a toujours dit et soutenu : LE MALI, rien que LE MALI. Alors, cela ne doit pas être un vain mot à la bouche d’un homme élu avec plus de 77% des suffrages.
Boubacar DABO
Ce ne sera alors qu’une solution de facilité qui contribuera à nous ramener à ce fameux consensus de l’ère ATT qui nous a conduit à tant de désastreuses conséquences.L’opposition doit, pour sa crédibilité,maintenir le cap et prouver aux maliens qu’elle est mue par des considérations saines et non de vulgaires intérêts égoïstes.
Il n’y aura pas de gouvernement d’union ou de large ouverture, c’est fini ce temps là
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