Gouvernement d’union nationale : Et maintenant !

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Le gouvernement d’union nationale, prôné par la Cédéao est chose faite depuis la nuit du lundi 20 août 2012. Une situation qui va dissiper l’antagonisme entre la Copam et le FDR. Deux regroupements en désaccord depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier.

Le président par interim du Mali, Dioncounda Traoré, à son arrivée à Bamako le 27 juillet 2012.
REUTERS

La formation du nouveau gouvernement d’union nationale intervenue la nuit du lundi 20 août 2012 a été accueillie avec beaucoup de satisfaction par les Maliens.  Recommandé par la Cédéao et une partie de la classe politique, le nouveau gouvernement, deuxième du PM Cheick Modibo Diarra est composé de l’ensemble des composantes de l’échiquier politique et de la société civile. Un gouvernement qui va favoriser désormais la réunification de l’ensemble des sensibilités notamment les putschistes, les anti-putschistes et même de la société civile, notamment la Copam et le FDR, 2 regroupements qui se regardaient en chien de faïence depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier, dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo.
Les Maliens pourront espérer sur un rétablissement du dialogue national à travers la réunification de ces forces antagonistes.   D’autre part la formation de ce nouveau gouvernement d’union nationale  va assouplir la souffrance et la solitude du PM Cheick Modibo Diarra, qui était dans le collimateur du FDR. Et  qui réclamait d’ailleurs sa démission pure et simple. Ce dernier, grâce à l’écoute et au sens du président de la transition, Pr. Dioncounda Traoré, a été reconduit à son poste de chef du gouvernement.
Il faut rappeler que l’opposition entre le Front anti-putsch et de celui des pro-putschistes a  détériorer le climat social dans notre pays et de même que la souveraineté territoriale, aujourd’hui caractérisée par l’occupation des 2/3 du territoire national par des salafistes. Et qui sont en train de commettre toutes sortes d’exactions à l’endroit des populations vivant dans le septentrion.
Le gouvernement sollicité par l’ensemble de la classe politique et de la société civile est attendu sur plusieurs fronts. En ligne de mire, la libération des régions sous occupation pour qu’enfin notre pays puisse recouvrer son intégrité territoriale. On peut espérer que le tandem des 2 fronts, jadis antagoniques, pourra sortir le Mali de cette crise multiforme qui perdure tant.
Ousmane Daou

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