Des responsables des groupes armés, venus du Niger, du Burkina Faso, de la Mauritanie et des régions du Nord du Mali, sont réunis depuis mardi dernier au CICB pour tenter d’harmoniser leurs positions d’ici l’ouverture prochaine à Alger du second round des négociations et dialogue inter-maliens.
Au cours de l’ouverture de cette rencontre, un leader de groupe, en l’occurrence Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, Président de la CPA, a formulé le vœu de la formation d’un Gouvernement d’union nationale qui devra être élargi aux groupes armés.
Il a prétendu que «dans le cadre de la gestion transitoire du Mali, en attendant la mise en œuvre des réformes qui seront issues du futur et prochain accord global et définitif de paix, nous estimons qu’un gouvernement d’union nationale qui sera élargi aux représentants des mouvements armés devra être mis en place».
Pourquoi maintenant cette demande de Gouvernement d’union nationale? Est-ce pour cela qu’ils avaient pris les armes? Apparemment, on commence à comprendre que la cause est perdue.
Chahana Takiou, Youssouf Diallo et Yaya Samaké
La Guinée a décrété l’état d’urgence sanitaire donc on doit au niveau du Mali prendre comme disposition une interdiction des regroupements des personnes (foire hebdomadaires, mariages, baptêmes, etc…) dans les localités frontalière avec la Guinée.
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