Le nouveau gouvernement sous l’égide de Moussa Mara est attendu vendredi, selon des sources proches de Koulouba.
Tous les yeux sont rivés vers Moussa Mara dont le gouvernement est attendu avec impatience. Car, après les surprises, interrogations et supputations quant au changement de premier ministre, c’est la nouvelle équipe gouvernementale qui focalise les attentions. Dans les coulisses, on murmure la mise en place d’un gouvernement resserré dont la taille tournera autour de 20 ou 22 départements ministériels.
Comme à l’accoutumée le premier ministre Mara a commencé les consultations avec les partis de la mouvance présidentielle. «Au Mali, la formation d’un gouvernement prend du temps. Il faut reconnaître qu’au Mali c’est une affaire de liens, mais aussi de rapports de forces entre le Président, son parti et ses affinités politiques », explique un cadre proche de la majorité. Le PM a, en outre, a rencontré les cadres RPM, qui dans une déclaration a dit prendre acte de sa nomination.
Rentré de Kigali dans la soirée du mardi, le chef de l’Etat a pris le dossier en main pour arrondir les angles. Il s’agit pour le président de la République d’imprimer sa vision tout en fixant le cap du changement attendu par les maliens. Hier, en fin d’après midi, IBK, selon des sources proches du palais de Koulouba, a reçu en audience le nouveau Premier ministre. Selon les mêmes sources, la liste des membres de la nouvelle équipe gouvernementale sera connue ce vendredi. Le premier conseil des ministres aura lieu ce samedi avant le voyage du président, prévu ce dimanche pour Dakar.
Connu pour sa gestion rigoureuse de la chose publique, le Premier ministre Moussa Mara pourrait proceder à une réduction du nombre de portefeuilles ministériels pour baisser le coût du train de vie de l’Etat. Car tout porte à croire que le choix porté sur lui par le président IBK va dans le sens d’un programme clairement orienté vers une gestion rigoureuse et transparente du pouvoir, la restauration de la confiance des bailleurs en notre pays, mais aussi, celle des institutions internationales, le règlement de la question du nord et la stabilisation en cours.
En attendant la formation de la prochaine équipe, c’est la peur au ventre pour les ministres sortant car, ils ne savent pas dans quelle sauce ils seront mangés.
Modibo Fofana
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