Gouvernement de CISSE Mariam Kaïdama : Les déçus du PDES qui ont tiré à terre

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Le mercredi O6 avril dernier le gouvernement Modibo SIDIBE a été débarqué à la surprise générale. Mêmes les confrères qui s’étaient spécialisés dans l’art d’annoncer le premier un évènement, sont passés à côté du scoop. En effet, ATT est un fin dribbleur, et devient fort encore, lorsque lui et Alpha Oumar KONARE, son prédécesseur démocratiquement parlant, un bien malin connu de tous les maliens, se décident d’accorder leur violon pour gérer leur intérêt commun : un Président de la République en 2012, qui agira dans leur continuité. Pour réaliser ce but, personne ne sera indispensable dans le dispositif ATT-Alpha. Des cadres de PDES en ont appris à leurs dépens, avec la formation du gouvernement CISSE Mariam Kaïdama.

En effet, il y a bien des dirigeants du Parti pour le Développement Economique et Social –PDES, partis presque de très peu, qui avaient pris goût à l’argent du contribuable malien, aux traitements financiers de l’Etat, et ayant profité de leur position de ministre, pour s’habituer aux passages en force et coups bas. Ces responsables se sont vus laisser à quai par le commandant du bateau Mali, en occurrence le Président de la République Amadou Toumani TOURE. Dans les heures qui ont suivi la démission de l’équipe Modibo, ils n’ont ménagé aucun effort dans les villas des proches du Président, pour, soit être reconduit soit devenir ministre, c’est le cas d’un membre très influent de la Cellule de communication de la présidence. C’était sans compter avec la versatilité de tonton ATT, comme l’appelle affectueusement un rescapé de l’équipe Modibo.

ATT se méfie de certains cadres du PDES

Des cadres illusionnistes du PDES ont, peut être, oublié que le généralissime n’aime pas toutes sortes d’opportunistes, mais seulement quelques uns, qui demandent son avis même s’ils vont boire de l’eau au frigo. Les téléspectateurs de l’ORTM se sont vite aperçus, les jours ayant suivi la nomination de CISSE Mariam K. SIDIBE, que des anciens ministres du moment comme, entre autres SEMEGA, GASSAMA, Kafougouna, Mme Salamata Gakou et le plus remarqué DIALLO de l’industrie, des investissements et du commerce, étaient entrain d’attirer l’attention du Premier Ministre et du chef ATT sur eux, par la rediffusion de certaines de leurs actions à la Télé. Si les trois premiers et d’autres anciens ministres ont été repêchés par ce qu’ils ont toujours montré pattes blanches quant à leurs actions sur le terrain. Ils sont appelés les fidèles parmi les fidèles, et ne prennent jamais le risque de mécontenter le boss de Koulouba.

Par contre, les non reconduits dans la plupart des cas, ont démontré qu’ils sont ambitieux, et qu’ils ne sont pas prêts à appliquer toutes les consignes présidentielles à tous les coups, pendant leur séjour au gouvernement Modibo. Ils n’hésitaient pas à comptabiliser à leur seul profit, personnellement les actions du gouvernement sous les directives du Président ATT. Ils se sont illustrés par des comportements peu recommandables. Pourquoi n’ont –ils pas imitéSEMEGA, PLEAH, NIANG ou Maharafa…?

Le gouvernement de mission de CISSE Mariam doit réussir

Ainsi, n’importe qui ne peut figurer dans un gouvernement de mission comme celui de CISSE Mariam Kaïdama. Car, le but final est d’appliquer à la lettre la volonté du Président ATT dans la perspective des échéances électorales de 2012. Des grands chantiers institutionnels et constitutionnels se profilent à l’horizon également. La stratégie ne doit pas échouer par quelque comportement récalcitrant qu’il soit.

Qu’à cela tienne, ceux qui sont récupérables de l’équipe Modibo SIDIBE, le seront dans quelques mois, en leur confiant des postes où ils pourront continuer à manger et à boire dans un rythme soutenu. Djibril TANGARA en sait quelque chose. Pour le moment, ils ont mordu la poussière et sont obligés de se résigner, pour ne pas être aigris.

Aussi, nombre des recalés et cadres ministrables du PDES doivent faire beaucoup de bénédictions, et travailler, pour qu’à l’issue des échéances de 2012, qu’ils soient encore ministres, soit députés ou bien obtenir un poste juteux.

Bany ZAN

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