Les membres du Gouvernement que s’apprête à mettre en place le duo dirigeant de la transition malienne-Cheick Modibo Diarra et Dioncounda Traoré-devraient entrevoir leur avenir avec beaucoup d’appréhensions dans le contexte actuel d’un Mali dans le gouffre à tout point de vue.
On doit brûler d’envie de servir son pays à tous les niveaux et surtout à un haut niveau comme à la tête d’un département ministériel. Lorsque les défis s’amoncellent au sein du pays, les cadres pétillants d’expériences ont naturellement le zèle débordant de faire leur preuve. Mais, au sein d’un gouvernement de transition post-coup d’Etat comme celui que le Premier ministre Cheick Modibo Diarra s’apprête à mettre en place, et dans un contexte de partition de fait du pays, le futur ministre de la République est perplexe quant aux immenses responsabilités qui pèseront sur ses frêles épaules.
En effet, ceux ou celles qui seront bientôt nommés ministres au sein du Gouvernement d’union nationale du Dr Cheick Modibo Diarra auront quasiment accepté une mission suicidaire. Loin de nous l’idée de démotiver les ministrables avant même qu’ils ne soient nommés, avant leur prise de fonction. L’examen minutieux de la situation socio-politique du pays permet de faire quelques observations.
D’abord, il faut relever que plusieurs cadres maliens se bousculent à se mordre le nez aux portillons de la nouvelle équipe gouvernementale. Dans ce sens, on se demande si tous ces ” candidats ministres “ mesurent l’ampleur de la tâche qui les attend et les sacrifices qu’elle comporte.
Premièrement, il n’est point nécessaire de souligner que l’équipe gouvernementale sortante a fait des efforts notables dans plusieurs domaines. Mais si un sentiment d’insatisfaction généralisée se dégage au sein de l’opinion par rapport au travail du gouvernement, cela dénote d’une espérance du “peut mieux faire”.
Si les acteurs politiques, appuyés par la communauté internationale (dont la CEDEAO) ont souhaité et obtenu un rassemblement de toutes les énergies au sein du gouvernement Cheick Modibo Diarra I, c’est que les attentes sont très fortes et le rythme de leur satisfaction est trop lent, aux yeux du Malien lambda. Il s’en suit que tous les observateurs s’attendront à une équipe gouvernementale plus performante que l’actuelle.
En conséquence, les nouveaux ministres (reconduits ou nouveaux) ont des challenges plus importants encore. Il est certain que chaque jour qui passe, la situation générale du pays se détériore, avec un pays coupé en deux, privé de l’aide des partenaires, un climat d’insécurité, une économie exsangue avec, au jour le jour, des entreprises (notamment des hôtels) mettant la clé sous le paillasson, de probables difficultés futures à payer les salaires…
Le contexte de crise est propice à ce que les politiques appellent la période d’austérité avec ses corollaires de réduction du train de vie de l’Etat, de suppression des dépenses de prestige, etc. Plusieurs ministrables dont les CV sont parvenus à la primature analysent cette perspective avec circonspection. ” Comme l’on ne peut refuser de servir son pays, on n’a pas le choix… “, a laissé entendre un pressenti. Pour un ancien ministre, dont le CV est sur le bureau du Premier ministre, il est souhaitable d’être membre du gouvernement en période “normale “ que durant cette transition pleine de défis.
Au plan politique, les membres du Gouvernement ne peuvent pas être candidats lors des prochaines élections. Si parmi ces postulants, aucun n’a la carrure d’un présidentiable, plusieurs cadres caressaient secrètement l’ambition de briguer un mandat de député lors des prochaines législatives. Ils devront désormais mettre ce désir en veilleuse pour longtemps.
En outre, la transition, comme son nom l’indique, étant une période charnière où les nerfs sont à fleur de peau, nos futurs ministres doivent s’attendre à un particulier devoir de rendre compte. Le gouvernement, qui va organiser les prochaines élections, sera surveillé comme du lait sur le feu. En particulier les départements qui interviendront pour une grande part dans l’organisation des différents scrutins. L’équipe gouvernementale sera au centre de toutes les suspicions de divers acteurs. C’est cette équipe qui permettra au Mali de prendre un nouveau départ dans son processus démocratique, sa gouvernance. Il s’agit d’une lourde responsabilité qui ne doit point décourager nos chers ministres. Bon vent et que Dieu sauve le Mali !
Bruno D SEGBEDJI
Concert National
Nous sommes en plein cœur de l’âge d’or de l’opportunisme politique sur l’île de l’aMali lili.
Un groupe de partis politiques sans bases et d’associations insignifiantes ont mangé le fruit du patriotisme sacré.
Voici leur histoire!
Mp25, mauvais partis puissance 25, avec 3 députés en 20 ans d’élections démocratiques, est amené par le légendaire roi des pirates, Omar MariKoulou.
“Yèrètatièn” association sans objectif, court les rues à la recherche d’une instabilité quelconque pour exister sur l’île.
“Coptam la misère” par référence à coopter la misère , est friand de l’appauvrissement éternel des habitants de l’aMali lili.
Ces trois formations politiques et associatives, en mangeant ensemble le fruit du patriotisme sacré, s’en dorment et se réveillent en voyant les soldats de Katita gouverner l’île de l’aMali lili, en lieu et place des institutions prévues dans sa constitution.
Ils organisent une convention nationale en l’an 1012 de l’île de l’aMali lili qui se termina par un tabassage sans punition jusqu’à nos jours de la plus grande institution de l’île.
Comme l’appétit vient en mangeant, au moment où le gouvernement mondial somme l’île de l’aMali lili de mettre sur place un gouvernement d’union nationale afin d’écarter définitivement les soldats de Katita, dans l’exercice du pouvoir convié à CMnasal, ils veulent organiser un ” Concert National”.
-Eh génial , Madonna et les Black Yed Peas vont venir.
On va escalader les gratins du stade comme on a escaladé les bâtiments officiels 21 mai 1012.
Pensez vous qu’on aura le droit de tabasser à sang quelqu’un d’autre?
S’interroge un militant!
-Bien sûr, on est sur l’île de l’aMali lili!
Lui répond un responsable de “Yèrètatièn”.
Wait and see!
DU BLABLA DE DJON BILAL VRAIMENT
bonne analyse et surtout objectif
LE PROFIL TYPE DE L’EQUIPE GOUVERNEMENTALE D’UNION NATIONALE EST CARACTERISE PAR LA MIXITE, L’EXCELLENCE DES DIPLOMES (Minimum BAC+5), L’EXPERIENCE MULTIPLE, INCLUANT LA GOUVERNANCE, POUR CHACUN DE SES MEMBRES, LE DYNAMISME ET LA COMBATIVITE
Bonjour,
Devant la situation, vraiment alarmante et embarrassante du Mali, on se demande s’il y a un profil type de L’EQUIPE GOUVERNEMENTALE D’UNION NATIONALE QUI TROUVERA LE VERITABLE REMEDE A LA CRISE MALIENNE ET UNE STRATEGIE POUR LA RESORBER DURABLEMENT.
Je pense qu’une équipe mixte, dotée d’excellents diplômes et d’une expérience multiple incluant la gouvernance, dynamique et combative, constituée de jeunes et de personnes à expérience, serait la bienvenue.
Ayant besoin de stabilité, de connaissances des dossiers et de rapidité dans la prise de décisions, les ministres actuels seraient d’un support important. C’est pourquoi, la plupart, voire la totalité, devra être reconduite.
LE PROFIL TYPE DE CETTE EQUIPE GOUVERNEMENTALE D’UNION NATIONALE MIXTE EXIGE UN SUPPORT STABLE (quasi-totalité ou totalité de l’équipe actuelle), DOTEE D’EXCELLENTS DIPLOMES (minimum Bac+5 pour chaque membre) ET D’EXPERIENCE MULTIPLE, INCLUANT LA GOUVERNANCE (de projets, d’organisations, de problèmes, …), POUR CHACUN DE SES MEMBRES, VOLONTARISTE ET DYNAMIQUE INTEGRANT DES JEUNES ET DES FEMMES.
Le Président et le Premier nt vraiment du pain sur la planche pour relever ce premier défi consistant à constituer une telle équipe type caractérisée par la mixité et l’intégration de toutes les forces vives de la nation.
Ils pourront être efficacement aidés par une analyse multicritères avec des pondérations pour faire le meilleur choix.
Les Maliens ont déjà montré leur intérêt à ce gouvernement d’union nationale en ayant envoyé des centaines de CV dont certains pourront aider à la constitution du haut conseil d’Etat et son conseil consultatif.
La balle est donc dans le camp du Président et du Premier Ministre. Tous les Maliens doivent leur souhaiter bonne chance pour relever ce premier défi.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
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