Ministres Politiques sous habillage de société civile, société civile très colorées, opposition caché sous manteau de la majorité, etc. Ministres apolitique ou sans étiquette, bien introduits ou recrutés…. Hier, inconnus au bataillon Ibkiste, ils sont beaucoup aujourd’hui les nouveaux barons à faire la pluie et beau dans le bateau battant pavillon « Mali d’abord ». Mais ils étaient ailleurs, très actifs et mêmes braqués contre le Chef des Tisserands et ses ouailles. Réalisme politique à la malienne qui commande de changer de veste au gré des locateurs de Koulouba ou vacillement politique à la suite d’une crise multidimensionnelle où la bonne lecture n’est pas très aisée ?
Jetant un regard sur le passé, examinons un pan du parcours très secret de certains d’entre eux appelés aujourd’hui aux affaires comme on le dit. Il pouvant bien être elle, vice-versa.
Le Miraculé
Notre ministre a l’un des plus squelettique cursus de l’équipe AIM. Juste ce qu’on faut pour être un sombre cadre supérieur (Bac plus quelques années). Raison pour laquelle, notre ministre se « assimilé » comme les «chochogobi » de Paris. Mais ça ne trompe personne.
Recruté comme tous ces fils à Papa, il (ou elle) voltige dans des structures et société qui n’ont pas grand chose à avoir l’Etat. C’est dans ces pérégrinations que notre ministre d’aujourd’hui, au détours d’une informe sera pris dans les mailles du filet pour une incartade financière. Mauvaise pioche qui lui a valu quelques misères.
Après cette épreuve douloureuse, au regard de son background, notre sujet du jour accepte d’écumer les coulisses des différents cabinets ministériels au bas de l’échelle avant d’être bombardé, avec l’arrivée d’IBK au pouvoir, titulaire d’un département plein au sein du gouvernement. Quelle fulgurante ascension !
Les mauvaises langues diront c’est en hommage au paternel bien que notre promu chargé d’une articulation assez complexe très fortement engagé politiquement et personne au sein du camp IBK ne peut contester son engagement. Par contre, l’ensemble de ses collaborateurs et la presque totalité de l’opinion, lui dénie la largesse nécessaire d’épaule pour être là où elle est par la simple bénédiction du président IBK. Et pour cause ! A ses détracteurs qui ont réclamé en vain sa tête, notre ministre rescapé du tsunami ministériel qui ne jure que par Sébéninkoro lancerait à chaque occasion : j’y suis, j’y reste tant que IBK est là. Sur ses capacités : aucun mystère, la magie est passé par là. Sursis en attendant le prochain virage.
« Monsieur anti-Rpm »
Il a été un farouche adversaire du Chef des Tisserands avec lequel il a croisé le fer a maintes reprises. Ce brillant très respecté qui ne nourrit aucun complexe cadre dans son domaine a accepté de faire la paix des braves avec IBK après plusieurs désappointements vécus ailleurs. Très jaloux sur sa liberté d’expression et d’action, il affirme à qui veut l’entendre «je soutiens IBK mais je ne suis pas du RPM ». Loin d’un conformisme apolitique qu’il affiche avec fierté, notre ministre est l’une des rares personnalité à se démarquer à travers défiance vis-à-vis du parti majoritaire qui le comptait pourtant parmi ses sympathisants.
Au gré des incompréhensions et divergences périphériques, il placarde gaillardement ses sentiments voire son hostilité envers les Tisserands qu’il accuse de déloyauté en sa personne et avertit qu’il n’est pas homme à se laisser faire. A quel jeu joue-t-il ce partisan d’IBK dans notre gouvernement se plaignent-ils les Rpmistes ? Comme une réponse du berger à la bergère, notre ministre baroudeur, il n’hésite pas à assumer les mesures les plus impopulaires du gouvernement et politiquement incorrectes ou de déclarer la guerre au nom d’une légalité incomprise. Ne manquant pas de relais au point de le soupçonner une action de sabordage du régime, il répondrait : le Rpm me m’aime pas, moi non plus.
Comme si celui qui tire les ficelles gouvernementales se délectait de cette rivalité ou affrontement larvé entre lui et le RPM, notre ministre qui est l’un des meilleures de l’Equipe AIM (même si ses adversaires lui reprochent ses penchants à se servir de son portefeuille pour régler des comptes personnels) est mis à tête d’un département qui provoque aujourd’hui l’ire des tisserands.
Et le match se poursuivit. A moins d’une « remontada », il a déjà trop d’avance sur le parti du président IBK.
PAR SIDI DAO
Aucun sens. Trop bidon!
Ce article n’est pas digne d’un journaliste non pas de tous un journaliste doit avoir le courage de désigné la personne
nous les simple lecteurs sommes contre ce genre d’article sans tête ni qu’eux
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