Gouvernance : Les sept plaies béantes pour tourner le dos au pouvoir d’IBK

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Le Président Ibrahim Boubacar Kéita, doit faire face aux revendications des syndicats
Le Président Ibrahim Boubacar Kéita, doit faire face aux revendications des syndicats

Il existe pour le peuple malien au moins sept plaies béantes, sept raisons palpables pour tourner le dos définitivement au pouvoir d’IBK.

La première plaie ; c’est la cherté de plus en plus de la vie, avec comme corollaires la pauvreté galopante dans les villes et dans les campagnes, la multiplication des stratégies de survie au quotidien, la crise persistante des secteurs publics de l’éducation et de la santé, etc.

La deuxième plaie ; ce sont les privations endémiques d’électricité, au grand dam des ménages et des entreprises et le manque d’eau potable;

La troisième ; c’est la mauvaise gestion et/ou planification des campagnes de commercialisation des produits issus de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche au bénéfice des spéculateurs ou autres profiteurs proches du pouvoir, et au détriment absolu des populations rurales abandonnées à elles-mêmes;

La quatrième ; c’est le chômage massif des jeunes et des moins jeunes, condamnés à braver les affres de l’océan au péril de leur vie, ou à sombrer dans une retraite irrémédiable sans avoir jamais occupé un emploi à la hauteur de leurs qualifications, de leurs diplômes ou de leur métier.

La cinquième. C’est la guerre meurtrière qui perdure au Nord du Mali, frein au développement, cauchemar sans fin pour tous les maliens.

La sixième ; c’est la forfaiture d’un projet de révision constitutionnelle, parfaitement anticonstitutionnel, irrecevable aux plans juridique initié par un président qui, à plus de 70 ans, après avoir trahi l’espoir de tout un peuple, après avoir battu tous les records de mal-gouvernance, de brigandages fonciers, de scandales politico-financiers, continue de manœuvrer en vrai candidat masqué, pour s’assurer une succession dynastique en tous points inacceptable ;

La septième. C’est le piétinement de l’éthique et l’érection des antivaleurs en modèles de vie et de comportements, fléau le plus difficilement réparable du système IBK.

Sambou Sissoko

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2 COMMENTAIRES

  1. La déperdition des valeurs est la base de cette terrible et abominable corruption parce que l’homme a perdu la vertu de vivre en société. La solidarité, l’amour du prochain, la sauvegarde du bien commun tant de valeurs sont absents de nos comportements de tous les jours. Dans nos foyers, l’homme court pour le quotidien, la femme cherche du profit, les enfants courent pour le consommable (carburant de la Djakarta, credit du téléphone…) à chacun sa préoccupation personnelle. Pourquoi la corruption ne régnerait-elle pas ? C’est notre éducation qui est en péril.

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