Gouvernance : Savoir que son pays souffre est bien la base de bonnes analyses politiques

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Les hommes politiques lors d'une cérémonie (photo à titre illustratif)

Pour être simple, la politique est souvent définie comme étant la bonne gestion des conjonctures. Cela n’est pas faux car le politique averti, se soucie beaucoup plus de la cohésion sociale, que de la vérité. N’a-t-on pas l’habitude de parler de « décision politique » ?

En clair, l’homme politique ou le dirigeant politique, dans ses stratégies politiques, doit étudier d’abord avec rigueur son milieu ou sa société afin d’y déceler les préoccupations les plus profondes et les aspirations les plus légitimes avant de les analyser pour leur donner des priorités en termes d’urgences. Partant d’une telle lecture, ce qui devient évident est de savoir les réelles préoccupations et les urgences qui en sortent. Dans le cas Mali, il demeure encore nécessaire de se poser la question ou les questions sont les suivantes : Quelles sont les vraies préoccupations du Mali ? Quelles sont les plus légitimes ? Et quelles sont les plus urgentes ? Chaque citoyen devrait se donner pour préoccupation, la recherche de réponses à ces questions avant d’agir ou de s’exprimer publiquement.

En effet, il est pratiquement difficile, voire impossible de savoir et de comprendre, de quoi souffre exactement le Mali si l’on écoute avec philosophie les discours des animateurs de la vie politique, sociale, professionnelle et confessionnelle du pays. Ceux qui doivent éteindre le feu, l’attisent paradoxalement. Des maux rongent le pays. Personne ne saurait l’ignorer aux noms de calculs politiciens ou d’hypocrisie que l’urgence est bien un dialogue inter et intra-communautaires et inter politico-politiciens.

Le pouvoir central, sujet de critiques acerbes et virulents peine à faire le pas. Il multiplie les mécanismes et stratégies pour que l’accord issu du processus d’Alger signé en mai 2015 soit appliqué sans faire de tort de part et d’autre. Cette voie du dialogue répond à la question de l’urgence qui demande à ce que le Mali retrouve la totalité de son territoire. Toute chose qui pourra sans nul doute de permettre au président de la république de travailler et d’amorcer le développement du pays.

Comment pourrait-il y parvenir si les autres acteurs et animateurs de la vie politiques ne perçoivent pas d’un même œil les maux et ou les urgences ?

Par IKC

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