IBK finira-t-il par réserver à son ex-Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga le sort de rejet et de désaveu avec lequel il a gommé un certain Moussa Mara, président du parti YELEMA ? Certains indices le laissent croire.
maliweb.net – Après avoir rassuré Soumeylou Boubèye Maïga de le garder à la primature pour un long moment malgré la fronde déclenchée par son parti, le RPM, des religieux et une partie de l’opposition, le président IBK a fini par lâcher son Premier ministre d’alors et fumer le calumet de la réconciliation avec les bourreaux du leader de l’ASMA-CFP.
C’est au jeune Dr Boubou Cissé, un protégé des leaders religieux frondeurs que IBK a remis la clé de la primature après que son prédécesseur, Soumeylou Boubèye Maïga, le leader du parti ASMA-CFP eut été défenestré par la pression politique du RPM. Cette bruyante pression du parti présidentiel à travers une motion de censure avait été pilotée par des députés considérés comme caciques proches du chef de l’Etat, avec l’onction du président Dr Bokary Tréta. IBK, de toute vraisemblance n’aura presque rien fait pour décourager ces cadres du RPM de donner de l’eau au moulin contestataire de certains leaders religieux et de quelques ténors de l’opposition. La suite, c’est la démission in extrémis du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, pour échapper à ce coup de force orchestré par sa propre majorité…
Et le nouveau chef du gouvernement, Dr Boubou Cissé, s’inscrira résolument dans une forme de rupture par rapport à sa méthode et ses actes : dégraissement du personnel de la primature, dont des cadres recrutés par Boubèye, accentuation de la réduction du train de vie de l’Etat par un assèchement de ressources pouvant transiter par des cadres proches de son prédécesseur.
Et, comme bémol, IBK voudra feindre l’évidence du… lâchage de Boubèye en adressant à Koulouba, lors d’une rencontre solennelle, son attachement à son ex-Premier ministre. Presque un baiser de Judas ? Peut-être. IBK dira à cette occasion qu’il reste reconnaissant à Soumeylou Boubèye Maïga pour les succès qu’il a engrangés à la primature. Succès ? Koulouba devrait t-il alors changer une personnalité qui gagne ?
Cela rappelle les belles envolées lyriques du chef de l’Etat à l’endroit de son deuxième Premier ministre du premier quinquennat, Moussa Mara, qualifié d’«intelligent, patriote et travailleur» que le président désavouera plus tard, au lendemain de la déconvenue (visite du PM dans cette cité aux mains des ex-rebelles soldée par des morts d’administrateurs et de militaires) de Kidal de mai 2014. « Aucune fanfaronnade politicienne ne me fera aller à Kidal… » ? La pique présidentielle était sévère et le leader du parti YELEMA (qui a quitté après la majorité présidentielle) en a gardé le coup comme une arête en travers de sa gorge.
En outre, le locataire du palais de Koulouba s’est rapidement ingénié à se réconcilier avec les leaders religieux qui ont été à la base du départ de Boubèye de la primature. D’abord, IBK nomme Boubou Cissé, dont il connaît le rapport de « fils » avec l’imam Mahmoud Dicko, le plus grand détracteur du désormais ex-chef du gouvernement.
Le chef de l’Etat sera ensuite à la manœuvre pour réussir à se rendre auprès du chérif de Nioro du sahel pour fumer le calumet de la paix et de la réconciliation sur le dos donc d’un Soumeylou Boubèye Maïga, véritable persona non grata chez le guide religieux des hamallistes. Enfin, pour couronner le tout, IBK dépêche Chérif Ousmane Madani Haïdara, le nouveau président du haut Conseil islamique chez son prédécesseur l’imam pour les réconcilier.
Pour boucler la boucle, IBK se réconcilie fièrement avec ses lieutenants du RPM lors de la célébration du 18ème anniversaire du parti dont il assume encore le rôle de «président fondateur». Occasion pour Dr Bokary Tréta, Me Baber Gano, Mamadou Diarrassouba et autres de sceller la demande de pardon au mentor IBK et célébrer, de façon sibylline, la mise à la touche du sauveur d’IBK à la présidentielle 2018 ? Des observateurs avertis ont pu à juste raison se demander si IBK est, en douce, en train de ranger Soumeylou Boubèye Maïga dans les placards des oubliettes politiciennes. Wait and see !
Boubou SIDIBE / Maliweb.net
La stratégie d’IBK est connue :CRÉER UNE COHÉSION AUTOUR DE LUI ENFIN DE FAIRE PASSER LA RÉVISION CONSTITUTIONNELLE EXIGÉE PAR LA FRANCE.
En homme politique expérimenté,il sait qu’il faut d’abord desarmoser la pression sociale avant d’engager toute réforme.
Il veut récupérer tous ses soutiens de 2013 car la prochaine échéance sera rude.
Ses soutiens peuvent ils résister à la pression populaire ?
Qui ose s’aligner à un pouvoir discrédité par sa connexion avérée avec l’impérialisme français ?
Ibk est une peste qui détruira tout homme qui fait le choix de le soutenir.
Son agenda est la division de ce pays.
Ibk a signé un deal avec les séparatistes permettant de leurs assurer une autonomie intégrale aboutissant à l’indépendance.
Peut-il se séparer de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA ?
Celui qui lui a assuré la réélection est trop impliqué dans le complot contre le mali pour qu’Ibk le laisse à cote.
Il est son allié naturel car basé sur le vagabondage politique.
SBM comprend la stratégie d’IBK qui consiste à lier des liens avec ses soutiens de 2013 pour ensuite les réconcilier avec lui.
SBM est son seul garant au sommet de l’État apres son retrait de la présidence.
Il est le seul, apres son fils,à garantir l’impunité à lui et à ses proches.
Ce jeu de réconciliation est aussi au profil de SBM.
Qu’on ne soit pas étonné que SBM se réconcilie avec les deux religieux qui le boudent.
SBM n’est pas comme ces petits hommes politiques genre MOUSSA MARA qu’on rejette sans conséquence.
Il est loin d’avoir dit son dernier mot.
S’il doit partir,ce serait avec IBK,pas sans.
Le peuple n’est pas prêt à laisser son pays abandonner entre les mains des délinquants.
IBK et tous ceux qui vont accepter de s’associer seront chassés par les maliens.
C’est une erreur politique d’accepter la réconciliation d’IBK.
C’est un homme fini, tout comme SBM.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE.
La lutte continue.
“Des observateurs avertis ont pu à juste raison se demander si IBK est, en douce, en train de ranger Soumeylou Boubèye Maïga dans les placards des oubliettes politiciennes. Wait and see !” ET QUI TE DIT QUE LA MOTION DE CENSURE DU RPM N’ETAIT PAS UN CHEVAL DE TROIE D’IBK POUR JETER SMB COMME UN PAPIER USE?
“Mali / Gouvernance politique: IBK finira-t-il par désavouer Boubèye ?”. BIEN SURE QU’IL VA LE DESAVOUER. N’EST-IL PAS ALLER RAMPER, EN LARME, DEVANT LE CHERIF DE NIORO LA SEMAINE DERNIERE?
Le Président de la République a été “élu” par les Maliens, et non le Premier ministre.
Personnellement, je pense que l’ex-premier ministre Boubèye fait partie de cette longue liste d’experts sans diplômes des élites politiques Maliens. Avec le temps, ces types d’experts finiront par se faire désavouer par tout le monde, y compris eux-mêmes. Comme nos jeunes aiment bien à le dire souvent, ” en guerre, pas de bluff; tout est réel “. Et malheureusement nous sommes en guerre, donc pas de bluff, en tout cas pas pour plusieurs mois.
“Quand les tarés se mettent à écrire” peut être le titre de ce chiffon. Quel intérêt pédagogique, social, culturel ou politique de cet article.
….MAIS …LE ROI BITON ….ILS SONT ASSOCIES A QUI …LES “MALIWEB” ?
DONC ….ILS SEMBLENT ETRE TENUS AU MINIMUM ..NON ?
MOI …CA ME FAIT RIGOLER !
Tout indique que maliweb n’a rien d’autre a’ dire!!!!!!
Nous doutions très fortement de la capacité de IBK lui-même, car sa vision des choses est très étriquée et ses choix d’hommes laissent à désirer, avec ça aucun combat ne peut être gagner dans une cité. Nous continuerons dans cette inertie pendant encore très longtemps avant l’éclatement de la tornade qui nous emporterait sans équivoque, peut-être que la prière des plus sincères hommes de ce pays, nous sauverait de ce carnage.
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