Gouvernance politique au Mali : IBK a-t-il repris la main ?

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Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République malienne
Ibrahim Boubacar Keïta.
REUTERS/Louafi Larbi

Le Président de la République est à l’offensive, il est en train d’occuper le terrain longtemps laissé à l’amateurisme et à l’improvisation. Depuis quelques jours il prend les initiatives heureuses qui suscitent désormais l’espoir du peuple.

 

Après le fiasco de Kidal qui avait engendré l’angoisse et l’incompréhension, l’heure est désormais à l’enthousiasme, l’espoir réapparait avec en toile de fond de bonnes nouvelles qui nous arrivent d’Alger. Le président IBK a changé de méthode, il a désormais un discours empreint d’humilité et de courtoisie, l’heure est donc à l’apaisement. Mais pour autant il ne faut pas s’emballer car l’habitude est une seconde nature et l’égocentrisme de l’homme est au cœur de toutes ses difficultés.
Véritablement, le président IBK marque des points depuis quelques jours, il reprend l’initiative, il est à la manœuvre avec des rencontres qui suscitent l’adhésion de ses interlocuteurs unanimes à reconnaitre le changement de  cap. La signature de la feuille de route et d’un acte de cessation des hostilités entre les belligérants suscite l’enthousiasme des populations. Alors depuis ce premier round des discussions, l’Algérie apparait comme l’acteur majeur pour une solution négociée à la crise du septentrion malien car elle bénéficie de la confiance de l’ensemble des parties.

 
Depuis l’arrivée de la délégation de négociateurs à Bamako, le Président de la République et son équipe ont engagé de vastes campagnes  d’information de l’ensemble des couches de la population. L’opinion publique nationale est très attentive au processus de sortie  de cette crise, de sorte que rien ne lui échappe à ce propos. Ainsi les causeries et autres débats des ”  grins ” et bureaux sont désormais dominés par cette dernière évolution de la situation. C’est donc toute l’actualité concernant le septentrion qui est attentivement suivie par nos compatriotes tout comme l’actuelle campagne de communication à travers laquelle le président est en train de reprendre la main. En tout cas le marasme est consécutif à la visite du premier ministre à Kidal, en outre la fuite en avant orchestrée par le Président et son équipe n’ont pas arrangé les choses de sorte que le scepticisme est généralisé à l’égard de l’actuelle classe
dirigeante qui en moins d’un an d’exercice du pouvoir a fait plus de maladresses que n’importe quel Président de notre pays en un mandat. La reprise est plus qu’impérative pour le régime qui, dans un contexte difficile, a frôlé la débâcle tout en refusant de faire son mea culpa et surtout accusant ses adversaires politiques d’instrumentaliser les difficultés. La gouvernance IBK a été très mal engagée sur la base des décisions personnelles du Président qui est le seul responsable de l’ensemble des dérapages enregistrés. Alors, si la reprise s’amorce, le Président doit être aussi à la manœuvre pour canaliser les orientations et piloter cette nouvelle dynamique qui s’annonce.
Mais pour autant il faut faire attention à l’emballement et surtout au triomphalisme principalement concernant les négociations d’Alger, car il ne faut pas se méprendre, elles seront rudes et difficiles, car nos interlocuteurs sont très futés et aguerris avec l’appui de conseils occultes de certain pays européens. Ce sont ces négociations qui vont déterminer l’avenir politique du régime en place et la suite des événements, dans cette phase ultime, il est impératif de rester serein. Pourtant le Président qui occupe la télévision depuis quelques jours a tendance souvent à parler un peu trop, surtout quand il aborde des sujets en cours. Très souvent il déborde dans le langage surtout quand il aborde les questions et autres rumeurs qui l’accablent. C’est pourquoi il serait judicieux pour le Président de garder profil bas en attendant que les choses se précisent, car il serait très préjudiciable que les négociations ainsi entamées ne soient compromises par des dérapages individuels, fut-il du Président de la république.

 

En outre  ce serait vite aller en besogne de penser que les bonnes nouvelles qui s’annoncent signifient la fin des embrouilles du régime qui est seulement pénalisé par les seuls choix de son chef. C’est donc à lui de faire les anticipations nécessaires pour ne pas retomber dans les travers qui ont fait le malheur de ce pays, par sa seule volonté car il faut bien que l’on se souvienne  de toute l’historique de la déconvenue avec un enchainement d’événements qui ont failli avoir raison de notre pays. La responsabilité du Président de la république est engagée d’abord en tant que premier responsable du pays, donc celui à qui les Maliens on confié leur destin, ensuite parce que ce sont ses choix de gouvernance qui ont accentué la déconvenue. Alors c’est à IBK de coacher la reprise, il en a l’autorité mais a-t-il les reflexes appropriés ? C’est
toute la question. Mais il l’a promis, se mettre à l’écoute des autres composantes de notre nation peut beaucoup l’aider à anticiper les blocages éventuels pour un bon processus de sortie de crise pour le salut de l’ensemble de notre pays.
Ousmane COULIBALY

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3 COMMENTAIRES

  1. Nous disons et rappelons les anciens qui avaient 1sens aigu de l’observation disait « les maniga ne sont point des personnes futées et ils ne commettent que des sotises » et il ne faut point les confier le pouvoir Et ilsillutraient leurs paroles par des récits mettant en exéas leurs « sotises»

    Nous disons et rappelons le lettré mutant politique nouveau président du Mali choix de la « France-Afrique » et 1des responsable de la déliquescence du Mali est « 1Kéita » son premier ministre est « 1Mara » son ministre de la communication est « 1Camara »

    Nous disons et rappelons c’est vraiment « le comble » pour le Mali les maliens et maliennes fiers honnêtes aimant leur Mali

    Nous disons et rappelons la gestion du pouvoir se fera donc selon les anciens qui avaient 1sens aigu de l’observation de « sotises en sotises » au « grand dam » du Mali et des maliens et maliennes fiers honnêtes aimant leur Mali

    Nous disons et rappelons ainsi va et ira le Mali du pouvoir « maniga »

  2. IBK bouclera la premiere anne’e de son mandat de 5 ans le 3 septembre. Il a encore 4 ans pour reussir. Il a donc le temps pour redresser la situation! Sa strategie doit etre d’aller pour l’apaisement des coeurs et des esprits. Il ne doit jamais tenter de faire les choses brusquement car “qui va doucement va surement et qui va surement va loin.” Plusieurs problemes ont existe’ avant lui, il doit tenter de les resoudre sans utiliser des solutions qui sont pires que les problemes .
    Pendant son sejour parmi nous aux USA, qu’il tente de mieux comprendre le systeme americain car cela peut aider a’ resoudre le probleme du nord.
    Il doit demontrer qu’il pratique et exige la bonne gouvernance au Mali.
    Nous ne pouvons pas avoir une justice a’ deux vitesses dans le cas Sanogo. On ne peut pas juger les berets verts sans juger les berets rouges. IL SERAIT SAGE DE LIBERER LE GENERAL ET LES MEMBRES DE LA JUNTE. Aidons moralement et financierement Les familles des victimes.
    CALMONS LE JEU!

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