Gouvernance : IBK ouvre le dialogue fécond pour le Mali

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Le président Keita reçoit Soumaïla Cissé : DIALOGUE FRANC SUR LES PRÉOCCUPATIONS NATIONALES

Pour le confort de la démocratie, le chef de l’Etat avait promis d’être plus accessible et d’annoncer la tenue prochaine d’un cadre de dialogue social sur la vie de la nation. L’engagement tient la route.

Lors de la dernière grande interview consacrant son troisième anniversaire au pouvoir, le président de la République s’est fait plus disponibleDepuis quelques jours, on assiste à un ballet des acteurs politiques et de la société civile à Koulouba. Les prémices d’une sortie définitive de crise et d’une plus grande convivialité et vivre-ensemble sont là.

Fini le temps où l’opposition et certains partis politiques de la majorité criaient à l’inaccessibilité du chef de l’Etat. Le président de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaïla Cissé, après avoir reçu été par IBK, a souligné positivement “le dialogue franc, direct et constructif qui s’instaure dorénavant entre le président de la République et l’opposition”.

A la suite du patron de l’URD, le président parti Cnas/Faso-Héré, Soumana Sako, s’est rendu chez le chef de l’Etat. Dans les échanges, “Zou” a  fait part des efforts consentis dans un pays qui sort d’une grave crise.  Au même moment, c’est une délégation de l’association “An ka ben” (Entendons-nous en bambara), dirigée par le député Moussa Timbiné rencontrait le locataire de Koulouba. L’occasion était toute trouvée, pour IBK, pour éclairer l’opinion publique sur ses relations avec les anciens présidents de la République.

En prenant langue avec l’intergroupe parlementaire de la majorité présidentielle, IBK voulait mettre fin à une crise dans les rangs de ses alliés.

Le député Oumar Mariko reçu aussi en audience à Koulouba a pu passer en revue avec le chef de l’Etat  l’ensemble des préoccupations du pays, les questions politiques, institutionnelles, économiques, sécuritaires, la gouvernance, l’accord  pour la paix et la réconciliation.

Au même titre que la classe politique, les deux principaux syndicats : l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), ont partagé avec le chef de l’Etat les difficultés au Mali et singulièrement dans le monde du travail.

Au cours des entretiens, transformés en véritables  consultations, les dossiers brûlants comme  le projet de nouvelle loi électorale, les autorités intérimaires, les élections communales, l’insécurité et la lutte contre le terrorisme ont été abordés par IBK et ses invités.

Le terrain est balisé pour le dialogue politique et social.

A.M. C.

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