Gouvernance et échéances électorales : Ces acteurs intraitables sur les élections

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L’élection présidentielle devant sanctionner cette Transition pourra-t-elle se tenir en février 2024 ? Le doute est permis, même s’il n’est pas partagé par certains états-majors politico-associatifs.

A mesure que la transition évolue, de nombreux acteurs semblent perdre leurs ambitions électorales, dans la mesure où le gouvernement fait cas de de différents reports dans le chronogramme. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres chapelles politiques.

C’est ainsi que certains regroupements politiques comme l’Appel du 20 février pour sauver le Mali reste vent debout pour le retour à l’ordre constitutionnel normal, dans un bref délai.

C’est dans ce sens que des leaders comme Housseini Amion Guindo dit Poulo de la CODEM déclaraient récemment que l’échéance de la prochaine élection présidentielle reste et demeure le mois de février 2024. Et que son parti et tout le regroupement continue de se préparer pour que cette élection se tiennent dans ce contexte pour une participation efficiente des uns et des autres.

En outre, certaines autres formations politiques et des mouvements, comme la CMAS de l’Imam Mahmoud Dicko n’hésitent à prévenir qu’ils comptent mobiliser l’opinion nationale « en vue d’amorcer une transition civile à partir de février 2024 ».

Pour ces acteurs, il est question de s’entendre sur une nouvelle reformulation de l’architecture de la transition à partir de l’échéance février 2024. Ce qui pose là un problème de cohésion et d’entente nationale au sein des forces vives du pays, dans le contexte actuel de guerre contre le terrorisme et les forces ex-rebelles. Comment ces velléités de dissensions au sein de l’Etat pourra-t-il être régler sans que des failles n’apparaissent dans le mur d’un édifice national encore fragile ? Comment concilier ces voix discordantes  dans un ensemble national et sauvegarder la marche du pays vers sa refondation ? Quel répondant donner à ces trépidations susceptibles de fissurer le mur national confronté à d’énormes défis ? Ce sont là des questions qui taraudent les esprits, alors que même que les jalons de la quatrième République venait d’être posés par le référendum de juin dernier.

Il urge que les hauts responsables de la Transition initient davantage de cadres de dialogues et de concertations pour dissiper les incompréhensions et suspicions, arrondir les angles et amener les uns et les autres au « sursaut national patriotique salvateur » pour le pays.

Boubou SIDIBE/maliweb.net

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5 COMMENTAIRES

  1. Si réellement ces politiciens on l’amour de cette patrie ils doivent se t’airent.
    Car ils sont comptable de la situation que vit le Mali aujourd’hui .
    ils ont échoués sur tout les plans , des assoiffés du pouvoir qui ne pensent qu’a leur poches .Malheur à eux .

  2. Tous les politiciens de l’appel du 20 février et Mahmoud Dicko sont des corrompus, des voleurs de denier public et des nepotistes, et meme certains parmi eux sont des terroristes, alors le Mali ne vous écoute pas et ne vous respecte pas car vous etes tous des FASO.MAN.DJUGU DENW

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