Gouvernance d’IBK : Le Mali dans l’impasse ?

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L'avion présidentiel provoque des turbulences
SEM Ibrahim Boubacar Keita président Malien

La mal gouvernance,  le clientélisme qu’on observe partout ou presque, la corruption malgré les nombreux slogans, le gaspillage des ressources et très souvent la violation des règles élémentaires du fonctionnement démocratique de nos structures, sont entre autres réalités concrètes auxquelles l’on assiste sous le règne d’IBK. Le président  avait-il mesuré l’ampleur de la situation dans laquelle il allait trouver le pays ? Avait-il un plan pour sortir le pays de cette crise ? Notre analyse.

L’effondrement politique du Mali, suite au coup d’Etat militaire du 22 mars 2012 est intervenu dans un contexte d’exaspération des populations après les revers de l’armée Malienne face aux rebelles du MNLA et divers mouvements islamistes et narcotrafiquants. Tout cela s’est passé avec pour toile de fond la corruption des élites, la mal gouvernance et son cortège de remise en cause de certains acquis démocratiques. Le pouvoir d’IBK, dans la situation actuelle, au lieu de s’attaquer aux problèmes réels du pays, a plutôt fragilisé l’Etat au point qu’il se trouve au bord de l’effondrement. La mal gouvernance a conduit les partenaires techniques à suspendre l’aide à un pays, pourtant,  sous perfusion. Que d’espoirs déçus. C’est un pléonasme de dire que les populations connaissent de nombreux problèmes sociaux aujourd’hui. Actuellement, le pays connaît une situation inédite : une forme de mendicité, la main tendue d’une population qui partout vie de l’aumône sous forme humanitaire (distribution de vivre de tout genre). Tout cela dénote que les autorités  ont du mal à relancer l’économie. Cette politique de main tendue fait de nos populations des éternels assistés. En outre, les problèmes d’emplois, les indicateurs de la santé et de l’éducation sont fort préoccupants ; les infrastructures en ville et en campagne délabrées ; l’assainissement des quartiers, le transport public quasi abandonnés. L’économie Malienne peine à se relever car de trop nombreuses entreprises sont en difficultés. Par ailleurs, la présence sur notre sol de très nombreuses armées étrangères qui nous ont sauvées du chao, pose cependant de manière crue toutes les limites, les contraintes d’une coopération toujours à négocier afin de maintenir le flux asymétrique du transfert financier. Mais le pouvoir IBK peine à comprendre un tel langage et pense inventer la roue. Dans son entêtement, le pouvoir d’IBK pense qu’il est le seul maître de son destin, maître de ses orientations et choix stratégiques. Jusqu’à présent rien n’augure que le pouvoir est sur la bonne voie car concernant toujours le nord, c’est le statuquo. Pourtant l’espoir des Maliens et des Maliennes était de voir le pays sortir rapidement de cette crise. L’espoir des Maliens et des Maliennes, c’était de voir le pouvoir nouveau nous engager dans un processus de rétablissement de la démocratie et de corriger de nombreux écarts qui ont ébranlé le pays. Mais hélas, la déception s’est installée. IBK semble perdre la boussole et se retrouve dans un étau. Il  doit se départir de ce complexe et aller au dialogue politique. Car en affaiblissant les forces politiques du pays c’est  rendre désastreuse  la cohésion sociale dans un pays qui est condamné à reconstruire un avenir en commun.

Fakara Faïnké

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2 COMMENTAIRES

  1. LE PREMIER MINISTRE, MOUSSA MARA, DISAIT Á SIKASSO QU’IL FAUT SIGNER AVEC LA FRANCE UN ACCORD DE COOPÉRATION (PAS DE DÉFENSE)MILITAIRE, ET CELA EN GUISE DE “RECONAISSANCE”. QUELLE LACHETÉ,QUELLE I-D-I-O-T-I-E ?

    C’ EST DÉJÁ CLAIR, LE MALI NE PEUT COMPTER QUE SUR L’AIDE DE SES AMIS
    SINCERES QUI SONT LA CHINE ET LA RUSSIE.

    EN SOMME UNE QUESTION SIMPLE Á IBK ET MARA:
    Á QUAND LA RÉDACTION, L’APPROBATION PAR RÉFÉREDUM OU PAR VOTE NOMINAL
    Á L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET ENFIN LA SIGNATURE D’UN ACCORD DE DÉFENSE
    TRIPARTITE ENTRE LE MALI, LA RUSSIE ET LA CHINE ??

    LE PEUPLE, REFUSANT LA MAGUOUILLE FRANCAISE, ATTEND LA RÉPONSE.

  2. Le problème est simple nous devons forcé cet inconscient à démissionner ces imbéciles nous sont conduits dans un chaos total avant on parlait de Kidal tout simplement maintenant le mot Azawad est revenu encore donc il a y pas une différence entre IBK et MNLA

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