Gouvernance au Mali : Les jeunes réclament 40% de postes nominatifs et électifs

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Le Centre International de Conférences de Bamako (CICB) a abrité, les 10 et 11 mars 2022, l’atelier de réflexion sur le rôle des jeunes des partis politiques dans le processus de refondation et l’apaisement du climat sociopolitique. Au terme de cet atelier de deux jours, une déclaration a été adoptée par le Réseau des jeunes des Partis Politiques du Mali (RJPPM), présidé par Mamadou Sansi Bah. Dans cette déclaration, le RJPPM précise qu’une loi fixant un quota de 40% de postes nominatifs et électifs doit être votée en faveur des jeunes. En outre, le Réseau des jeunes indique qu’un cadre de concertation permanent et inclusif doit être créé pour apaiser le climat sociopolitique et prévenir les crises politiques.

«Nous, jeunes du réseau des partis politiques du Mali, réunis en atelier au Centre International des Conférences de Bamako, CICB, les 10 et 11 mars 2022, Considérant la situation socio politique et sécuritaire grave marquée par une rupture constitutionnelle et une absence de l’État sur une partie significative du territoire ; Considérant la faible représentation des jeunes dans les instances de décision des partis et au sein de l’administration ; Soucieux de voir un Mali en paix et stable afin qu’il offre à tous ses enfants les mêmes chances ; Préoccupés par l’évolution de la transition, se caractérisant par la rupture du dialogue interne et externe, par l’isolement et le manque d’inclusivité ; déclarons qu’une loi fixant un quota de 40% de postes nominatifs et électifs doit être votée en faveur des jeunes », révèle la déclaration du Réseau des jeunes des Partis Politiques du Mali (RJPPM). En outre, le Réseau des jeunes des partis politiques indique qu’un cadre de concertation permanent et inclusif doit être créé pour apaiser le climat sociopolitique et prévenir les crises politiques.

Selon le RJPPM présidé par Mamadou S Bah, une forte implication des jeunes des partis politiques dans les instances de suivi des recommandations des ANR (Assises nationales de la Refondation) et toutes autres structures chargées de la mise en œuvre des réformes politiques, doit être soutenue. « Une concertation plus large en vue de favoriser une dynamique consensuelle autour des réformes électorales, notamment la nouvelle loi électorale, le projet de réorganisation territoriale, l’opérationnalisation de l’Agence indépendante de gestion des élections, doit être recherchée ; Une loi mettant fin au nomadisme politique en cours de mandat doit être votée », révèle la déclaration du Réseau des jeunes des partis politiques.

A .Sogodogo

 

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