A la faveur de la conférence de presse organisée par le Front pour la sauvegarde de la démocratie le jeudi 13 juin, le président du parti Mouvement pour un destin commun (MODEC) et non moins ancien ministre des investissements, Konimba Sidibe, n’est pas allé de main morte pour dénoncer les faiblesses du régime qui n’arrivent plus à répondre aux besoins régaliennes des populations.
L’ancien député du Baninko n’a pas fait de cadeau au président. A l’en croire IBK fait croire que le Mali bouge sur des roulettes, alors qu’il n’en est rien. La preuve, lors du tout premier Conseil des ministres suite au remaniement du gouvernement, il a dit à qui voulait l’entendre qu’il n’est pas en difficulté, que le Mali est entre de bonnes mains. Ces propos assurent Konimba Sidibe contredisent la réalité sur le terrain. Pour l’ancien député, quand IBK dit qu’il a été démocratiquement élu dans la salle du conseil, il fait tout simplement de l’aberration.
Pour Konimba Sidibe ce gouvernement ne saurait incarner la configuration actuelle de la classe politique. Or, a-t-il souligné, le président IBK parle comme si l’opposition a accepté d’intégrer le gouvernement. Ce diagnostic de la situation du pays fait par Mr Sidibe corrobore parfaitement bien avec les propos liminaires du Chef de file de l’opposition, qui est revenu sur le drame de Sobanekou . A en croire Soumaila Cissé, ce drame ne devait pas arriver après celui d’Ogossagou. Il est la preuve que le pouvoir en place n’arrive plus à sécuriser les citoyens. Soumaila Cisse de souligner que l’insécurité a même gagné les centres de santé. Les malades sont égorgés, les accompagnateurs sont tués. Face à l’insécurité persistante plus de 335 personnes ont marché des jours durant pour rallier la ville de Sevare. Selon le natif de Niefunke 67 soldats maliens ont perdu la vie durant le premier trimestre 2019, on dénombre 51 blessés, 4 casques bleus ont été tués, 12 ont été blessés, 43 combattants ont été tués dont 12 blessés, 333 civils tués dont 175 blessés. Ces chiffres font froid dans le dos et sont la preuve de la triste réalité que vit le Mali a fait savoir le député de Niefunke. Avant de poursuivre les yeux rouges de colère, 3 /4 du territoire échappe au pouvoir central. Malgré les efforts des forces armées, l’insécurité ne fait qu’amplifier. Réagissant par rapport à l’Accord politique, l’honorable Soumaila Cissé n’est pas allé avec le dos de la gamelle pour indiquer, de vive voix, que le FSD ne se reconnait pas dans l’Accord politique. Evoquant la prolongation du mandat des députés, le Chef de file de l’opposition a fait part de l’opposition du front pour la sauvegarde de la démocratie. Cette prolongation est un frein à la démocratie, a-t-il fait savoir. Embouchant dans la même trompette que l’honorable Soumaila Cissé, Me Mountaga Tall a souligné que le président IBK n’a jamais pu organiser une élection. C’est pourquoi, du temps où il était le Premier ministre du président Konaré une motion de censure a été déposée à son encontre. Pour l’avocat, IBK ne sera pas en mesure d’organiser les scrutins à venir.
Mariam Samake
Combien de fois ministre , depuis la démocratie à ses débuts ? Et pourtant rien n’y fut, et pas d’auto critique !
Le Mali est malade , IBK est aux abois, notre pays risque le sort de la guerre civile. Il n’est pas encore tard. Le Mali des grands empires peut toujours se relever avec l’union de ses filles et fils. Il est notre seul bien commun. Depuis la révolution manquée du 26 Mars 1991, le choix des femmes et hommes chargés de gouverner ont manqué de leadership mais aussi de courage politique pour changer les anciennes pratiques . Après plus de 23 ans, le GMT a été chassé du pouvoir par les dictateurs-démocrates . Ils étaient affamés de pouvoir et d’argent, la suite est connue. SE M. Alpha Oumar KONARE , Premier Président démocratiquement élu , après deux mandats à la tête du pays, a passé le témoin à SE M. Amadou Toumani TOURE . Certes que AOK a posé des jalons d’un pays démocratique , il a échoué là où il devait réussir : l’eduction , j’allais dire l’avenir du Mali. Enseignant de formation, AOK n’a pas pu insuffler dans ce secteur vital les conditions indispensables pour l’emergence de l’enseignement qui est devenue plus médiocre que sous le régime dit dictatorial du GMT. Il est parti laissant le pays dans un marasme éducatif . Au lieu de boster le pays dans une dynamique éducative , le Mali a régressé dans ce domaine . C’edt bien sous AOK que les fonctionnaires se sont spécialisés dans le domaine de la corruption. Ainsi le pays a commencé à enregistrer des fonctionnaires milliardaires . Par crainte de voir l’armee faire irruption sur la scène politique , il a démantelé l’outil de défense espérant que l’armee n’avait plus sa place dans le pays. Par sa stratégie , il est parvenu à instaurer la paix dans l’ensemble du pays. ATT l’homme du 26 Mars 1991. Il est venu , à fait ses deux mandats. Malheurement pour lui, il a été chassé du pouvoir par une junte militaire à la suite d’une mutinerie qui s’est transformée en un coup d’Etat . Une nouvelle transition a vu le jour . Constitutionnellement à la suite des négociations avec la CEDEAO, la junte militaire cède le pouvoir aux civils. Le PR Dioncounda TRAORE préside aux destinées du pays. Il organise des élections présidentielles et législatives avec l’appui de la Communauté internationale . SE M. Ibrahim Boubacar KEITA , a été élu à la soviétique Predident de la République . Le pays reprend la vie normale avec beaucoup d’espoir compte tenu de la personnalité de l’homme qui était dans les hautes sphères de l’Etat depuis 1992. Les promesses de campagne n’ont pas été suivi d’effet . L’impatience commence à gagner le pays. A son détriment , le peuple a compris qu’IBK n’etait pas le bon choix. Pour avoir un second mandat, il accepte de pactiser même avec les diables . Depuis plus de 6 mois passés dans son deuxième et dernier mandat, IBK a le dos au mur , le peuple vit dans la piscause , les victimes par jour se sont multipliées par 20. C’est la tristesse et la desolation . C’est sous IBK que le Mali a connu les moments les plus difficiles . En plus du problème de la rébellion , de djihadistes , le centre du pays a connu des violrnces intercommunautaires . Pour des engagements n’ont tenus, l’homme à perdu presque tous ses alliés , tant à l’interieur qu’a l’exterieur du pays. Il est isolé le dos au mur, Ainsi , le pays est tombé dans l’impasse.
Les LA$¢ARÐ$ se plaignent de se faire trop controler c’est parce qu’ils sont un peu trop souvent dehors surtout on l’a vu avec le confinement non respecté par ces derniers!
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