Gestion par tâtonnement d’un président budgétivore: Le Mali va de catastrophes en catastrophes !

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Ibrahim Boubacar Keïta, Président de la République du Mali

Depuis l’élection d’Ibrahim Boubacar Kéita –IBK- à la tête de la Magistrature suprême, le Mali va de catastrophes en catastrophes. Non seulement, il n’a jusqu’à présent pas été à la hauteur, pire il ne cesse de tâtonner.

Après l’échec du processus de révision constitutionnelle, une autre humiliation attend le régime d’IBK s’il prétend à un second quinquennat. Ses chances de réélection sont anéanties s’il devait y avoir une élection présidentielle en toute transparence en 2018. Parce que tout simplement, le peuple qui l’a plébiscité en 2013 avec un score jamais égalé de 77% de suffrage, regrette aujourd’hui de l’avoir choisi. Après quatre années passées de gestion, le constat est amer : rien n’a changé le taux de chômage va crescendo chaque jour. Les populations croupissent sous le poids de la misère. Les enfants du nord et du centre du pays n’ont plus droit à l’éducation à cause de la fermeture des écoles dans ces zones. L’injustice a pris de l’ascenseur, les droits humains sont foulés aux pieds par un Etat policier. La question sécuritaire principalement pour laquelle IBK a été élu, s’embrase au jour le jour.  A cause de sa gestion solitaire et familiale du pouvoir, le Mandé Mansa a perdu presque tous ses soutiens. Beaucoup de personnes censées lui donner un coup de main ont décidé de sauter de son train et d’en emprunter un autre. La première grosse erreur du président IBK , selon un observateur bien averti a été de s’éloigner de son pays au moment où il avait le plus besoin de lui. En effet, IBK a entrepris plus de 300 voyages à l’extérieur du pays. Ces multiples voyages très coûteux pour le trésor public l’ont conduit dans beaucoup de pays dont certains n’ont eu aucune retombée pour le Mali. En plus, sous IBK la corruption a touché de nombreux domaines. Les Maliens de tous bords, y compris certains de  ses faux amis, présents au sein de la convention de la majorité présidentielle, désabusés, l’attendent au tournant pour le renvoyer à la retraite lors de la présidentielle à venir. Car, ils sont tous d’accord que le ‘’Kankélétigui’’ devenu ‘’Kantiamantigui’’ n’est pas celui qui sortira le Mali de l’ornière.

Un président au goût démesuré pour le luxe

IBK est un homme qui aime trop le luxe. Connu pour ses dépenses excessives, il coûte énormément aux pauvres contribuables maliens. En ces moments où les temps sont vraiment durs pour les maliens, l’argent se fait rare, les caisses et les poches sont vides, l’immense dette intérieure qui avoisine les 200 milliards n’est toujours pas résorbée et les entreprises végètent faute de liquidité. Pis, que dire du train de vie de l’État, du budget de la présidence en augmentation continue (9,3 milliards de francs CFA en 2014 ; 16 milliards en 2015 ; 19,3 milliards en 2016 ; 23,5 milliards en 2017….).

On se souvient qu’IBK, lors de la campagne présidentielle a promis à l‘ensemble des Maliens « le Mali d’abord » mais la famille et les intimes vivent tous aujourd’hui sur le dos de l’État au nom de « la famille d’abord ».

Le tapis rouge que le peuple lui a déroulé en 2013, il n’a pas su bien gérer cet acquis pour se faire une nouvelle santé en 2018. IBK est un homme budgétivore qui s’offre le luxe au moment où le Mali s’appauvrit de plus en plus. Alors faut-il le garder encore au pouvoir ou le faire  partir ? Cette décision  appartient au peuple malien, il décidera au mois de juillet prochain.

La Rédaction

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6 COMMENTAIRES

  1. EN TOUT CAS SI LE PRÉSIDENT IBK EST RÉÉLU CE NE SERAIT PAS GRÂCE À VOUS FAKROU BOUARÉ ALIAS FB. JE NE DOUTE PAS QU’IL COMPTE SUR VOUS ET VOS SEMBLABLES. MAIS VOYEZ-VOUS, FAKROU BOUARÉ ALIAS FB, VOUS DEVEZ ÊTRE LE PLUS PARESSEUX DE TOUS LES « GRIOTS » ET AUTRES LAUDATEURS, DU MOINS INTELLECTUELLEMENT.
    UN SEUL EXEMPLE POUR ILLUSTRER MON PROPOS. CE POST QUE VOUS VENEZ DE BALANCER, POUR LA ÉNIÈME FOIS DATE D’AU MOINS UN AN. VOUS MÊME VOUS Y SOUTENEZ QUE LE PRÉSIDENT « IBK EST LÀ POUR 6 ANS ENCORE ». JE SAIS QUE VOUS SAVEZ COMPTER. MAIS VOUS NE POUVEZ PAS VOUS DÉPARTIR DE VOTRE PARESSE INTELLECTUELLE ENCORE MOINS DE VOTRE FÂCHEUSE TENDANCE À BALANCER DU COPIER-COLLER DE VOS PLATS A PEINE RÉCHAUFFÉS, SUR TOUT CE QUI BOUGE ET QUI EST RELATIF AU PRÉSIDENT IBK.
    IL EST TEMPS DE VOUS REMUER SI VOUS VOULEZ ÊTRE UTILE ET LISEZ LES ARTICLES POUR ÊTRE SÛR QUE CE N’EST PAS TOUJOURS DES CRITIQUES.
    SURTOUT RELISEZ VOS POSTS AVANT DE LES BALANCER.
    SERAIT CE TROP VOUS DEMANDER D’OUBLIER VOTRE BASE DE DONNÉES DE POSTS PASSE PARTOUT ET PRÊTS À « L’EMPLOI »??

  2. Un président au goût démesuré pour le luxe, c’est le meilleur qualificatif. IBK vit en déphasage avec sa population, à peine certaines familles mangent deux repas par jour. Le sac de 50 kg de riz peut être céder entre 8.000 et 10.000 francs CFA. Mais IBK et sa famille sont en train d’accaparer des terres pour construire des maisons, des hôtels, domicilier des milliards dans des comptes en banques et boire du whisky dernier cri. Que les maliens meurent de faim, ce n’est pas son problème. Dieu voit tout et au bon moment la sentence tombera comme un couperet. INCHALLAH

  3. Alors faut-il le garder encore au pouvoir ou le faire partir ? Cette question ne se pose plus à ce stade. Il doit partir obligatoirement par les urnes ou par la force.

  4. Alors faut-il le garder encore au pouvoir ou le faire partir ? Cette décision appartient au peuple malien, il décidera au mois de juillet prochain.

  5. DE GRACE ! DANS UN PAYS OU LE VOL EST DEVENU LEGAL, QUI EST-CE QUI PEUT EN VOULOIR AU PRESIDENT DE CE PAYS. LES GENS L’ONT VOTE POUR POUVOIR SE FAIRE LA POCHE. DONC IL EST PRATIQUEMENT IMPOSSIBLE DE METTRE SUBITEMENT FIN A CELA.

  6. Vous allez dire autre chose dans ce pays. Les mensonges et autres diffamations n’ont pas ternis l’image de ce cet grand homme d’Etat. Le slogan le Mali d’abord a tout son sens et c’est d’ailleurs dans son application que le président IBK s’est fait beaucoup d’ennemis. La gestion consensuelle est terminée et place au travail pour sortir le pays du gouffre dans lequel cette gestion consensuelle du pouvoir durant 20 ans l’a mis. Ce qui est certain c’est que le président IBK est là et cela jusqu’en 2023.

    Sacré IBK. Il est fascinant ce président. Cela fait quatre ans qu’il est à la tête de ce pays. Et cela fait quatre ans que ces détracteurs veulent lui gâcher son pouvoir pour espérer monter à koulouba car 2018 il sera réélu sans problème. Ce qu’on a à leur dire c’est de prendre leur mal en patience car le président IBK est là pour encore 6 ans. Les jaloux quitteront ce pays.

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