Lors du premier conseil des ministres, le mercredi 16 avril, du nouveau gouvernement dirigé par Moussa Mara, celui-ci a reçu des instructions du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Parmi ces instructions, une a retenu l’attention de l’opinion. IBK a instruit à Mara de «sillonner le pays, afin de toucher du doigt les préoccupations des populations».
Cette instruction présidentielle impose deux remarques de taille :
Première remarque : le président IBK, élu en juillet 2013, semble ignorer à présent «les préoccupations» des Maliens. Demander au premier ministre de « sillonner» maintenant le pays, signifie qu’on est loin, très loin de sortir de l’auberge. Sacré IBK ! Lui qui nous promettait de posséder des remèdes miracle à tous nos maux.
Deuxième remarque ou le côté cocasse de la même instruction (qui ne doit nullement faire rire), c’est que la terre (l’intérieur du Mali) est désormais confiée à Mara, alors que le président Keïta lui-même n’y a effectué que deux petits déplacements (contraignants ?), à Markacoungo et à Mopti. Le chef de l’Etat, c’est vrai, a un agenda international si chargé qu’il n’a jamais eu le temps de s’occuper des vraies préoccupations des Maliens. Et le chef de l’Etat n’est pas prêt à…redescendre sur terre après une cinquantaine de voyages à l’étranger, en 7 mois. Surtout qu’un avion a été acquis pour ses déplacements. Alors, notre président (à 68 ans) est bien parti pour réaliser le tour du monde. Mais le «Mali d’abord » se réalise aussi bien dans les airs que sur terre, non ? Évidemment ! A chacun d’être désormais dans son rôle. Ne soyez guère surpris de rencontrer Mara dans une Sotrama entre Nioro du Sahel et Béma, alors que son patron, lui, est constamment dans son Boeing…entre Dakar, Fès ou Marseille. Sacré IBK !
La Rédaction
Il est tps que notre president descende sur terre pr mieux diagnostquer le probleme de tt les maliens.Les maliens ont vote pr lui de Kayes a Sikasso de Kidal a segou le pdt doit aller a la rencontre de sa population et laisser le PM faire certaine voyage a sa place
Un chef de famille toujours en dehors de sa famille surement il fuit les problèmes nous avons compris c’est une manière de fuir les problèmes du pays laisser Magellan faire son tour du monde les problèmes ne dorment pas ne mangent pas seulement les non voyageurs qui l’hébergent
Laissez le ; les rebelles vont le faire descendre sur terre!
Cher Président on ne gère pas un pays par procuration.
Quelle honte pour un président qui ne connais pas les problèmes de son pays
Il faudra au chef de l’État se montrer fort, à la fois décideur et arbitre, suffisamment souple à l’égard des Touaregs pour leur expliquer les bienfaits d’une décentralisation tout en faisant preuve de fermeté afin qu’ils renoncent à leurs rêves d’autonomie et au drapeau de l’Azawad.
Il devra voyager pour réinstaller le Mali sur la scène internationale et être présent à Bamako, attentif au moindre détail. Sans oublier qu’à l’issue de son mandat, en 2018, c’est sur ses résultats dans la lutte contre la pauvreté, qui touche six Maliens sur dix, qu’il sera avant tout jugé.
Cela fait vingt ans que l’ancien Premier ministre se prépare à monter sur le ring. À lui de démontrer que ses compatriotes ont eu raison de tout miser sur lui.
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