Gestion du pouvoir : IBK dans l’étau de la mauvaise gouvernance

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Les choses se compliquent davantage pour le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. En plus des négociations de paix qui semblent stagner plus qu’elles n’avancent et la tension entre lui et les partenaires techniques et financiers relative à sa mauvaise gouvernance financière, voilà qu’il doit faire face à un front social en ébullition.

 

 

Résolution de la crise du septentrion : Ladji Bourama perd les pédales ?
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta

Arrivé il y a près de douze mois à la tête d’un pays presque dévasté par la rébellion et le terrorisme dans sa partie septentrionale, Ibrahim Boubacar Keïta semble être pris au piège par sa propre façon de gérer les problèmes du pays.  Aux négociations qui ne semblent pas réellement progresser viennent s’ajouter les révoltes d’un front social longtemps minimisé par le nouveau pouvoir qui manque de constance sur plusieurs dossiers brûlants.

En effet, la seule chose constante dans la gestion du pouvoir actuel est son manque de constance. Et, ce qui est sûr, jamais un pouvoir au Mali n’a fait l’objet d’autant de critiques plus acerbes les unes que les autres. Déjà au mois d’octobre 2013, soit à moins de deux mois de sa prise de fonction, celles-ci avaient commencé à fuser de tous les côtés et la crédibilité du président commençait à être mise en doute par les électeurs qui venaient de l’élire dans leur grande majorité (près de 80%).

 

 

Lequel doute sera confirmé plus tard par l’élection de son fils Karim à l’Assemblée nationale, qui plus est à la tête de la Commission Sécurité et Défense de l’Hémicycle tandis que plusieurs membres de la famille ou belle-famille du président se verront propulsés à des postes juteux dans le gouvernement ou d’autres secteurs de l’administration de l’Etat. Ce qui a donné le sentiment à tous que le Mali n’est pas près de sortir de la mauvaise gouvernance qui l’a conduit aux évènements tragiques de 2012.

 

 

Cette mauvaise gouvernance a atteint son comble lorsque le président trouva que l’ancien avion utilisé pendant dix ans par présidents ATT et par Dioncounda Traoré sous la transition n’était pas assez confortable pour lui et est allé jusqu’à s’offrir un autre à près de 20 milliards de FCFA pour ses interminables voyages dont les Maliens attendent toujours le premier fruit.

 

 

Tergiversations autour des négociations

Il a fallu un peu moins d’une année aux nouvelles autorités pour faire un premier pas dans ce qui était quand même la priorité absolue. Il s’agit bien là des négociations devant permettre de ramener la paix et la sécurité dans le pays. Devant être entamés 60 jours après la mise en place du nouveau gouvernement (cf. article 20 de l’Accord de Ouagadougou), les pourparlers ont mis du temps à s’enclencher. Et pour cause : le président se sentait trop fier pour s’asseoir autour d’une même table que les groupes armés. Ce qui explique l’assaut sur Kidal le 21 mai 2014 marqué hélas par la défaite d’une armée encore mal organisée du fait de la piètre politique du gouvernement. Quelques heures après la tragique opération (froide exécution de six administrateurs de l’Etat et de  plusieurs civils), le gouvernement dégage toute sa responsabilité en indexant l’autorité militaire. Il lui a manqué, encore une fois, la constance. On n’arrive pas à imaginer comment une armée de surcroit dans un pays en guerre comme le Mali peut s’aventurer dans une attaque d’une telle envergure sans l’ordre de son Chef suprême.

 

 

Quant à la résolution définitive de la crise à travers des pourparlers inclusifs entre les belligérants, IBK montre encore son inconstance. Il écarte la médiation de la CEDEAO au profit de l’Algérie dont les Maliens n’ont pas bon souvenir (tous les accords signés sous sa médiation n’ayant pas mis fin aux rébellions récurrentes). C’est bien pourquoi ils sont, cette fois-ci, très attentifs à ce qui va se passer à Alger dans les prochaines semaines (les discussions sur le fond débutent ce 1er septembre, si les négociations ne font pas l’objet d’un nouveau report pour des raisons que le gouvernement s’abstiendra d’énoncer).

 

 

Le front social en ébullition

Comme en témoigne la récente grève générale initiée par la centrale syndicale UNTM (Union nationale des Travailleurs du Mali), la mauvaise gouvernance a atteint son paroxysme dans ce pays où toutes les couches de la société crient à la mauvaise foi du gouvernement pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. C’est, du reste, la raison principale qui a poussé l’UNTM à observer une grève de 48 heures les 21 et 22 août dernier. Cette grève, qui a été un franc succès pour les syndicalistes à travers la paralysie quasi-totale de tous les services publics, parapublics et privés, est un signal fort à l’endroit du pouvoir de Bamako.

 

 

Un signal fort pour attirer l’attention d’un gouvernement qui a longtemps minimisé les doléances soumises à lui par le bureau exécutif de l’UNTM. Depuis une année qu’il est en place, le gouvernement n’a pas jugé utile de rencontrer ne serait ce qu’une fois l’UNTM, alors que même les rappeurs ont été reçus à la Primature. La centrale a compris que les nouvelles autorités n’ont aucune considération pour elle. Reste à savoir si elles vont se ressaisir et apporter des solutions aux revendications posées. Car en plus de l’UNTM, d’autres centrales et syndicats observeront bientôt des jours de grève. C’est le cas de celui de l’enseignement supérieur (SNESUP) à propos d’arriérés dûs ou encore du Groupement des Commerçants concernant les mesures que la douane veut appliquer pour faire face aux besoins pressants d’argent du gouvernement privé des subsides du FMI et d’autres bailleurs précisément pour mauvaise gestion des fonds publics. Du moins jusqu’en septembre prochain, en espérant que l’audit en cours par le Bureau du Vérificateur Général (BVG) de différents marchés passés récemment lui sera favorable.

 

 

Dans le cas contraire, les Maliens devront s’attendre à des jours bien plus difficiles qu’actuellement.

 

 

Aboubacar DICKO

 

Commentaires via Facebook :

20 COMMENTAIRES

  1. KASSIN …..définitivement , COCO te classe dans la catégorie “MAUVAISSHOMME ” !!!!!!!!!!! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    …..parce que je suis pret à parier que tu as rigolé en lisant que :

    Anfilila
    il y a 2 heures
    Les Bamakois ont trouvé une nouvelle manière de protester contre les autorités. Les populations de la Commune II ont déversé dans les rues des différents quartiers leurs ordures. Sur toutes les routes et rues principales la voie goudronnée a été couverte d’ordures. Les populations sont remontées contre les autorités communales. – Source : Le Reporter

    ….BON …..MOI AUSSI J AI RIGOLÉ !
    https://www.facebook.com/pages/Anfilila/721033794637587

  2. Maliweb, pourquoi avez-vous censure’ ma reponse a’ Guindeba? J’espere que ce n’est pas la phrase relative a’ la privatisation sauvage de l’Office du Niger qui a mecontente’!!!!
    ALLAH KA BE’ SON HAKILI GNOUMAN NA!!!

    • Tu ne peux rien espérer : Tout le monde a compris sur Maliweb , suite aux révélations que tu as fait , que tu étais sujet à des problèmes de coagulation coté “pissette” …Es tu certain que c’est la phrase relative a la privatisation sauvage de l’Office du Niger qui aurait pu mécontenter ? …. tu accuses tout le monde de t’en vouloir régulièrement ….mais est ce que tu n’aurais pas sorti une nouvelle salade , justement , au sujet de tes problèmes de “coagulation ” ? ? ? ? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      Bon ….sur le coup de ta censure ….je ne suis pas dedans …parce que moi , plus un auto-certfifié coagulé en rajoute , plus je rigole !
      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  3. Une partie des terres irrigables sera utilise’e pour les cultures vivrieres et l’autre partie pour les cultures commerciales.Les financements de l’exploitation des terres viendront de l’etat et des compagnies etrangeres MAIS AUCUNE COMPAGNIE ETRANGERE NE PEUT LOUER LES TERRES IRRIGABLES POUR UNE PERIODE DE PLUS DE 10 ANS! LE CONTRAT DOIT ETRE RENOUVELLE’ TOUS LES 10 ANS SI CELA EST NECESSAIRE!
    Un fonds d’insertion a’ la vie active doit etre cree’ pour former les chomeurs pour les besoins du marche’ de l’emploi et/ou leur permettre d’avoir les fonds necessaires pour creer leurs propres entreprises. Les fonds prete’s seront rembourse’s avec un taux d’interet. Les banques locales,les patronat malien et l’etat collaboreront ensemble pour la mise en place de ce fonds.
    MES AMIS,JE NE FAIS QUE BALANCER DES IDE’ES ICI. Une bonne equipe peut avoir des ide’es mille fois meilleures! LES SOLUTIONS EXISTENT ET IL FAUT LES UTILISER! NOS MANIERES RIGIDES DE PENSER NOUS EMPECHENT D’AVANCER RAPIDEMENT.

  4. Je constate deux problèmes majeurs, un de l’intérieur, l’autre de l’extérieur.
    Une mauvaise gouvernance, qui ne date pas d’aujourd’hui pour laquelle un prise de conscience globale et un changement de mentalité sont nécessaires. Réduire le train de vie des dirigeants, renforcer et appliquer rigoureusement les lois dans tous les domaines, améliorer les sources de revenu de l’état. Pour cela, recenser avec sérieux toutes les personnes, tous les biens matériels et immatériels, mobiliers et immobiliers. INFORMATISER l’administration, ce n’est pas hors portée, c’est d’ailleurs une des choses les moins chères de nos jours si on le fait avec honnêteté. Instaurer la déclaration annuelle de revenu pour toutes les personnes actives. Instaurer le système de reçu et facture pour tous les grands commerçants, réglementer les sorties d’argents vers l’extérieur. Accepter de travailler avec les moyens de bord pour assurer au moins l’auto suffisance alimentaire (la terre est a notre portée immédiate….

    • …), outiller, mobiliser le jeune (les vrais travailleurs) pour qu’ils acceptent de travailler dans les secteurs primaires et secondaires. Dieu nous a donnée gracieusement des terres à limage de l’ON. On n’ira nulle part avec l’aide des autres, le vol, l’injustice, l’anarchie,…
      Face à l’extérieur, on a un seul choix qui mène un bonheur du peuple : l’Unité, la primauté du bien collectif sur les choses personnelles.
      Je constate que les gens ne comprennent par l’interrelation qui existe entre plusieurs maux. On voit seulement les choses dans leur singularité, et on se focalise dessus avec énergie, oubliant ainsi les paramètres globaux. Cela nous mène à la distraction, à la perte de temps et à l’affaiblissement.
      Maliens de l’extérieur et maliens de l’intérieur doivent impérativement échanger et travailler ensemble. Ne nous voilons pas la face, de l’intérieur seul, on ne pourra rien face au monde du 21e s. Ne pas voir seulement le coté apport financier de la diaspora. Je vous remercie.

      • Je comprends parfaitement ce que vous dites. Nous sommes dans un monde ou’ tout est lie’!!! RIEN QU’EN REGARDANT TA FACTURE DU TELPHONE/INTERNET ET AUTRES MOYENS MODERNES DE COMMUNICATION, TU PEUX FACILEMENT CONSTATER QU’IL FAUT ALLER AU-DELA DU SECTEUR PRIMAIRE ET SECONDAIRE! NOUS AVONS BESOIN DE TOUS LES SECTEURS CAR TOUT EST A’ DEVELOPPER CHEZ NOUS!!!
        Je ne sais pas que vous dire des terres de l’office du Niger? IL Y A EU UNE PRIVATISATION SAUVAGE QUI A FAIT PERDRE UNE BONNE PARTIE DE NOS TERRES. QUAND ON LOUE UNE TERRE POUR UNE PERIODE DE 20 A’ 50 ANS, EST-CE QU’ELLE VOUS APPARTIENT? I DOUBT IT!PEUT-ETRE A’ MES ENFANTS S’ILS SONT PLUS INTELLIGENTS QUE MOI!
        JE SUIS ENTIEREMENT D’ACCORD AVEC VOUS QU’IL FAUT IMPERATIVEMENT REVENIR A’ L’ESPRIT DE LA SOLIDARITE’ COMMUNAUTAIRE QUI A FAIT LA FORCE DE NOS SOCIETE’S. Malheureusement,aujourd’hui nous avons la CULTURE DU BE’ KO IYERE’! ON S’EN MOQUE DU BIEN ETRE COMMUN! C’EST BIEN TRISTE! NOS MANIERES DE PENSER NOUS DETRUISENT.CHANGEONS LES!

    • Mr. Guindeba, j’apprecie bien ton commentaire, le malien X a toujours eu la notion de sceaux metiers dans sa tete, malheureusement, je ne peux en dire plus. Un president gueu-lard avec sa click de mer-deux qui sont entrain le sang de son peuple par divers actes et qui Nous viennent avec des salades et des belles paroles pour aveugler et rendre sourd le peuple, NOUS EN VOULONS PAS, NOUS EN VOULONS PLUS.
      Quelle deception, il serait mieux qu’il la ferme. De tout cas facon je n’ai ete pour ce ladji kabakoh.

  5. La construction des grandes insfrastructures comme les routes, doit relever du domaine de l’etat. ses financements viendront des transporteurs et des citoyennes et des citoyens. L’aide etrangere egalement sera la bienvenue a’ condition que les taux d’interets soient 0% et que les bailleurs ne tentent pas d’etre les proprietaires desdites infrastructure. Le Mali peut regarder du cote’ des riches pays comme l’Arabie Saoudite, le Koweit et les Emirats.
    Chaque ville et chaque village malien peuvent etre dote’s d’une compagnie d’eau et d’electricite’. Les habitants de la ville ou du village chargeront un conseil d’administration pour determiner le prix de l’eau et de l’electricite’. On tiendra compte de ceux qui n’ont pas de moyen financier!
    Le secteur prive’s sera charge’ de creer des grands centres commerciaux.
    La cooperation internationale sera utilise’e pour le developpement du telephone et de l’internet partout au Mali.(a’ suivre)

  6. Kassin, j’ai lu votre post. Je tends a’ croire que ce que vous demandez est faisable mais a’ condition de changer les structures actuelles de la maniere suivante:
    1- Chaque region malienne doit avoir la possibilite’ d’elire son gouverneur et son parlement.
    2- Faire de l’education la responsabilite’ de chaque region. Nous pouvons etudier la possibilite’ de financer le secteur de l’education en nous basant sur l’experience americaine. Certains fonds viendront de l’etat et d’autres viendront de la region et de la ville ou’ l’etablissement scolaire se trouve.
    Chaque region malienne doit avoir sa propre universite’. Les fonds viendront de l’etat. La cooperation internationale egalement peut etre utilise’e pour avoir des branches des grandes universite’s etrangeres dans certaines villes maliennes. Par exemple, American University peut avoir un campus a’ Bamako. on peut cooperer avec les pays arabes pour avoir une universite’ des Sciences religieuses a’ Tombouctou. (a’ suivre)

  7. KASSIN si tu POUVAIS accompagner tes propositions par des moyens concrets je dit bien concret par lesquels IBK ET MARA peuvent passer pour avoir de l’argent et réaliser tout ce que tu vient d’enumerer avant 2018 . Ce serait un acte grandiose qui tu aura fait pour aider le mali et les maliens

  8. Jamais depuis 1960 on a vu au Mali un regime aussi corrompu, nepotiste et incompetent que celui d’IBK. IBK degages.

  9. on a confiance à vous IBK et à ton gouvernement on te souhaite bonne chance pour un Mali émergent

  10. C’est vous les journalistes qui sont l’ennemi numéro un du pays. C’est vous les journalistes qui ont conduit ATT au même erreur sinon comment s’en prendre à un président qui exerce ces fonction plus d’un an. Arrêtez les bla bla et construction ensemble un Mali digne à son nom. 🙄 🙄 8)

  11. ALERTE ENLÈVEMENT NUMÉRIQUE!

    Luis Camara De FUNÈS, ministre de la connerie numérique, grand amuseur de la galerie et du blogosphère, est perdu sur la toile.

    Twitter, Facebook, Facedakar et Facebamako, lancent conjointement cet avis de recherche à l’attention de tous les “Hassidis”, les “jaloux”, les “méchants”, les “hypocrites”, les “aigris” qui n’auraient pas maigri à temps et qui auraient fait maigrir le grand amuseur public, de se joindre au mouvement “Ice Tweets Challenge” afin de retrouver ce Charlot en vadrouille.

    #Charlotmaigri
    @charlotdisparu
    Groupe FaceDakar: Numerique.connerie.com

  12. Le nomine Mara et IBK

    Ça commence à bien faire, l’eau glacée continue son petit bonhomme de chemin sur la tête des stars dans l'”Ice Bucket Challenge” comme la misère et la grande pauvreté rongent crûment les maliens dans le “Hot Buthtub Governance”.

    À cause de la crise dite du nord, dont le pays traine comme un boulet, les maliens observent une nette stagnation voire une régression dans presque tous les domaines de la vie en société.

    Il y a comme une certaine aisance des dirigeants à se cacher derrière une satanée crise pour ne rien faire dans le pays ou justifier leur scandaleuse inaction à la tête de notre pays.

    Et ça commence à bien faire car les travailleurs se réveillent d’un long coma métabolique et réclament des comptes et des sous aux dirigeants.

    L’éducation, la santé, l’emploi, le pouvoir d’achat, les infrastructures économique et sociales, l’environnement, les réformes économiques et sociales, le bien être général, connaissent une nette régression dans le pays dirigé par IBK.

    Mais cela tranche radicalement avec le luxe clinquant et insolent qu’IBK et Mara s’arrogent le droit eux mêmes avec leurs familles et leurs proches.

    Un avion à 21 milliards (20 milliards selon Moussa Mara pour l’achat et 1 milliard pour l’entretien ou la saisie de l’avion aux États-Unis selon le journal le Sphinx) , des motos pour probablement près de 800 millions, des maisons privées rénovées aux frais du contribuables, des marchés publics de plus de 100 milliards passés de gré à gré sans aucun contrôle d’aucune structure de contrôle du pays, c’est sûr qu’il ne restera plus rien pour construire le pays ou soulager la misère des masses populaires.

    Avant que ça ne soit trop tard, je NOMINE donc IBK et MARA pour les travaux suivants À RÉALISER AVANT DÉBUT 2018:

    -Construction et équipement de 5 nouvelles universités (dont 3 dans les régions) avec bibliothèques, laboratoires et centres de recherches ultra modernes pouvant accueillir 300000 étudiants;

    -Construction et équipement de 50 nouveaux lycées (dont 40 dans les régions)

    – Construction et équipement de 500 écoles primaires et d’établissements préscolaires (dont 450 dans les régions)

    -Construction et équipement de 5 nouveaux hôpitaux ultramodernes (3 dans les régions) avec scanner, IRM, chirurgie cardiaque, réanimation chirurgicale, neurologie, urologie, orthopédie, gynécologie, et centres de recherche sur les maladies tropicales et le cancer

    -Formation de 200000 médecins généralistes et de 100000 médecins spécialistes et de 25000 professeurs en médecine.

    -Formation de 50000 maîtres de l’enseignement fondamental, 20000 professeurs de l’enseignement secondaire et 10000 autres de enseignement supérieur.

    -Formation continue de 30000 fonctionnaires, 100000 agriculteurs, 20000 éleveurs, 10000 commerçants, 1000 forgerons, 800 tisserands, 5000 pêcheurs, 20000 artisans, 10000 étalagistes, 50000 femmes rurales, 100000 femmes urbaines et 100000 jeunes déscolarisés dans des métiers de qualification.

    – Construction et équipement de 50 nouveaux centres de santé communautaires et de 25 nouveaux centres de santé de référence.

    -Construction de 5000 km de nouvelles routes goudronnées (dont une autoroute Bamako-Sikasso-Zégoua-Frontière Ivoirienne et une autoroute Ségou-Mopti), entretien et réhabilitation de 5000 km d’anciennes routes goudronnées (dont la route Bamako-Gao) et construction de 8000 km de pistes rurales.

    -Électrification et adduction d’eau potable de 300 villages et localités supplémentaires du pays.

    -Extention 50% du réseau actuel d’électricité et d’eau potable et de 200% du réseau actuel de téléphone et d’internet de Bamako et de toutes les capitales régionales et les chefs lieux de cercles de 50%

    -Aménagement de 100000 ha supplémentaires de terre irrigable dans l’office du Niger à Ségou et 100000 ha dans les autres bassins irrigables du pays.

    -Construction de 5 nouvelles zones industrielles (dont 2 dans les régions) et multiplication de la production industrielle du pays par 300%.

    -Création de 400000 emplois jeunes (privés et publics)

    -Augmentation du pouvoir d’achat de 50% des maliens

    -Construction et équipement de 5 nouveaux centres commerciaux ultra modernes

    – Aménagement et couverture de 4000 km de système d’égout et d’écoulement d’eau usées dans les grandes villes et bitumage de 2000 km de rue dans les villes

    -Reboisement et/ou protection de 50000 ha de forêts, de bosquets ou d’espaces verts

    -Protection de 100 espèces animales en voie de disparition ou menacées de l’être.

    -Renouvèlement du parc auto des transports public urbain et interurbain et du parc de bateau de navigation de la Comanav

    -Réfection des voies et renouvèlement des voitures et locomotives de la compagnie ferroviaire et début des travaux des chemins de fer Bamako Office du Niger.

    -Obtention d’un taux de croissance économique annuel du pays de 9%

    Voila, comme cela si vous arrivez à faire ça, vous aurez mérité votre avion et vos motos.

    Wa salam!

      • KASSIN tu nous raconte du n’importe quoi, on sent que tu es très loin des réalités avec tes thèses de macro économies qui font pas rêver nous les maliens moyens, met toi a notre niveau développe nous des choses simples quantifiables et précis qui soit a la portée d’un état comme le mali, la neige commence a te peser vient un peu au soleil

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