Gestion du pouvoir : IBK face à quatre équations

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Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK
Le president malien Ibrahim Boubacar Keita, dit IBK

Le président de la République, dans le cadre de la gestion des affaires publiques, est, aujourd’hui, entre quatre grandes équations : le développement économique du pays, la lutte contre l’insécurité, contre la corruption et la délinquance financière et la réconciliation. Comment concilier les quatre facteurs afin de donner une impulsion souhaitée au Mali ? C’est la question que l’on se pose, depuis quelque temps.

 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la tâche est ardue pour le nouveau pouvoir qui s’est installé à un moment critique de l’histoire du Mali. Quelques mois, après l’investiture officielle du président de la République, au sein de la population, on sent une sorte d’impatience par rapport aux actes posés par le président de la République et son premier gouvernement. Il faudra de la méthode dans la gestion des affaires publiques au Mali d’aujourd’hui. A l’évidence, il n’y a que des priorités. Etre dans la situation d’offensive sur plusieurs terrains à la fois, ce n’est pas facile, mais, il faut faire avec.

 

 

Les quatre équations posées, sont toutes liées. Dès lors qu’il est inefficace de mettre la charrue avant les bœufs, on comprend l’attentisme de certains compatriotes. La sécurité est en train de revenir dans les régions nord du pays. Mais, force est de constater qu’elle est fragile, en raison de l’impossibilité jusqu’ici de trouver les voies et moyens d’une gestion durable de la rébellion, du terrorisme et du djihadiste, dans les régions nord du pays.

 

Le président de la République, plus d’une fois, a réitéré sa détermination à traduire en actes concrets, le contenu des accords d’Ouagadougou. Cela impose le cantonnement et le désarmement progressif des groupes armés. A ce niveau, les attentes ne sont pas, tout à fait, comblées. Or, tous sont unanimes que sans paix et sécurité, il n’y a pas de développement. De même, la menace de l’insécurité, si résidentielle soit-elle, n’est pas favorable à la mise ne œuvre du programme de la commission dialogue – vérité – réconciliation.

 

 

En outre, la lutte contre la corruption et la délinquance financière, ne pourra atteindre sa vitesse de croisière sans la libération totale du territoire national et la mise en place effective des représentants de l’administration publique. Aussi, tous les efforts de développement seraient vains en dehors de la sécurité et d’une gestion rigoureuse des affaires publiques. Par ailleurs, chacune de ces équations, nécessite des investissements colossaux. Heureusement que le pays a bénéficié de financements importants pour faire face à tous les problèmes majeurs de préoccupation nationale.

 

 

Les nouvelles autorités du pays en sont à la phase ultime de la composition d’une équipe solide, dynamique, véritablement capable de relever les nombreux défis de l’heure car, il faut se lancer dans les processus devant aboutir à la résolution effective des équations posés. Le bien- être auquel les uns et les autres, aspirent, sera l’aboutissement de l’effort collectif. Pour ce faire, il faut un changement de mentalité et de comportement. Sans autorité de l’Etat malien, cela serait illusoire, de même, l’autorité en soi, n’est pas suffisante pour l’atteinte des objectifs visés. Tout doit être mis en œuvre pour traduire, en actes concrets, la vision présidentielle. Le Mali d’abord.

 

 

Au sortir des crises politiques et sécuritaires, le Mali a, aujourd’hui, une chance dont il doit profiter. Il s’agit de la solidarité internationale à sa faveur.

 

Sinaly

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3 COMMENTAIRES

  1. La lutte contre le corruption ne doit être impartial , IBK doit commencée par son fils ratée qui le conduira en enfer lui et son gouvernement , maudit soit le jour ou il est née .

  2. Bonjour,
    Le remaniement gouvernemental est obligatoire pour faire repartir, avec une nouveau impulsion, la machine économique et les pourparlers inclusifs.

    Comme vous le savez, le PM actuel, Oumar Tatam Ly, est membre du RPM, donc de la majorité au pouvoir et de la majorité à l’assemblée nationale.

    Donc, sachant qu’il est travailleur, compétent, méthodique, pragmatique et sérieux, pourquoi ne sera-t-il pas reconduit comme PM ?

    Certains parlent de gros calibres, respectables de partis politiques alliés au RPM, qui devront être intégrés dans le gouvernement ou que le Premier Ministre devra être choisi parmi eux ou parmi les cadres du RPM.

    Les gros calibres sont bien à la tête des partis politiques MAIS ne doivent pas forcement figurer dans le gouvernement.

    Le Président IBK connaissait les cadres du RPM bien avant, pourquoi, n’avait-il pas choisi un Premier Ministre parmi eux ?

    Pourquoi, était-il parti chercher Oumar Tatam Ly ?

    Aujourd’hui, que la confiance s’est établie entre eux, il le reconduira, sûrement. Et d’ailleurs, il l’avait annoncé à l’occasion des vœux du nouvel an.

    En fonction des compétences, Le poste du Premier Ministre et les postes ministériels devront être alloués mais pas forcement parce qu’on est gros calibre.

    Ce qui ne veut pas dire que les gros calibres ne sont pas compétents.

    Pour la promotion de l’excellence, soyons exigeants sur le choix de notre Premier Ministre et de nos ministres, l’avenir du pays en dépend.

    Des cadres compétents des partis politiques seront plus adaptés que les gros calibres.

    Ce qu’il faut, c’est la compétence, être travailleur et le dynamisme pour sortir le pays de la crise actuelle et le hisser au rang des grandes nations qui se sont prises en charge.

    Certains ministres du gouvernement actuel incarnent ces valeurs tels que: Le Premier Ministre (Oumar Tatam Ly), Zahabi Ould Sidi Mohamed, Ousmane Ag Rhissa, Cheick Oumar DIarrah, Soumaïla Boubeye Maïga.

    Ils doivent être reconduits.

    AU PLUS TRENTE MINISTRES DOIVENT ÊTRE DANS LE GOUVERNEMENT.

    Je lance un appel au Premier Ministre et au Président IBK à rechercher les compétences dans la société civile et parmi les cadres Maliens sans étiquette sans oublier la diaspora Malienne.

    Ne nous trompons pas, c’est eux qui permettront au Mali de s’en sortir durablement en mettant en avant l’intérêt général et le bien-être des Maliens.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com
    TEL au Mali : 78 73 14 61

  3. Il est vrais que toutes les 4équations soient importantes et nécessaire, mais il faut les priorisé, sinon tout les efforts du président serai vain. Comment est ce que vous voulez lutter contre la corruption et la délinquance financière sans pour autant toucher à l’essentiel qui est d’abord de revoir à la baisse le prix des denrhées de premières nécessités et à la hausse les salaires des travailleurs.
    Monsieur le président pour toutes choses il faut un préalables et cet préalable c’est bien sur ces différents elts cités.
    Bon courage.

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