Gestion du pouvoir exécutif: A qui le fauteuil du président de la transition?

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Faisant l’objet de chaudes discussions entre la CEDEAO, la société civile et le CNRDRE, la question relative au choix du président de la période transitoire inquiète plus d’un malien, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Désormais à cinq jours de la fin du mandat intérimaire du Pr. Dioncounda Traoré, personne ne sait quel sera le nouveau visage politique de notre pays. Les médiateurs de la CEDEAO, qui ont passé cinq jours de discussions avec les différents acteurs se sont quittés sur un échec.

De nos jours on le sait, les discussions dans différents lieux publics et de regroupements à travers le pays, la seule et principale question qui revient le plus fréquemment dans la bouche des maliens et surtout de ceux qui s’intéressent à la politique, est de savoir, qui va diriger la transition en tant que président de la république ? Surtout quand on sait que le mandat intérimaire du Pr. Dioncounda Traoré,  va prendre fin dans quelques jours plus précisément  le 22 mai prochain.

A ce jour, personne ne peut dire mot sur le nom du prochain président de la transition du Mali. Mais ce qui paraît peu probable, il pourrait bien être le chef de la junte. Selon différentes sources proches des instances dirigeantes du pays, le Capitaine Sanogo semblerait être le choix du CNRDRE, pour diriger la transition. Des tractations seraient mêmes en cours à différents niveaux, pour disent-ils, désigner le futur président de la transition au Mali. Selon de sources confirmées, le choix du Capitaine semble être privilégié par des militaires et une partie de la classe politique malienne (particulièrement l’ADR, le parti SADI, la centrale syndicale de la CSTM, entre autres) ; tandis que l’autre camp (notamment le FDR, le PACP Membre de l’ADPS) réfute toute gestion de pouvoir par les militaires.

Des médiateurs de la CEDEAO, notamment le burkinabé, Djibril Bassolé  et l’ivoirien, Adama Bictogo, après cinq jours de discussion chaude sont retournés le samedi dernier, dans leurs pays respectifs sans parvenir à un accord avec la classe politique, le CNDRE et la société civile. Avec l’échec de ses pourparlers, est-ce, allons assister à un nouveau bras de fer entre politiques et politiques d’une part et entre politiques et militaires d’autre part ? En cas d’un nouveau bras de fer au  Mali, cela arrangerait qui ? Eh bien, tout en sachant garder la raison, nous devrions avoir à l’esprit de part et d’autre que le Mali a besoin aujourd’hui de tous ses fils.

Pays des grands esprits : « Culturel, tolérance, sagesse, entraide, quiétude, paix et solidarité » le Mali, terre de Soundiata Kéïta ; Soumangourou Kanté ; Tièba et Babemba Traoré ; Bakary Koné dit Bakary Djan ; Da Monzon Diarra ; N’Golo Diarra ; Samory Touré ; Mamadou Tiéoulé Konaté ; Modibo Kéïta mérite-t-il un tel sort ?  Nous devrions aussi mettre en tête, que la situation actuelle dans notre pays n’est pas de savoir, qui ou qui devrait être le président de la Transition. Au vu de l’évolution des derniers évènements : politique, social, économique et militaire; nous devrions plutôt s’asseoir sur la même table, parler le même langage et chercher ensemble des solutions idoines, pour ensuite gérer cette crise.

Est-ce allons abandonner nos parents du nord dans les mains des  bandits armés et des terroristes et leurs alliés ? Nos principales préoccupations et occupations ne devraient-elles pas être  basées sur la reconquête du nord de notre pays   tout en laissant de côté ces querelles de gestion du pouvoir exécutif ? Il est grand temps, que les politiques et les militaires s’entendent pour de bon, et qu’ensuite l’on fasse de la reconquête du septentrion de notre pays, un vrai combat, celui d’unifier notre patrie, qui se trouve être meurtrie jusque dans la partie la plus intime de son existence.

Par Zhao Ahmed A. Bamba

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12 COMMENTAIRES

  1. Diomcounda est le président légitime du mali. mais s’il decide de demissionner il ne pourra être remplacé que par le nouveau président de l’assemblée nationale et toute autre proposition est illegitime et une trahison du peuple malien.

    • Le Nouveau président de l’assemblée Nationale comme président pour 40 jours pour faire quoi?Qu’elle utilité si ce n’est la figuration face aux problémes que nous traversons .

  2. La constitution confère au président par intérim une mission, les Maiens doivent se poser une question ou plsieurs.Cette mission a t-elle été accomplie ?pourquoi? avait -il les moyens en raison de la situation du pays?.Le législateur vise par les 40jours un objectif c’est à dire une situation saine après la vacance du pouvir.L’accord cadre n’a pas investi Dioncounda comme président mais la constitution par contre l’accord cadre lui a imposé un premire ministre alors que le choix du prémier ministre relèvait de son ressort.Il pouvait aussi crier que l’accord cadre a transgressé ses droits.Pour que le pays sorte de ce malaise il faut que chacun renonce à une partie de ses droits.Pour reclamer un droit il soi-mçeme être dans le cadre du droit, la cndre est dans le non droit et reclame des droits.On ne peut pas continuer dans cette situation qui n’a fait que trop durée.

  3. en partent a Abidjan a l a report il disais ke on va trouve une solution et ke sa personne ne serai pas un problem pr le mali et maintenant il a consulte son père adoftife et il change davier et ki peut joue un rôle pr la libération du nord depuis 10ans il pouvais libéré le nord avec att pourquoi il a pas fais honte a lui dioncouda et il change de vestes comme un caméléon

    • Oublions la question de personne.Jamais la situation du nord n’a connu d’aggravation comme maintenant et jusque là on parle de négociation.Il faut que les Maliens se mettent à l’évidence que nous sommes incapables à tous les points de vue:incapable de se mourrir ,de se soigner, de se défendre etc…Vous avez remarqué nos dirigeants ne font que quémander même pour payer nos fonctonnaires.Nous sommes même incapable de nous entendre c’est pourquoi on va voir les autres.

  4. La constitution confère auxprésident par intérim une mission, les Maiens doivent se poser une question ou plsieurs.Cette mission a t-elle été accomplie ?pourquoi? avait -il les moyens en raison de la situation du pays?.Le législateur vise par les 40jours un objectif c’est à dire une situation saine après la vacance du pouvir.L’accord cadre n’a pas investi Dioncounda comme président mais la constitution par contre l’accord cadre lui a imposé un premire ministre alors que le choix du prémier ministre relèvait de son ressort.Il pouvait aussi crier que l’accord cadre a transgressé ses droits.Pour que le pays sorte de ce malaise il faut que chacun renonce à une partie de ses droits.Pour reclamer un droit il soi-mçeme être dans le cadre du droit, la cndre est dans le non droit et reclame des droits.On ne peut pas continuer dans cette situation qui n’a fait que trop durée.

  5. ZHAO oublies les SOUNDJATA,BABEMBA,TIEBA,DA MONZON,BITON,SAMORY,MODIBO KEITA et autres.On était dans l’âge de la médiocrité et du mensonge.Ces grands noms que tu évoques l’ont été parcequ’ils ont posé des actes patriotiques,ils se sont sacrifiés pour un idéal.Pour nous,leur contemporain,nous avons foulé au pied tout ce qu’ils ont construit dans l’honneur et la dignité.Les héritiers sont dévenus des menteurs,des peureux,des traitres,des courtisans,des égoistes et des voleurs.Faisons notre autocritique et corrigeont nos défaut avant toute prétention de réssembler à ces grands hommes qui nous ont dévancé.ILS nous demande tout simplement,du fond de leur tombe,d’être courageux,honnêtes,sincères et travailleurs pour que BON DIEU nous tire de cette mauvaise passe.

  6. Les pourris du FDR qui ont partage la gestion catastrophique du pays avec ATT
    Au moins s’ils reconnaissaient leur resposabilite publiquement les auraient grandis au lieu de persister dans l’erreur.
    Que le FDR sache que nous Maliens ne sommes pas dupes et leur tenons responsables de la situation actuelle ,qu ils sachent qu ils n’ont plus cette prerogative de Majorite car ils ont echoue avec ATT

  7. A mon humble avis ce problème ne doit pas exixter.
    Le capitaine sanogone ne doit et ne peut être président de cette transition
    pourla raison que le coup d’état est condamné par la constitution malienne .
    Moi je pense que si le CNDRE ne veut pas de Mr Traoré que ça soit quelqu’un de la societé civile soichi par la CEDEAO et CNDRE etla societé civile .
    Si non comment ce capitaine peut demander une convention dans 10 jours alors que en 40 jours le président par interim n’a pas pu organiser des
    éllections présidentielles surtout sous des entraves telles que arrestations arbitraires et un contre coup d’état en cette période !
    Donc Chers Fréres sachons raison gardée La chose la plus importante pour nous c’est pas lun fauteil présidentiel éphémère de 12 ou 24 mois
    Mais l’intégrité territoriale du Mali et surtout et je dis bien surtout aller sécourir les autres freres du NORD qui nous lancent UN SOS
    ..SOS NORD ….SOS NORD capitaine Sanogo AU sécours NORD en danger !!

  8. A mon humble avis ce problème ne doit pas exixter.
    Le capitaine sanogone ne doit et ne peut être président de cette transition
    pourla raison que le coup d’état est condamné par la constitution malienne .
    Moi je pense que si le CNDRE ne veut pas de Mr Traoré que ça soit quelqu’un de la societé civile soichi par la CEDEAO et CNDRE etla societé civile .
    Si non comment ce capitaine peut demander une convention dans 10 jours alors que en 40 jours le président par interim n’a pas pu organiser des
    éllections présidentielles surtout sous des entraves telles que arrestations arbitraires et un contre coup d’état en cette période !
    Donc Chers Fréres sachons raison gardée La chose la plus importante pour nous c’est pas lun fauteil présidentiel éphémère de 12 ou 24 mois
    Mais l’intégrité territoriale du Mali et surtout et je dis bien surtout aller sécourir les autres freres du NORD qui nous lance UN SOS
    ..SOS NORD ….SOS NORD capitaine Sanogo AU sécours NORD en danger !!

  9. En droit constitutionnel, l’intérim est une disposition généralement prévue par la constitution pour organiser les cas de vacance, d’empêchement ou d’absence temporaire d’un dirigeant (notamment un chef d’État), dans l’attente de son retour ou de la désignation d’un nouveau titulaire. L’intérim du président prend fin, soit lorsque l’ancien président reprend ses fonctions, soit lorsque le nouveau président élu entre en fonction.

  10. Merci, toi tu es un vrai journaliste car tu sait dire choses sans prendre partie comme le font plusieurs de tes compaires journalistes de la place. Que dieu te protège

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