Gestion du pouvoir : Du rififi à Koulouba !

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Koulouba
Koulouba, le palais présidentiel malien.
AFP

Le président a, à la limite, été plébiscité par le peuple. D’où ce score à la moscovite, plus de 77%. Un an après, la déception est grande. IBK a reconnu ses erreurs et ses manquements. Afin de regagner la confiance du peuple, il a, depuis, décidé de faire un nettoyage de son entourage immédiat. Ce qui provoque remous et rififi

 

Il n’y a rien à dire, malgré les soubresauts, IBK est condamné à la réussite avec le soutien du peuple. Pour ce faire, il doit écouter, mieux observer pour mieux agir.

Alors, après une année d’hibernation, de surplace en un mot de gestion chaotique, l’heure est au réveil et à la concentration. Ayant fait confiance à plusieurs cadres du pays pour l’ayant servi, IBK a été plus que déçu. C’est ainsi que depuis quelques moments, ne voulant servir que le Mali, le président a accepté d’être avec le peuple afin de répondre à ses attentes. Il a alors entrepris de nettoyer son entourage immédiat. Notre confrère, malgré ses efforts, en a fait les frais. Ensuite, c’est l’un de ses soutiens financiers qui en a pâti, Sidi Mohamed Kagnassy. Si Sambi Touré semble ne se reprocher rien, Sidi Mohamed Kagnassy a sali le nom du président. L’ayant su, IBK est resté patient jusqu’à l’établissement par d’autres services plus indiqués. Et, il ne pouvait en être autrement, il faut chasser Kagnassy. Avec cette donne et les autres qui doivent suivre, la pression est aujourd’hui énorme sur les épaules du Mandé Massa. Qui, pourtant, a juré de ne servir que le Mali : “L’honneur du Mali et le bonheur des Maliens”.

 

POURQUOI TANT DE PRESSIONS SUR LE PRESIDENT ?

Il nous est revenu qu’IBK a été clair avec tout le monde : “Je ne permettrai à qui que ce soit de me salir et d’atteindre à mon honneur. J’ai demandé à Dieu et devant le peuple de ne servir que ma patrie. Donc, je ne goberai plus des attitudes peu orthodoxes qui ne me serviront pas et qui ne serviront pas le Mali”, aurait-il lancé à la figure de ceux qui ont tenté de lui tordre la main afin qu’il ne nettoie pas Koulouba. Malgré tout, les pressions s’exercent et de partout. Pis, elles proviennent de différents niveaux notamment religieux, familial et politique. Mais décidé à relever le défi, IBK ne semble plus entendre de cette oreille. Il veut foncer avec ou sans son parti moribond. C’est pourquoi, IBK n’entend point nommer un Premier ministre issu de son parti mais plutôt des cadres valables qui peuvent répondre à l’attente du peuple pour remplacer Moussa Mara qui souffre énormément de l’accompagnement déloyal du Rpm.

 

Alors, que Dieu sauve le Mali pour son honneur et pour le bonheur du peuple. Sinon, la souffrance est aujourd’hui au comble. Les remous et rififi à Koulouba ne résoudront pas le problème, il faut beaucoup de tacts et de compréhensions mutuelles entre les acteurs de tous les bords politiques.

 

Boubacar DABO

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2 COMMENTAIRES

  1. B Dabo, on ne te comprend plus: au lieu de dire la vérité sur le comportement d’IBK, sa responsabilité ds les surfacturations, tu nous parles comme si IBK était étranger à tous ces actes de kleptocratie. Il est au départ et à la fin de tous les actes posés dans ces achats de biens pour l’armée et la présidence. Pour la présidence, qui a nommé Zeid Ben BArka comme conseiller jouant le rôle que Bani Kanté jouait auprès d’ATT? Et c’est ce même Zeid qui a été la pièce maîtresse de l’acquisition du Boeing présidentiel. Il ne faut pas s’en prendre à des lampistes en faisant croire qu’IBK est en dehors de tout ça!

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