Frotter les cervelles des acteurs politiques maliens a vec celles de leurs homologues mozambicains dans la perspective des futures réformes dans le système électoral malien. C’est l’exercice auquel s’est consacré un altelier international organisé par le Centre malien pour le dialogie interpartis et la démocratie (CMDID). C’était hier jeudi 14 avril au Grand Hôtel en présence de plusieurs responsables politiques des deux pays sous la présidence du Directeur exécutif de la Fondation CMDID, Moumouni Soumano.
l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du CMDID, Ahmed Cissé, a, au nom du président de la Fondation, le Pr Oumar Kanouté, empêché, souhaité la bienvenue aux hôtes mozambicains avant de féliciter les représentants des partis politiques maliens pour leur participation massive à la rencontre. Il a souligné qu’il est toujours bon d’échanger des expériences en matière politique et particulièrement dans le domaine électoral.
Pour sa part, le Directeur exécutif de la Fondation CMDID, Moumouni Soumano a exhorté les participants à un dialogue franc et sincère sur les pratiques politiques, les stratégies électorales, les pistes de réformes pour des élections paisibles, libres et transparentes.
Les exposés ont été ensuite présentés par d’éminents experts à l’instar du Consultant Mamadou Samaké qui a passé au crible le système institutionnel des élections au Mali. Le premier thème développé est «L’Arène politique malienne et l’état des affaires concernant les réformes électorales qui sont actuellement inscritesau débat au Mali». A ce niveau, M. Samaké a parlé du système politique du Mali avec sa centaine de formations politiques dont 15 seulement sont représentés à l’Assemblée nationale.
Parmi ces 15, a-t-il expliqué, 3 se réclamaient de l’opposition jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement. A propos du système électoral malien, le consultant a appelé vivement à la création de l’Agence générale aux élections, à l’application des données du RAVEC avec des cartes d’électeurs avec photos. Il n’a pas manqué de relever les inquiétudes liées aux listes électorales non fiables.
Des acteurs politiques mozambicains ont posé plusieurs questions sur la gestion des élections, le rôle de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le contentieux électoral, etc. A toutes ces, l’exposant et plusieurs représentants des partis politiques maliens ont apporté leurs éclairages. Les exposés et débats devraient se poursuivre avec des thèmes: les principaux défis et les leçons du processus de réformes constitutionnelles, les systèmes politique et électoral du Mozambique, les réformes constitutionnelles dans ce pays, etc.
Bruno D SEGBEDJI