Dans le plan d’action qui s’étend de 2022 à 2024, les efforts seront consacrés à l’accès des populations aux services sociaux de base comme l’eau, la santé et l’éducation
Le budget global du plan d’action du Cadre politique de gestion de la crise du Centre (CPGCC) s’élève à environ 392,2 milliards de Fcfa sur lesquels 132,7 milliards sont déjà acquis. Le reste du financement est à rechercher. C’est ce qui ressort de la dernière réunion du CPGCC présidée lundi dernier à la Primature par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Cette rencontre qui a porté sur la stratégie de stabilisation des régions du Centre et son plan d’action 2022-2024, s’est tenue en présence de plusieurs membres du gouvernement, des officiers généraux de l’Armée et d’autres personnalités. La réunion est intervenue suite à l’atelier national de validation technique de la stratégie qui a réuni toutes les parties prenantes. Elle visait à «apporter les dernières contributions utiles à la validation du document». «Le texte de la stratégie et le plan d’action, qui sont soumis à votre appréciation, permettront d’honorer notre redevabilité vis-à-vis de nos populations des régions du Centre de notre pays, afin d’amorcer, de façon cohérente et inclusive, de véritables processus de stabilisation du Centre», a déclaré le Premier ministre. Dans le fond, le document procède d’un minutieux travail de documentation, notamment en ce qui concerne la «dynamique qui a prévalu au partage de grandes orientations à la collecte et au traitement des données».
Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, le retour de la paix est essentiel pour les autorités de Transition. Selon lui, la stratégie de stabilisation ne portera ses fruits que si elle permettrait de tenir au courant, en termes de coordination, de l’ensemble des efforts déployés au Centre aussi bien par l’État et les organisations de la société civile que les partenaires techniques et financiers. Le chef du gouvernement a, par ailleurs, attiré l’attention sur l’accès des populations aux services sociaux de base comme l’eau, la santé et l’éducation.
«En la matière, fort de notre souveraineté recouvrée, nous devons avoir comme crédo dans notre politique de stabilisation du Centre : sécuriser les populations et leurs biens, promouvoir le développement», a souligné Dr Choguel Kokalla Maïga. D’après le chef de l’administration, les régions du Centre ne pourront se développer sans être en cohérence avec le reste du pays. D’où l’attention particulière des autorités, selon lui, sur le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (Credd) qui reste leur boussole. Dr Choguel Kokalla Maïga a exhorté le secrétariat permanent du Cadre à être très attentif aux propositions qui seront faites pour que la stratégie de stabilisation des régions du Centre soit une réalité palpable qui changera fondamentalement les conditions de vie des populations.
Il est à préciser que les régions du Centre sont celles de Ségou, Mopti, San, Bandiagara et Douentza.