Sans nul doute, l’une des multiples erreurs de la transition malienne aura été la nomination de Diango Cissoko comme Premier ministre pour conduire l’équipe gouvernementale. Car, depuis sa nomination, il ne fait que multiplier les scandales. En somme, le plus mauvais exemple vient du sommet de l’Etat.
Cela s’appelle du cumul de fonctions, toute chose qui est interdite par la loi qui a crée le bureau du Médiateur dans notre pays. En effet, la loi n°97-022 du 14 mars 1997, instituant le Médiateur de la République, stipule que les fonctions de Médiateur de la République sont incompatibles avec l’exercice de toutes autres fonctions administratives, politiques, judiciaires et militaires. Il lui est interdit d’exercer toute autre activité.
Voilà que Diango Cissoko se trouve bombardé à la Primature et continue à exercer cette fonction en même que celle de Premier ministre. En effet, depuis sa nomination, aucun nouveau Médiateur n’a été nommé et Diango continue à faire des va-et-va entre la Primature et la Médiature. Pourtant, notre pays, qui est dans une situation de grave crise, a plus que jamais besoin des services d’un Médiateur.
Et ce n’est pas tout: pour préparer son retour, quand il quittera la Primature, nous avons appris selon de sources dignes de foi que Sacré Diango a proposé une loi pour augmenter les avantages et les primes du Médiateur. Selon cette nouvelle loi, le Médiateur aura désormais droit à un Infirmier, à une aide-soignante et à une somme colossale.
Malheureusement, le PM a été pris par le temps. Il va devoir se résoudre à faire ses valises de la Primature sans que cette loi n’ait été adoptée par le Gouvernement en Conseil des ministres. On comprend maintenant pourquoi il voulait négocier avec IBK pour rester, organiser les législatives ou, bien sûr, pousser sa loi.
Comme si cela ne suffisait pas, certainement pour finir la transition en beauté, Diango a envoyé sa fille dans une représentation diplomatique de notre pays à l’étranger, pour qu’elle bénéficie bien, elle aussi, de la transition.
Youssouf Diallo
xxxxxxxxxxxx
Adama Sangaré mis en liberté provisoire
Emprisonné depuis le mois de mai dernier, suite à un mandat de dépôt du Procureur de la République du Tribunal de 1ère Instance de Koulikoro, le Maire central du District de Bamako, Adama Sangaré, est en liberté provisoire depuis le 19 août dernier. Il est inculpé d’atteinte aux biens publics, de dépossession frauduleuse de bien d’autrui et de faux et usage de faux.
Durant sa détention, le Maire du District avait bénéficié du soutien de ses collègues et de l’Association des maires francophones, qui avaient mené une lutte acharnée pour aboutir à sa libération provisoire. Maintenant qu’il est libre, Adama Sangaré doit renforcer la rigueur dans sa gestion et redoubler de vigilance pour échapper désormais aux filets de la justice.
Y.D.
Je suppose qu’en tant que professionnel, l’Indépendant a vérifié ces renseignements avant de les publier. Personnellement, j’aurai tendance à les croire sur certaines bases:
– ce serait un miracle qu’un Ministre/Secrétaire Général de Balla soit intègre (Balla a chassé Zou pour son intégrité après qu’il ait régularisé les salaires);
– le changement de Tienan à deux mois d’une fin de transition tranquille ne s’explique que par une logique de malversations;
– le FMI n’a pas nié ses accusations contre le gouvernement, mais a simplement reconnu que la note était interne, et cela a eu comme effet de suspendre les transactions en cause;
– la tentative avortée d’augmentations paraboliques des émoluments d’anciens Ministres suite au tollé soulevé par les journaux.
Quant à la gestion de Aya, c’est sans commentaire : Après l’avoir amnistié, lui-même ayant juré qu’aucun militaire étranger ne foulera le sol malien, les millions du CNDERRIERE, le grade de Général en papier, serait-ce un moyen subtile de se venger de lui en l’exposant à la vindicte populaire à laquelle l’avaient exposé Aya et ses hommes ?
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le plus grand mérite de cette transition revient aux nazis barbus que le MNLA nous a amenés : grâce à leur aventure sur Konna, le pays a pu être libéré plus tôt que prévu avec la cessation de toutes les tergiversations.
Mais il faut reconnaître à ce gouvernement de Django Sabata Trinita d’avoir réussi les deux mandats qui lui étaient assignés, avec un bémol des pressions réelles de la France et de la Communauté internationale pour les mettre au pas…
toute impartialité et objectivité avec pour corollaire le renforcement des institutions de la République et l’instauration de la confiance entre les tenants du pouvoir et le peuple. Donc s’il vous Monsieur Chahana ne vous laissez pas instrumentaliser par les”dinosaures politiques” qui n’ont autre ambition que le pouvoir et tout ce qui va avec. J’ai suivi vos interventions dans le Débat du dimanche sur Afrcable au tout début de la crise. Je vous sais capable de très bonnes analyses en toute objectivité. Ne ternissez pas l’image de votre journal en participant aux basses besognes de qui vous savez. Donc encore une fois ressaisissez vous,sinon il en va de la crédibilité de votre journal. Très respectueusement à vous.
Tous les maliens disaient qu’on était parti pour au moins trois ans de transition. Quand avons nous commencer à parler de la reconquête de notre territoire occupé, d’organisation d’élections libres,transparentes et crédibles? Sachons raison garder faire de bonnes critiques, des critiques constructives sans invectives,ni anathèmes et ni médisances. Tout n’a pas été rose, loin sans faux. Mais Dieu merci,on en a eu pour moins de deux ans grâce à la détermination,au patriotisme,à la clairvoyance, à la compétence, au don de soi… de tous ces hommes et femmes et surtout à la solidarité agissante de l’ensemble de la communauté internationale qui n’ont ménagé aucun effort pour remettre le pays sur le chemin de la démocratie. Qu’ils soient félicités et non dénigrés, vilipendés au nom d’intérêts particuliers, de mesquineries politiciennes,de jeux de positionnement ou de recherche de poste. Et c’est ce travail de reconnaissance du mérite qui est demandé à la presse aujourd’hui, et cela en
Tous les maliens disaient qu’on était parti pour au moins trois ans de transition. Quand avons nous commencer à parler de la reconquête de notre territoire occupé, d’organisation d’élections libres,transparentes et crédibles? Sachons raison garder faire de bonnes critiques, des critiques constructives sans invectives,ni anathèmes et ni médisances. Tout n’a pas été rose, loin sans faux. Mais Dieu merci,on en a eu pour moins de deux ans grâce à la détermination,au patriotisme,à la clairvoyance, à la compétence, au don de soi… de tous ces hommes et femmes et surtout à la solidarité agissante de l’ensemble de la communauté internationale qui n’ont ménagé aucun effort pour remettre le pays sur le chemin de la démocratie. Qu’ils soient félicités et non dénigrés, vilipendés au nom d’intérêts particuliers, de mesquineries politiciennes,de jeux de positionnement ou de recherche de poste. Et c’est ce travail reconnaissance du mérite qui est demandé à la presse aujourd’hui, et cela en
Un ordre de recttes doit être donné à Diango pour rembourser les sommes induments payées. L’exemple ne vient souvent pas de là-haut et c’est dommage
Que voulez vous,c’est un grand commis de l’Etat non ❓
“un grand commis de l’Etat” etait la seule expression qui prevalait a sa nomination…
🙁
Dis Chahana pour qui vous travaillez? Vous pouvez lui dire de rester tranquille car Diango est vraiment pressé de rendre le tablier après ses bons et loyaux services rendus à la nation. Vous vous fatiguez pour rien avec des médisances et des mensonges pour dénigrer des hommes aux chevilles desquels vous et vos “employeurs politiques”n’arriverez jamais.
Sachez qu’avec de tels comportements vous rendez pas service à la nation car vous contribuez plutôt à fragiliser nos institutions en racontant toujours des histoires sans fondement sur les tenants de celles-ci.
En ce qui concerne Diango, cherchez à connaitre ou à rencontrer l’homme et vous serez édifié sur pas mal de choses au lieu de tirer toujours à boulet rouge sur celui qui vient d’abattre un travail herculéen à la tête du gouvernement de transition.
N’oublions jamais d’où nous venons, et ce à quoi nous sommes parvenus en si peu de temps.Aucun malien en tout début de cette crise ne misait sur une transition de courte durée.
Comments are closed.