Pétrole, ciment… et toutes ces promesses non tenues du régime : Silence, on bluffe ATT

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Le silence, nous enseigne-t-on, peut être d’or à condition de pouvoir s’en servir. Le régime du président ATT n’est pas un exemple en la matière.

Le premier baril du pétrole malien était initialement attendu en janvier 2009, du moins, si l’on devrait croire les plus hautes autorités maliennes sur parole (suivez mon regard !). Pas une goutte encore en Février 2011.

A l’issue de  la visite M Hugo Chavez, président de la République Bolivarienne du Venezuela  au Mali en Aout 2006, tomba cette autre promesse : le Venezuela s’engage à fournir le Mali en pétrole. Presque quatre années après l’annonce solennelle faite par les autorités maliennes, le pétrole vénézuélien reste encore pour les Maliens du «lait de poule».
rnAu début d’année 2010, c’est le ministre de l’industrie qui annonça avec assurance que  le premier sac de ciment « made in Mali » serait disponible en  janvier 2011. Une année après l’échéance annoncée, revoilà notre pronostiqueur de revenir, en Février 2011, affirmer avec la même certitude que le Dead-line  a été ramené en janvier 2012…

Nos responsables sont tous simplement trop légers dans leurs déclarations !

Au delà du discrédit qu’ils répercutent sur la République et ses institutions, l’on est en droit de s’interroger sur les raisons de ces indélicatesses de la part de nos gouvernants. 

Du haut de son palais, le président de la République ne peut que se fier aux responsables des structures concernées lesquelles, on imagine, lui rendent fidèlement compte des perspectives de leurs différentes  activités. Que le président de la République annonce alors très solennellement l’exploitation imminente de pétrole ne peut être inspiré que par les rapports et confidences de ses collaborateurs directement impliqués dans l’activité.

Au delà du fol espoir que la nouvelle suscite chez le peuple, elle discrédite également les autorités aux yeux des partenaires et potentiels investisseurs.

Politiquement, elle met également en mal la crédibilité de l’administration publique.  Quelle valeur faut-il accorder aux rapports, études, enquêtes et autres documents produits par l’administration publique étant entendu qu’elle arrive à faire mentir même la première institution de la République ?
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rnB.S Diarra
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