L’arrivée du ministre Amadou Abdoulaye Diallo au département de l’Investissement privé, de l’industrie et du commerce avait suscité de l’espoir. Mais au fil du temps, l’espoir s’estompa et le ministère qu’il dirige est devenu une coquille vide, lui-même ayant prouvé son incompétence à bien des égards.
Suite à sa visite à la SONATAM, à la COMATEX de Ségou, aux sucreries de Dougabougou et Séribala, à l’HUICOMA de Koulikoro, etc. on pensait qu’une nouvelle ère est arrivée au Mali tant on avait en face un ministre déterminé à bien faire. Mais le réveil attendu n’est jamais venu.
Avec le départ de Souleymane Kensa Sidibé, son ancien conseiller à la Communication, les choses se compliquent davantage pour un ministre désormais aux abois.
L’arrivée de Mme Guindo Fatoumata à la place de monsieur Sidibé a changé les donnes dans ce département. Selon nos informations, c’est cette dernière qui déciderait à la place du ministre, personne ne sait pourquoi selon nos enquêtes. Les décisions qui doivent être prises par le secrétaire général ou d’autres cadres relèvent de la compétence de cette femme qui a dû faire le déplacement des Etats-Unis pour son accouchement. On soupçonne le ministre de lui avoir donné les moyens. Les cadres sont désemparés.
Or, dans la gestion des affaires courantes, le ministre n’a rien fait pour bouter l’huile frelatée sur nos marchés. Il a promis de combattre les petites unités de production d’huile à Sikasso et Koutiala. Peine perdue. Le prix du sucre et du lait et autres denrées de première nécessité prennent l’ascenseur sous regard coupable. Triste constat. On se rappelle que c’est ATT lui-même qui est intervenu pour apaiser les tensions qui commençaient à monter sur le plan social. Le chef de l’Etat l’a sermonné jusqu’à ce que le ministre fût sous l’éteignoir un moment.
Dans un baroud d’honneur, il tente désespérément de se refaire une santé à travers des conférences – débats programmés cette semaine.
Amadou Abdoulaye est devenu un beau parleur. C’est bien dans cet exercice qu’il excelle puisque les médiocres parlent beaucoup. Il va encore le prouver cette semaine lors des conférences – débats organisés sous sa houlette.
Issiaka Sidibé