Depuis plusieurs semaines, les jeunes de N”Golonina et le milliardaire Mamadou Nimaga se livrent une guerre sans merci sur un des nombreux chantiers de ce dernier. Les jeunes de ce quartier au centre de Bamako s”opposent à l”obstruction de deux rues par Nimaga qui a non seulement acheté le terrain qu”il utilisait pour jouer au football pour y ériger un centre commercial, mais aussi fermé complètement la rue qui leur donne accès aux berges du fleuve Niger. A l”origine de cette fronde se trouve le chef du Bureau des Domaines qui a vendu cette superficie et le gouverneur du District de Bamako, Ibrahim Féfé Koné, qui a attribué les papiers appropriés au richissime Nimaga.
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Le 27 juin 2006, le milliardaire Mamadou Nimaga N° 1, directeur de société, né vers 1931 à Siémona C/Ségou, domicilié à Socorodji, rue 7406, porte non codifiée chez lui-même à Bamako, obtenait de
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Une maison à usage d”habitation pour 500 millions de FCFA
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Sur cette superficie, Nimaga s”est engagé à bâtir une maison à usage d”habitation d”une valeur de 500 millions de trois CFA, au bout de trois ans.
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Une année plus tard, voici Mamadou Nimaga adressée une lettre d”autorisation de construire sur la parcelle T.F n° 751/CII du lotissement de N”Golonina au gouverneur du District, Ibrahim Féfé Koné. Ce dernier s”empresse de lui donner son accord sur la "construction d”un immeuble commercial"alors que sur l”original, il s”agit d”un immeuble à usage d”habitation.
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Le pire, c”est que fort de l”autorisation du gouverneur Koné, Mamadou Nimaga a commencé les travaux non pas sur l”hectare que lui a été attribué mais sur
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Face à cette situation, les jeunes du quartier se sont révolté, en saccageant le matériel se trouvant sur le chantier et se sont vainement opposé à la fermeture de la rue.
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Aussi, les familles victimes des travaux entrepris par Nimaga ont -elles adressé des correspondances à la fois au maire de la commune II, à celui du District de Bamako, à l”AMDH et au ministre en charge du Logement , des Affaires foncières et de l”Urbanisme. Dans cette lettre, on relève ceci : " …Au début des travaux les rues devant passer sur son titre avaient été laissées. Mais au fur et à mesure de l”avancement des travaux, il a fini par les barrer. A la place, il a érigé un mur de clôture de
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Actuellement, les travaux du chantier ont été arrêtés. La justice a été saisie et les autorités administratives ont ouvert une enquête. Espérons que ça ne soit pas une enquête de plus.
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Chahana TAKIOU
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