Le ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité, accompagné de ses proches collaborateurs, a rendu visite, hier après-midi, au Projet de réduction de la pauvreté dans la région de Mopti (PRPM). Le souci de Sékou Diakité, c”est que le projet de cinq ans puisse laisser un impact positif avant sa fermeture.
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Dans le cadre de sa prise de contact avec les structures relevant de son département, le ministre du Développement social, de la solidarité et des personnes âgées, Sékou Diakité était hier après-midi dans les locaux du Projet de réduction de la pauvreté dans la région de Mopti (PRPM). Comme il l’a fait dans les autres structures précédemment visitées, le ministre Sékou Diakité, accompagné de ses proches collaborateurs, a, tout d”abord, visité les locaux à travers les différents bureaux. La Directrice du PRPM, Mme Samassékou Fatoumata Samassékou était, là pour guider la délégation. Une occasion pour elle, de présenter sa structure et de faire le bilan de trois années d”existence.
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Le Projet de réduction de la pauvreté dans la région de Mopti (PRPM), dira la Directrice, s”inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des principales politiques adoptées par le Gouvernement pour le développement économique et social du Mali. Le PRPM intervient dans quatre cercles de la zone inondée de la région de Mopti.
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Le projet s”est fixé comme objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté dans la région de Mopti par l”amélioration des conditions de vie des populations des cercles de Djenné, Mopti, Ténenkou et Youwarou. D’autres objectifs consistent à renforcer les capacités des acteurs en matière de gestion durable du développement local, soutenir les activités génératrices de revenus des couches vulnérables et améliorer l”accès aux services sociaux de base. D”une durée de cinq ans, le coût total du projet s”élève à 10 225 500 000 FCFA.
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Ce qu”il faut surtout retenir, c”est que le Projet est géré par l”Association pour la Promotion des Initiatives de Base dans la Région de Mopti (APIB) dont le but est de soutenir des actions de développement socio-économique des bénéficiaires par le biais du PRPM.
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C”est en 2005 que le PRPM a effectivement démarré ses activités dans les cercles de Djenné, Mopti, Ténenkou et Youmarou. Ces activités ont porté sur le renforcement des capacités des acteurs en matière de gestion de développement local durable, le soutien aux activités génératrices de revenus. Parmi les actions menées, on peut citer l”appui de 40 groupements féminins de la zone d”intervention de réaliser des micro-projets, notamment les micro-crédits au profit des membres des associations féminines bénéficiaires, d”une dizaine de banque de céréales dans le but de contribuer à la sécurité d”approvisionnement de certaines localités déficitaires des cercles de Youwarou, Ténenkou et Djenné. Les femmes de Konna, Konza, Timé, Sendégué, Dialloubé et Youwarou ont été dotées des moulins. Tandis que sept plates-formes ont été remises aux groupements féminins des quatre cercles, dira la Directrice du PRPM, en vue d”alléger leurs tâches, fournir de l”électricité et générer des revenus au profit de ces groupes cibles. Ce qui a surtout impressionné le ministre Sékou Diakité, c”est l”aménagement du périmètre maraîcher de 22 ha à Sévaré pour promouvoir la production maraîchère et agro forestière dans la commune urbaine de Mopti. Un périmètre irrigué villageois de 45 ha équipé de deux motopompes.
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"Avec une allocation totale de 3.050 millions de FCFA sur les ressources exclusives du budget d”Eta pour les trois premières années du projet dont de 700 millions de FCFA en 2005, 1.050 millions de FCFA en 2006 et 1.300 millions de FCFA en 2007, les résultats enregistrés sur le terrain sont encourageants mais les attentes des populations vont au-delà des capacités financières du projet" a estimé Mme Samassékou Fatoumata Samassékou.
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S”agissant des contraintes, la Directrice du PRPM estime que "les difficultés majeures entravant la bonne exécution du projet sont, entre autres : le manque de partenaires financiers extérieurs malgré les multiples démarches entamées dans ce sens et également l”absence de textes juridiques de création du projet. Le dossier que nous avons introduit à plusieurs reprises se trouve bloqué au niveau du Commissariat au Développement institutionnel. Nous sollicitons un appui très fort pour la suite du dossier".
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Le ministre Sékou Diakité dira, pour sa part, que son cabinet se chargera, très vite, de débloquer cette situation des textes juridiques du projet. Son souci majeur, c”est que ce projet puisse laisser un impact positif avant sa fermeture. Le souhait le plus ardent de Sékou Diakité, c”est également de mettre en place un cadre de concertation entre les projets de développement, rattachés à son département.
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