La gestion consensuelle du pouvoir :rnUn début peu flatteur

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Les différents chefs d’Etat de notre pays qui se sont succédés, de Modibo Kéïta à Alpha Oumar Konaré, ont, tant bien que mal, pu préserver l’honneur du Malien malgré les difficultés socio-économiques auxquelles ils se sont heurtés, leur mode de gestion du pouvoir et le contexte politique et économique international. Mais, l’arrivée de celui sur lequel tant d’espoir fut placé, a provoqué une hantise chez plus d’un Malien à cause de la confusion dans la gestion des affaires publiques

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            Après un premier quinquennat de pouvoir consensuel, notre pays perd progressivement son aura à cause d’un manque de vision, d’ambition et de ligne directrice cohérente et lisible. Ce déclin n’est pas surprenant pour qui connaît la compétence et la personnalité des tenants du pouvoir.

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            Cependant, arrivée à la tête du Mali, suite à des élections controversées en 2002, carte blanche lui avait été donnée par les politiques afin de coudre le tissu socio-politique en branle-bas. Soulignons aussi que des partis ou certains cadres se sont fait la poche. Alors, arriva 2007, année électorale au Mali.

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            En vue d’aborder cette année charnière pour notre démocratie, plusieurs partis, certainement fort du fait qu’en Afrique l’organisateur de l’élection n’y perd jamais, vont se rallier «se rattacher même » à l’indépendant ATT faisant ses louanges. La suite est connue. Il s’impose sans autre forme de procès par une victoire bruiyante de plus de 71% des voix. Les regards sont donc tournés vers les législatives. Lesquelles, selon son soutien politique, lui offrent la grande majorité. Alors, il faut penser à la distribution des postes. D’abord, qui choisir pour être président de l’Assemblée nationale ? Là, nait la dissension entre ses soutiens car il y aura diverses candidatures aboutissant au désaveu de Me Mountaga Tall, patron du Cnid Fyt avec la belle victoire de Dioncounda Traoré. Lequel, loin s’en faut, ne semblant  pas être le poulain du Général président, déçu par ses hommes de main, malgré une journée de concertation à l’hôtel Kempinski et une rencontre restreinte à Koulouba avec un mot d’ordre codé.  

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            Depuis, c’est la fin de l’idylle entre ceux-là qui «griotaient » pour ATT. Car, la composition du gouvernement Modibo Sidibé va sonner le glas. On se retrouve avec un gouvernement contesté et certainement contestable pour diverses raisons. Alors, s’affiche la grande irresponsabilité jamais connue dans la gestion d’un pouvoir au Mali. Les partis politiques sont trimbalés et jetés à l’opprobre, malgré leur soutien indéfectible.

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            Ainsi, depuis, les partis politiques, prenant petit à petit conscience, cessent d’être domptés et commencent à faire sortir les muscles. Avec comme premier test nature, les municipales de 2009, les élections de proximité. Afin de barrer la route à toute idée ou opinion allant dans le sens du changement de la Constitution. Sinon, ce changement de Constitution afin d’illimité le mandat présidentiel pose la problématique de la santé démocratique de notre pays. 

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            En attendant, il faut que le pouvoir change de fusil d’épaule pour sortir le pays de l’ornière et amorcer le développement tant prôné du pays.

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B. DABO

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