Les membres du nouveau gouvernement connaissent déjà leur feuille de route : le Programme de Développement économique social. Cet ambitieux programme proposé aux maliens par le chef de l’Etat sera la priorité des priorités pendant les cinq prochaines années.
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En attendant, la déclaration de politique générale du Premier ministre, qui définira clairement les objectifs du gouvernement et les priorités du chef de l’Etat dans l’exécution de son vaste chantier énoncé par le PDES, chaque ministre trouvera dès aujourd’hui sur sa table des dossiers prioritaires. L’Aube a mené une enquête auprès des chargés de mission des départements ministériels pour avoir un aperçu sur les dossiers et autres grands chantiers qui attendent les nouveaux ministres.
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Pour la promotion de l’emploi des jeunes, le nouveau ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, est appelé à multiplier les actions en faveur de l’APEJ et des structures de formation afin de faire face à la problématique du sous emploi, du chômage des jeunes et des femmes. Autre dossier sur sa table, la question de l’accès des jeunes au crédit et de l’emploi rural.
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Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ibrahima N’Diaye est un pur produit de l’Adema dont il fut le secrétaire général. Il est né le 2 mai 1948 à Kayes.
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Titulaire d’un Diplôme d’études universitaires supérieures de l’éducation, d’un DEA en psychologie sociale, d’une maîtrise en sciences de l’éducation et d’une licence en sciences de l’éducation. Il est père de 4 enfants.
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Après trois ans passés à la tête du département de l’Élevage et de la Pêche, Oumar Ibrahima Touré va au ministère de la Santé. Le désormais ministre de la santé trouvera certainement sur sa table le dossier des internes et les multiples programmes de lutte contre le SIDA, le paludisme, la tuberculose, etc.
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Le ministre Touré est né le 17 juillet 1957 à Goundam. Il a une maîtrise en histoire-géographie à l’Ecole normale supérieure de Bamako avec mention « Assez bien ». Devenu administrateur civil en 1999, Oumar I. Touré affiche une longue carrière dans la sécurité alimentaire où il fut ministre délégué d’octobre 2002 à avril 2004. Depuis 2003, il est le 2è vice-président de l’URD.
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Oumar Ibrahima Touré parle français, anglais, arabe, bamanan et songhoy. Il est père de 5 enfants.
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Le ministre de l’artisanat et du Tourisme N’Diaye Bah poursuivra son grand chantier de développement du tourisme avec ses différents festivals à travers le Mali et le reste du monde. Il s’attaquera dans les jours à venir à l’organisation de la semaine du Mali en France. Néle 15 août 1952 à Kayes, N’Diaye Bah est détenteur d’un DEA en Anglais et d’une maîtrise en sciences politiques. Secrétaire général du CNID, M. Bah dirige le département du tourisme et de l’artisanat depuis juin 2002. Il est père de 4 enfants.
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A l’administration territoriale, l’un des grands chantiers est le recensement à caractère d’Etat civil. A ce sujet, le département a déjà entamé des travaux.
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Né en 1944 à Fourou dans la préfecture de Kadiolo, il était chef d’État-major de l’Armée de terre pendant la révolution du 26 Mars 1991). Le Général de division a été entre autre commandant du bataillon des troupes aéroportées installé à Djicoroni, directeur de l’EMIA et du Centre d’instruction de Koulikoro, chef d’État-major de la Gendarmerie nationale, chef d’État-major de l’Armée de terre et chef d’État-major général des armées. Il est père de 6 enfants.
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Dès le 20 octobre 2007, la nouvelle ministre de l’élevage et de la pêche, procédera avec le président de la République au lancement de la campagne nationale de vaccination 2007 – 2008 du cheptel. Elle s’attaquera du coup à l’une de ses priorités qui est le renforcement de la santé du cheptel. Mme Diallo Madeleine Ba, trouvera dans ses dossiers le projet de construction du marché à poisson financé par le Japon. Elle est appelée à trouver un site pour l’implantation de ce projet.
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Mme Diallo Madeleine Ba qui est née le 16 octobre 1951 à Mopti. Elle est inspecteur des services économiques. Depuis 2003, elle était conseiller technique au ministère de l’Industrie et du Commerce, chargé du commerce extérieur. Elle est mère de 3 enfants.
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Moctar Ouane garde aussi son poste de ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Il poursuivra les efforts déjà engagés dans le renforcement de la diplomatie malienne. Moctar Ouane veillera surtout à la promotion des cadres maliens dans les instances internationales.
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Né le 11 octobre 1955 à Bidi (cercle de Bandiagara), Moctar Ouane est détenteur d’une maîtrise de relations internationales et d’un brevet de l’École nationale d’administration de Paris en France. De 1995 à 2002, il est ambassadeur, représentant permanent du Mali aux Nations Unies. Il était directeur de la Coopération internationale au moment de sa nomination au gouvernement en 2004.
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Le nouveau ministre de l’Agriculture a déjà entre les mains plusieurs dossiers dont celui relatif à l’aménagement hydro agricole et la mécanisation de l’Agriculture. La mise en œuvre de la loi l’Orientation Agricole sera également au centre de ses priorités.
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Tiémoko Sangaré est un professeur d’enseignement supérieur, titulaire d’un doctorat en géodésie obtenu en 1987 en ex-URSS. Né à Sanankourouni, dans le cercle de Bougouni en 1957, M. Sangaré est professeur à l’École nationale d’ingénieurs, chargé de la Théorie des erreurs, de géodésie spatiale, de cartographie, de topographie générale, de géodésie et de compensation. Directeur général adjoint de l’ENI de 1991 à 1992, il était aussi conseiller technique au ministère des Domaines de l’État et des Affaires Foncières et depuis 2006, coordinateur de la Cellule chargée de la confection du cadastre de Bamako et environs.
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La recherche pétrolière sera sans doute la priorité des priorités du nouveau ministre des mines, de l’énergie et de l’eau Ahmed Sow. Il doit aussi poursuivre l’extension de la desserte en électricité dans les zones rurales amorcées par l’Agence Malienne de développement de l’électrification rurale (AMADER).
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Ahmed Sow âgé de 54 ans, a désormais en charge le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Eau. Détenteur d’un doctorat en économie de la production à l’université de Paris IX/.
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Le nouveau ministre de l’Énergie, des Mines et de l’Eau a travaillé au Centre pour le développement de l’entreprise (CDE-institution du groupe des États ACP-UE) de 1992 à août 2007. Il fut successivement responsable géographique pour l’Afrique de l’ouest puis coordinateur régional pour l’Afrique centrale (1992-1997) et chef de division des services techniques et du réseau UE (1998-1999) puis chef de division des projets et du réseau ACP avant d’être directeur (2005 à août dernier).
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Ahmed Sow est l’auteur de publications se rapportant à la problématique de l’énergie. Il est père de 3 enfants.
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Le nouveau ministre de l’Equipement et des Transports Hamed Diane Séméga est un homme de terrain. Il sera naturellement sur le front du désenclavement intérieur et extérieur du Mali. Mais auparavant, il s’attellera à résoudre les difficultés qui bloquent les travaux de la cité administrative.
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Hamed Diane Séméga est né le 19 avril 1962 à Dakar (Sénégal). Il a une maîtrise en Sciences juridiques, avec une spécialisation dans l’administration des projets miniers.
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Hamed Diane Séméga a été entre autres directeur administratif de Canadian Mali Gold Corporation, et directeur administratif et juridique de Pan African Resources Corporation (filiale de Golden Star Resources) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
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Le financement des nombreux programmes de développement, l’augmentation des salaires et des autres revendications à caractère financier sont autant de dossiers qui sont déjà sur la table du ministre des finances.
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Docteur en fiscalité, Abou-Bakar Traoré est né à Bamako, le 18 février 1952. Professeur, il a été successivement professeur de sciences sociales, puis professeur de sciences économiques et sociales à l’académie de Reims, chargé de cours à l’Ecole Nationale d’Administration du Mali (ENA). En mai 2004, il est nommé ministre de l’Economie et des Finances. Abou-Bakar Traoré est père de 3 enfants.
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Chef d’État-major des Armées au moment de son entrée au gouvernement en 2004, le général est détenteur d’un diplôme d’État-major de commandement de Moscou (1979-1983). Il a occupé de nombreuses fonctions militaires. Le Général est père de 8 enfants. Il parle français, russe, soninké, bambara.
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Le professeur Amadou Touré, qui a la charge des enseignements secondaire, supérieur, et de la recherche scientifique, est en terrain connu. Relever le niveau de l’enseignement secondaire et supérieur, œuvrer au retour du calme au niveau du supérieur, gérer rapidement le problème des étudiants emprisonnés. Voilà entre autres priorités de Touré.
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Le ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique, Amadou Touré est né le 17 février 1947 à Bamako. Il est détenteur d’un doctorat de linguistique appliquée et dispensait des cours à la Faculté des lettres, langues arts et sciences humaines jusqu’à sa nomination comme ministre. Il est père de 4 enfants. Il parle et écrit couramment le français et l’anglais.
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Pour le ministre de la défense et des anciens combattants, il s’agit de poursuivre les efforts tendant à doter les forces armées de moyens adéquats leur permettant une opérationnalité efficace face à tous les dangers qui menacent à la fois l’intégrité du territoire national et la sécurité des personnes et des biens. Il doit faire face singulièrement à la crise du nord.
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Le nouveau ministre de la Défense et des Anciens Combattants est né vers 1953 à Moutigué dans le cercle de Ké-Macina. Administrateur civil de son état, Natié Pléah a successivement assumé les fonctions de Gouverneur du District de Bamako (janvier 2006), ministre de la Jeunesse et des Sports. M. Pléah cumula pendant quelques mois les fonctions de ministre de la jeunesse et des sports avec celle de ministre de l’environnement et de l’assainissement dans le gouvernement précédent. Il est père de 7 enfants. Il parle français, anglais et bambara.
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rnMme Sidibé Aminata Diallo
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rnPremière femme à se présenter à l’élection présidentielle au Mali et Professeur en Intégration économique à la Faculté de sciences économique et de gestion de l’Université de Bamako, le nouveau ministre de l’Education de base, de l’alphabétisation et des langues nationales, Mme Diallo Aminata Sidibé, a la charge de rehausser le niveau de l’éducation de base par la scolarisation des filles et la réduction des effectifs dans les classes. En cette période de rentrée scolaire, on ne peut oublier de l’interpeller sur le déficit de manuels scolaires et l’élargissement de la base de l’alphabétisation.
rnNée en novembre 1956 à Bamako, Mme Sidibé Aminata Diallo est titulaire d’un DEA en géographie de l’aménagement et de l’urbanisme obtenu en 1982. Elle est mère de 3 enfants.
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rnBadara Aliou Macalou
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rnLe nouveau ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Dr Badara Aliou Macalou, trouvera sur sa table des dossiers concernant l’établissement du centre international de gestion des migrations, et la mise en œuvre du mécanisme africain d’évaluation par les pairs.
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rnNé le 23 septembre 1948 à Bamako, Badara Aliou Macalou est un médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique.
rnIl a servi à l’hôpital Gabriel Touré en qualité de médecin gynécologue obstétricien. Il est depuis janvier 2003 le secrétaire général du bureau politique national de l’US RDA.
rnIl est père de trois enfants.
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rnMme Maïga Sina Damba
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rnLe ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, est vivement attendue sur la relecture du code de la famille, le problème de l’excision et surtout l’accès des femmes aux hautes fonctions administratives et aux postes électifs.
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rnMme Maïga Sina Damba est juriste de formation. Née le 16 novembre 1957 à Nioro du Sahel, elle est détentrice d’une maîtrise en droit de l’Ecole nationale d’administration. Elle s’est spécialisée dans le monde du développement où elle a dû former plusieurs acteurs sur des thèmes variés
rnElle était à sa nomination chef de cabinet au ministère de l’Artisanat et du Tourisme. Polyglotte, Sina Damba parle couramment français, anglais, bambara, soninké, sonrhaï. Elle est mère de 4 enfants.
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rnMme Diarra Mariam Flantié Diallo
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rnLe nouveau ministre de la communication et des Nouvelles Technologie, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo, va devoir s’attaquer au dossier de la privatisation de la Sotelma, à l’intranet (connexion de toute l’administration à internet) à travers l’Agetic, à la popularisation des technologies de l’information et de la communication (les TIC) et à l’extension du signal TV (couverture du territoire national par la télévision).
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rnMme Diarra, à la Banque africaine de développement à Tunis. Née le 28 juin 1955 à Mopti, Mme Diarra Mariam Flantié Diallo est, chargée de finance à la division comptabilité des prêts de la Banque Africaine de Développement.
rnMme Diarra Mariam Flantié Diallo est détenteur d’un diplôme d’étude supérieure de banque en gestion financière et techniques bancaires.
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rnAgatham Ag Alassane
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rnJusqu’à sa nomination Agatham Ag Alassane dirigeait l’Agence du bassin du fleuve Niger. A ce titre, il a longtemps côtoyé les acteurs de l’environnement et de l’Assainissement.
rnLa lutte contre l’ensablement des cours d’eau, la restauration de la biodiversité, l’assainissement et l’amélioration du cadre de vie de nos cités : seront au centre de ses priorités.
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rnLe nouveau ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Aghatam Ag Alassane, est né vers 1958 dans le cercle de Gao. Il est détenteur d’un diplôme d’ingénieur d’agriculture et du génie rural à l’IPR de Katibougou en 1983 et un certificat en développement local à l’Université catholique de Lyon en France.
rnPère de cinq enfants, Aghatam Ag Alassane parle tamashek, sonraï, bambara, français, anglais, arabe.
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rnAbdoul Wahab Berthé
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rnLe nouveau ministre de la fonction publique et de la reforme de l’Etat trouvera sur sa table les revendications sociales notamment celles de l’Union Nationale des travailleurs du Mali. Me Wahab Berthé doit aussi accélérer le processus de modernisation de l’administration d’Etat.
rnNé le 8 août 1953 à Sikasso, Abdoul W. Berthé est détenteur d’un doctorat d’État en droit privé. Il est le premier vice-président de l’Union pour la République et la Démocratie (URD). Polygame, le nouveau ministre du Travail, de la Fonction publique et de la Reforme de l’État a neuf enfants.
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rnSékou Diakité
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rnLors de la passation de service, le nouveau ministre du développement social, de la solidarité et des personnes âgées, Sékou Diakité a affirmé son intention de consolider les acquis de son prédécesseur dans le domaine du social et même de les intensifier. La protection des personnes âgées serait au centre de ses priorités.
rnNé le 19 juillet 1964 à Bamako, le nouveau ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées, est détenteur d’une maîtrise en finances publiques et d’un Master of business administration (MBA) obtenu entre 2003-2005 au Canada. Inspecteur des finances, Sékou Diakité entame sa carrière professionnelle à la DAF du ministère du Développement rural et de l’Environnement (1991-1993). De janvier 2004 à sa nomination, Sékou Diakité était directeur administratif et financier de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (Amader).
rnIl est père de quatre enfants. Il parle français et anglais.
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rnMaharafa Traoré
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rnLe nouveau minist
re de la Justice Garde des Sceaux a la lourde tâche d’assainir l’environnement juridique et judiciaire. L’humanisation des prisons, le renforcement des in fractures ainsi que l’équipement des juridictions figurent dans les priorités de ce docteur en sciences sociales. Né le 21 juillet 1953 à Diré, Maharafa Traoré est détenteur d’un doctorat de 3ème cycle en sciences sociales du travail (option juridique) en 1980. Il est administrateur du travail et de la sécurité sociale. Du 22 décembre 1994 à sa nomination, Maharafa Traoré était le secrétaire général du ministère en charge de la Fonction publique, de la Reforme de l’État et des Relations avec les Institutions.
rnLe nouveau ministre de la Justice est père de trois enfants. Il parle français, anglais et espagnol.
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rnMme Gakou Salamata Fofana
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rnLe nouveau ministre du logement, des affaires foncières et de l’Urbanise Mme Gakou Salamata Fofana s’attaquera dès sa prise de fonction au projet de construction des 5400 logements sociaux sur le 10 000 prévus par le PDES d’ici 2012. Elle affrontera comme ses prédécesseurs la brûlante question foncière particulièrement dans le district de Bamako. Née en 1956 à Kayes, Mme Gakou Salamata Fofana est ingénieur de construction civile et des mines. Le nouveau ministre du logement, des affaires foncières et de l’Urbanisme a exercé plusieurs fonctions dont entre autres celle de professeur au lycée technique de Bamako, Présidente du Réseau Africain des femmes Ingénieurs et scientifiques. Elle parle français, anglais et bambara, et est mère de 4 enfants.
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rnMohamed El Moctar
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rnLe nouveau ministre de la culture, Mohamed El Moctar est attendu sur plusieurs chantiers notamment l’Industrialisation de la culture avec la création de l’agence pour la promotion des industries culturelles et la mise en place d’une agence pour la gestion du patrimoine culturel. Dans la lutte contre la piraterie, il doit accélérer la reforme des textes de droit d’auteur qui enclenchera le processus de pénalisation du phénomène de la piraterie.
rnNé vers 1948 à Almoustaratt dans le cercle de Bourem, Mohamed El Moctar était Directeur général adjoint du Bureau malien du droit d’auteur de 1985 à 1988. Depuis janvier 2003, il est conseiller technique du Premier ministre.
rnDétenteur d’une maîtrise en Droit public de Paris I, option droit international public et droit administratif. Il est père de 4 enfants.
rnMohamed El Moctar parle français, arabe, maure, sonrhaï, bamabara, tamachèck et anglais.
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rnHamane Niang
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rnLe nouveau ministre de la jeunesse et des sports Hamane Niang ferra son baptême de feu par le match Mali-Togo le 12 octobre prochain. Mais il s’agit surtout pour lui de réorganiser et assainir l’environnement du football dans le but de restaurer la confiance entre tous les acteurs du monde du football. Il doit diligenter dans les prochains jours la construction de la salle multifonctionnelle et concerter les acquis du basket ball. Mieux, Hamane Niang doit aussi œuvrer à la promotion des autres disciplines sportives.
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rnLe nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports est né le 6 juin 1952 à Kayes. Il est détenteur d’un diplôme d’études supérieures en gestion financière.
rnHamane Niang a assumé les fonctions de fondé de pouvoir puis directeur adjoint du crédit à la Banque de développement du Mali de 1981 à 1989.
rnIl est aussi le président de la Fédération malienne de basket-ball depuis 1999. Il est père de 4 enfants.
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rnMme Diabaté Fatoumata Guindo
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rnLe ministre chargé des Relations avec les Institution, porte-parole du gouvernement, Mme Diabaté Fatoumata Guindo aura pour première tâche l’organisation de son département qui est une nouvelle création. Benjamine du gouvernement, elle est née le 28 juin 1973 à Sévaré. Fatoumata Guindo est détentrice d’une maîtrise en gestion d’entreprise. Celle, qui sera désormais la principale interlocutrice des institutions de la République, a servi à l’Office national de la main d’œuvre et de l’emploi (1998-2001), à l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) en qualité de chef de service, chargé de l’auto emploi. A sa nomination, elle était coordinatrice nationale du Programme national d’action pour l’emploi en vue de réduire la pauvreté.
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rnMilitante du RND depuis 1997, Mme Diabaté Fatoumata Guindo est membre du bureau exécutif de son parti. Elle est mère d’un enfant.
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rnMme Ba Fatoumata Néné Sy
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rnNée à Kayes le 3 juillet 1959, le ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Commerce, Mme Bâ Fatoumata Nènè Sy, est titulaire depuis 1998 d’un MBA en finance de l’université George Washington.
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rnCependant, les tâches qui l’attendent sont immenses si l’on en juge par les espoirs portés à la fois par les autorités et les populations sur ce département ministériel. Ses actions s’inscriront dans le cadre de l’intensification de la double lutte contre la pauvreté et le renchérissement du coût de la vie. S’y ajoute l’accélération de la croissance économique. Par ailleurs, elle devra gérer d’épineux dossiers comme la privatisation de la CMDT et la restructuration de la filière coton.
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rnRéalisé
rnPar Idrissa Maïga
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