Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’Apprentissage : Mohamed Albachar Touré, un apprenti sorcier

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Le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa) n’est plus que l’ombre de lui-même. Cet exploit est à mettre à l’actif du nouveau directeur général du Fafpa, lequel ambitionne de transformer le Fafpa en «Albacharbougou». Il aurait, pour ce faire, le soutien du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Du moins, c’est ce qu’Albachar, soi-même, raconte aux agents qui lui sont proches.

Après avoir réalisé son plus grand rêve, devenir directeur général du Fafpa, Albachar ne se sent plus de limites. Peu importe que la performance de la boîte en pâtisse, il s’en fiche éperdument ! Tout ce qui importe pour lui, c’est satisfaire le premier responsable du département dont il dépend, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Pourtant, Albachar doit son ascension à l’ancienne directrice générale du Fafpa, qui l’a promu Daf. Il n’en espérait pas autant, puisque c’est à partir de ce poste qu’il combat cette dernière en commanditant des articles dans la presse. Toute honte bue, il était le premier à venir consoler l’ex-directrice quand celle-ci était chargée par des articles de presse commandités par Albachar. La directrice d’alors ne se doutait de rien.

 

Comme il a réussi son coup, faire partir la directrice, il est nommé directeur général du Fafpa. Voilà le temps venu pour qu’il règle des comptes avec certains membres du personnel. Sur la base du faux et du mensonge, l’actuel directeur se lance dans une chasse aux sorcières. Les femmes travaillant au Fafpa, sont les plus exposées. Et leur calvaire est loin de se terminer d’autant que le directeur affirme avoir la bénédiction  du ministre Mahamane Baby (qui est apparenté à lui) pour accomplir sa sale besogne.

 

Usant de ses connaissances des rouages du Fafpa, il se permet de financer des associations fictives dans le seul but de faire sortir de l’argent. L’apprenti syndicaliste en oublie ses notions de syndicaliste,  tant pis pour les 70 agents qui travaillent au siège et dans les dix antennes régionales du Fafpa. D’ailleurs, il est en train de monter de toutes pièces des manœuvres pour faire remplacer certains d’entre eux.  En effet, sa nouvelle ambition, pour plaire à son ministre auquel il doit son poste, c’est de caser les jeunes du RPM (parti présidentiel) dans les différentes antennes du Fafpa. Nous y reviendrons.

Sinaly KEITA  

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1 commentaire

  1. On comprend Mr le journaliste-vengeur. depuis le départ de mme l’ex-directrice vous n’avez plus vos 5000frs au FAFPA. sino tout le Mali connait la compétence d’Albachar. techniquement c’et ce jeune qui était la force du FAFPA. Méchanceté gratuite quand tu nous tiens

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