Epinglé par la CASCA : Bittar tente de laver les yeux du président

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Candidat quasi certain à sa succession – qu’importe les qu’en dira-t-on du fait de sa promesse non tenue de se limiter à un seul mandat, ATT offre l’occasion à des Maliens qui ont des comptes à régler avec la justice de narguer les tribunaux et les maisons d’arrêts et de correction. Ce que qu’a compris Bittar aussi, ce jeune et fougueux opérateur économique présidant aux destinées de l’institution consulaire malienne ?

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Avec ATT, c’est l’impunité, l’important est de donner aussi de la voix en organisant concerts et meetings de soutien. C’est dans l’air du temps, sauf évidemment que ces spectateurs ne sont pas des électeurs attendus dans les isoloirs.


           

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Le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Jeamille Bittar, a organisé hier au Cicb (….).  La manifestation a drainé une bonne partie du monde des affaires. Et, comme on pouvait s’y attendre puisque c’est dans l’air du temps, l’assemblée a, elle aussi, décidé d’apporter son soutien au Président de la république au cas où il solliciterait de nouveau le suffrage de ses compatriotes.

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Bien avant le jour J, cette initiative présentée comme celle du président Jeamille s’est trouvée au sein d’une vive controverse dans l’opinion et dans la presse. Qui pour la soutenir, qui pour la dénoncer comme de l’opportunisme. Selon ces derniers, les grands délinquants et les bandits de grands chemins ont de beaux jours devant eux. Ce ne sont plus des contrôleurs incorruptibles ou des juges méticuleux qui les empêcheront de dormir tranquille. Tous ont fini par comprendre que la meilleure manière de vivre en toute impunité est de faire semblant d’être du côté de Koulouba. Une association par-ci, un club, par-là un meeting, un concert avec des slogans à sa gloire de temps en temps et hop le tour est joué. Allah Akbar! Sambourou, ‘’Tinna, ana ni Hamady, nokouboni’’. (……) Demain ce sera le tour des détenus, les bénéficiaires des libertés provisoires de faire comme tout le monde. Avec Sambourou le seul soutien suffit. Seulement, voilà : les bandes d’opportunistes, ennemis du Mali, de sa croissance et de  son développement, se rendent-ils compte que le candidat non encore déclaré n’a pas besoin des foule dans les salles ou autres temples des spectacles, mais des électeurs.

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En se répandant de la sorte, Bittar complique le business de Sambourou. Vainqueur non accepté par la frange importante des opérateurs économiques, le Pdg de ‘’Bittar Trans’’ braque le camp de ses adversaires contre le président, dont des proches sont fortement soupçonnés dans le présumé scandale de l’élection de la chambre consulaire. Or le président a besoin de tous.

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Sory HAIDARA

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