Dans notre n°139 paru le 16 janvier 2014, nous avions évoqué le détournement de 25 millions de Cfa à l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER). Selon notre source, cette affaire ne serait ni plus ni moins qu’une fiction digne d’une série télévisuelle nigériane. Elle serait mise en scène par la directrice Assa Diallo et ses sbires. Car, la parodie d’enquête qui semble être en cours n’aurait jusqu’ici abouti à rien.
Selon une source crédible, les personnes mises en cause sont en train d’être blanchies pour mieux s’adonner encore à leurs sales pratiques. Comme d’habitude, les enquêtes se terminent ainsi en queue de poisson. Une énième impunité sera accordée à Assa Diallo directrice de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).
Peut-on continuer comme ça? Le slogan ‘’Le Mali d’abord’’ se traduit-il de cette façon? En effet, plusieurs sources s’accordent à dire que la somme de 25 millions de Cfa n’aurait jamais pu disparaitre entre la banque et les locaux de l’ANASER sans une complicité interne. Le chauffeur et le régisseur qui sont partis prendre ce fonds sur instruction de la directrice ne seraient pas à leur premier coup réussi. Les conditions sécuritaires pour effectuer le transport de ces 25 millions étaient-elles réunies?
Aujourd’hui, les hypothèses vont bon train. Déjà, on apprend qu’Assa Diallo serait bientôt candidate à une élection. S’agit-il des municipales à venir ? Veut-elle se mettre à la tête d’une organisation nationale ou internationale? En créera-t-elle pour prétendre la diriger ? En dépit de ces pistes, les avocats du diable peuvent dire que la directrice rusée est assez riche pour ne pas envier cet argent.
Qui est dupe? Elle peut en avoir besoin pour l’avoir si facilement à sa portée. Personne n’est bien friqué au point d’en refuser. N’est-ce pas? Les incendies qui ont ravagé, il y a quelques années, les archives de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) et celles du Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) sont illustratifs pour nous édifier sur le comportement délictueux de certains responsables nationaux.
Apparemment, les auteurs de cette ‘’simulation’’ seraient de mèche avec la directrice. Les perquisitions n’auraient abouti qu’à la déception de ceux qui s’attendaient à des révélations. Les détail ou indices qui conduisent à l’incrimination des auteurs et de leurs complices auraient été détruits.
La directrice de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER) va-t-elle licencier le chauffeur et le régisseur qui sont (à tort ou à raison) mis en cause dans cette affaire? Assa Diallo se débarrassera-t-elle ainsi des complices encombrants? En tout cas, des événements similaires ont déjà secoué certaines structures nationales et sociétés privées.
À la faveur de la lutte contre la corruption entamée depuis quelques mois par le nouveau régime, on s’attend au limogeage d’Assa Diallo. Le ministre Koumaré (s’il se maintient à son poste après le remaniement) doit s’impliquer pour clarifier cette affaire. Car, son département devient de plus en plus une ‘’terre sainte’’ pour les délinquants financiers.
Le détournement au poste de péage de Kati, le rififi autour de la monopolisation du marché des plaques par la société Yattassaye et cette disparition du denier public à l’ANASER (pour ne citer que ces exemples) prouvent à suffisance que l’image du ministère de l’équipement et des transports est plus que ternie par des impropres.
Le ministre Koumaré ferait partie de ceux qui incarnent le renouveau au Mali, comme l’illustrent les événements du 22 mars 2012. Pourquoi ne profite-t-il pas du contexte actuel marqué par la lutte contre la corruption pour balayer devant sa case ? Et s’il quitte le gouvernement, cette lourde tâche incombe à son successeur. Qui vivra verra.
À suivre…
Issa SANTARA
voila un journaliste mendiant qui ne comprend pas ce que lui- même raconte dans son article. Si tu as faim ou si le commanditaire de cet article torchon ne t’a pas donné assez, cherches autre chose au lieu de t’acharner contre la dame. Un organe insignifiant qui ne sort que périodiquement. Les ratés de l’école malienne qui se recyclent dans le journalisme. Sans formation, vous resterez longtemps dans la médiocrité.
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