Les 3 et 4 décembre 2007 s’est tenu au Grand Hôtel de Bamako une réunion de concertation, entre le Bureau du Vérificateur Général, les autres structures de contrôle et des membres de la magistrature. L’objet de cette rencontre était d’échanger les expertises afin de mieux orienter la lutte contre la corruption, une préoccupation des plus hautes autorités du pays. La rencontre a été l’opportunité de poser les jalons de la détermination des rôles des parties prenantes. Ainsi, il est ressorti des échanges que les missions sont complémentaires. Toute chose qui exige que chaque structure joue pleinement et efficacement sa partition. Comment cette harmonisation des actions pourra-t-elle intervenir ?
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Les débats francs, sans complaisance qui se sont déroulés entre le Végal, les représentants des autres structures de contrôle et la magistrature, ont permis de baliser le terrain à cet effet. Les différentes interventions enregistrées au cours de la rencontre sont assez pertinentes en la matière. Le ministre de
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Quant au Vérificateur général, il s’est réjoui de l’opportunité de la rencontre avant de mettre l’accent sur la nécessité de son institutionnalisation qui, selon lui, permettra de surmonter les difficultés et les malentendus entre eux. En faisant allusion aux liens qui doivent exister entre eux, il a précisé : « le secteur judiciaire et celui du contrôle peuvent, je n’en ai pas le moindre doute, affirmer leurs liens dans la confiance et le respect mutuel, sans verser dans la complicité, sinon les citoyens n’auraient pas de garde fou, parce que démocratie, il faut que la justice reste le dernier rempart pour la protection du citoyen ».
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Au regard de toutes ces déclarations, il apparaît clair que la concertation qui vient d’avoir lieu a toute son importance dans la politique nationale de lutte contre la corruption telle que ébauchée par le président de
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En effet, personne n’est indifférent à ce que les tâches soient mieux redéfinies entre la justice, le bureau du vérificateur général et les autres structures de contrôle e la gestion des ressources publiques. C’est cela la condition sine qua non de la synergie que le président de
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Tiémoko TRAORE
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