Le héros du 26 Mars est candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 29 Avril 2007. Cependant le bilan du général ATT n’est pas globalement négatif. En cinq ans, il a réussi à restaurer le parti unique et a échoué dans la gestion économique dont le plus crucial est le dossier de l’Ecole, la Santé, l’électricité (coût élevé) et la privatisation des sociétés restantes sont sur la liste des militants du parti de la demande sociale. En cinq ans, il y a eu un appauvrissement pour le PDS et un enrichissement fulgurant pour les militants du Mouvement Citoyen.
La situation actuelle du Mali est la conséquence logique et inévitable des politiques menées pendant les deux mandatures, par les gouvernements successifs du président Alpha Oumar Konaré. L’élection du président Amadou Toumani Touré, en 2002, grâce au soutien de tous les partis (à l’exception du SADI et de l’URD concurrente) ne change rien car il ne touche pas à la casse organisée, notamment celle des forces populaires, enclenchée par son prédécesseur.
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Ce qui apparaît au grand jour, c’est :
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– l’amplification de la corruption
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– Les deniers publics et les aides nombreux détournés.
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Alpha a gardé les même pratiques que Moussa mais e y ajoutant l’impunité systématique
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Politique actuellement poursuivie
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Des journaux maliens ont relayé l’étude faite par la Banque Mondiale disant que le Mali comptait 21 milliardaires, dont 18 employé dans les différents ministères ou anciens haut cadres de l’Etat durant les gouvernements successifs de AO Konaré. Actuellement la précarité à Bamako est reine alors que dans certains quartiers les villas somptueuses fleurissent. Sept Maliens sur dix vivent avec moins d’1 dollar par jour.
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La casse
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- Il s’est agit de se livrer à une répression syndicale donc l’UNTM est divisée et l’AEEM cassée.
- Casser ou corrompre les partis politique
- Infiltrer les ONG et en créer d’autres afin d’écouler et blanchir l’argent (la fondation partage)
- On a un gouvernement de consensus (SADII à la culture) mais la ligne directrice de gouvernement est la même depuis 1992.
- Contrôle des Institutions : l’Assemblée Nationale est dirigée par les anciens Adema et ses différentes ramifications URD, RPM avec pour président Ibrahim Boubacar Keïta ex premier ministre.
- Contrôle des municipalités acquises en quasi-totalité
- Toutes les structures d’Etat restantes sont privatisées. ATT parachevant l’œuvre de privatisation des biens publics Il n’y plus de Société d’Etat ou Entreprises d’Etat.
- La privatisation de la CMDT, sera effective en 2008 (si ATT est réélu ou un membre de l’Adema)
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C’est déjà infaillible puisque toutes les structures attenantes sont déjà privatisées l’huilerie HUICOMA, les Produits Chimique SMPC…
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Les conséquences de ces privatisations : misère et désolation.
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Chemin de fer
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Sa privatisation commencée sous le mandat Alpha Oumar Konaré, et achevée sous ATT s’est effectuée sous le vocable de « concession ». Un patrimoine estimé à 117 milliards de CFA cédé à la société CANAC (Compagnie Canadienne) pour 7 milliards de F CFA payable sur 7 ans !
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Le gouvernement devra garantir auprès des institutions internationale un prêt de 14 milliards au profit de Transrail créée par …CANAC !
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Bilan 600 licenciements qui parfois ont touché des familles entières travaillant au chemin de fer.
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Transrail envisage de privilégier le transport marchandise plus rentable que celui de la population. Actuellement les containers arrivent en deux semaines à Bamako, pour les populations tout déplacement est devenu calvaire.
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Grâce à Transrail il ne reste plus que 26 gares sur les 36 sur la ligne Dakar- Bamako.
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Les conséquences économiques sont lourdes, villages entiers isolés et sans revenus désormais.
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Les femmes dont la principale activité se faisait au bord du rail par des petits commerces sont sans revenus. On assiste au développement de la prostitution ( et toutes ses conséquences) il faut coûte que coûte faire manger la famille.
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Le Collectif Citoyen pour la Conservation et le Développement Intégré des Rails (COCIDIRAIL) a organisé une résistance le long de la ligne. Son président l’ingénieur Tiécoura Traoré, a été licencié pour délit d’opinion et activité syndicale, sans droits, sans respect des procédures.
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Notons que la concession s’est faite en toute illégalité, sans passer devant l’Assemblée Nationale. Suite aux pressions de COCIDIRAIL, de Radio Kayira et d’une partie de la presse malienne, le dossier a été déposé et cautionné au bout de 3 fois.
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L’Energie du Mali
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La concession de l’Energie n’a pas amélioré le réseau électrique ni étendu l’électricité à tous les Maliens, 1,8 million sur 12 millions d’habitants y ont accès. Le prix est prohibitif pur les ménages mais aussi pour toute industrialisation. En 2004, un ingénieur malien, Alkali Keïta, avait fait des stimulations dé »montrant que la facture d’électricité pouvait baisser de 50%…Il est mort dans les conditions toujours pas élucidées ; l’enquêtes promise est toujours sans suite.
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Actuellement se déroulent des négociations entre Bouygues (SAUR International) et le Mali pour revoir le cahier de charges. Il y aura probablement séparation entre l’eau et l’électricité et ouverture d’une parti du capital au groupe Aga Khan qui se place fortement dans la sous région (Avion, Transport, Energie…)
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Le coton, les paysans
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Les paysans sont écrasés par le crédit Agricole, le coût des engrais et des pesticides de plus en plus élevé. L’éclatement de la CMDT casse toutes formes de protection entre paysan et bourgeoisie locale et organisent le marché.
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La culture vivrière familiale, on assiste à des débuts de famines pendant la période dite « de soudure » environ 5 à 6 mois.
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A Fana, pendant le Forum des Peuple Organisé par CAD Mali, issue de Jubilée 2000, dirigé par Barri Aminata Touré, un nombre impressionnant de paysans a participé et fait la démonstration d’une opposition systématique à la liquidation de la CMDT (Compagnie Malienne de Développement du Textile)
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Sur les marchés, les Maliens achètent relativement chers des t-shirt fabriqués en Chine…avec le coton malien. Il n’y a pas de filières industrielles de produits manufacturés à partir du coton.
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L’office du Niger
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Désormais, l’Office s’attaque au foncier ; il est pratique courante de chasser les paysans de leurs terres pour les attribuer ensuite à des riches ou des fonctionnaires sous forme de titre foncier.
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En 20003-2004, 4800 paysans se sont vu retirer leurs champs par la Direction Régionale de l’Office gérant le secteur à Ségou pour n’avoir pas pu payer la totalité de la redevance Eau (il reste 10%) ; il y a eu saisie, sans jugement, vente du bétail etc.
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Grâce à une forte campagne de pression menée par radio Kayira, SADI, la Ligue des Droits de l’Homme créée par Maître A. Diarra, et une procédure devant le tribunal pour non respect de l’accord cadre (qui stipule pas la reprise de terres sauf si non paiement 3 années consécutive), une partie des terres ont été rendues, mais le bétail est perdu pour les éleveurs.
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Récemment dans la même zone, 407 ha ont été retirés aux paysans, pour paiement tardifs et attribués à des gendarmes, officier, fonctionnaires de la préfecture. Des paysans sont régulièrement emprisonnés pour « résistance ».
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Le barrage de Markala construit en 1947 prévoyait une irrigation de 1 million d’hectares, seul 70000 l’ont été.
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L’or malien et la SOMADEX
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Le Mali est riche, Kankou Moussa, roi mandingue, vers 1235, a fait baisser le prix de l’or sur le plan international en allant à la Mecque avec de l’or du Mali. Le terrain existe toujours et comporte d’importantes réserves.
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Morila.
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La plus importante mine est à 300km au sud de Bamako, dans le cercle de Bougouni, région de Sikasso. Emme est exploitée par une société Anglo saxonne et sud Africaine la RANDGOLD. Celle-ci a signé un contrat avec l’Etat Malien en 1998 pour exploiter, dès 2000, 120 tonnes en 14 ans. Sur cette base, elle était exonérée d’impôt et de taxes les premières années et une prime de rendement devait être versées aux ouvriers.
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De 2002 à 2003 la compagnie a extrait 83,160 tonnes ; la mine peut donner 6 tonnes par moi !
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Les ouvriers ont déclenché une grève car ils n’ont jamais touché de prime ( 17 milliards F CFA). Ils ont gagné au tribunal, mais le ministre des mines a refusé l’exécution.
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Répression, intimidation et corruption ont eu raison du mouvement des ouvriers.
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Le montant total de l’argent versé est de 200 millions.
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Le ministre Semega est propriétaire de société minière.
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La société Malienne d’exploitation de l’Or à Morila (SOMADEX) est une société de sous-traitance de Bouygues avec les capitaux maliens (aux mains d’ancien responsable de l’Adema).
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Les travailleurs ont déclenché une grève pour demander la régularisation de contrat CDD et faux CDI, 200 contrat était faux, le paiement des indemnisations pour les licenciés et la relève de chef du personnel, auteur des méfaits. Des ouvriers en CDI ont été licenciés sur la base de CDD sans indemnité. Des responsables syndicaux ainsi qu’une trentaine de militant ont été arrêtés et emprisonnés.
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Il y a un infirmier qui fait office de médecin de travail que depuis 3 mois.
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Les cadres de la société minière sont confortablement logés (maison avec piscine). Les ouvriers sont installés comme ils peuvent, dans des baraques dans la campagne environnante. Il n’y a pas d’accès à l’eau pour les ouvrier et les paysan du lieu, juste 3 ou 4 point d’eau non traitée dans la région ; l’eau est polluée, du fait de l’exploitation minière, au cyanure, à l’arsenic et au plomb.
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Les infrastructures sont inexistantes, seul l’axe principal et goudronné, les 40 km restant se font en 1h30…
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Sadiola la mine la plus ancienne.
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Des villages entiers ont été vendus à Randgold, les populations sont totalement démunies.
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Les mines à ciel ouvert ont créé des collines artificielles qui s’éboulent, il n’y a pas eu de restructuration des souterrains. Les eux et terres alentour sont pollués. Du bétail meurt et des humains sont aussi décédés.
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L’Etat malien ne attester la quantité d’Or extraite et se contente officiellement des 20% signé par contrat. Il n’y a aucune retombée bénéfique pour les populations.
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L’Ecole toujours le point Noir
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L’Education Nationale a pourtant un gros budget environ 30% d budget d’Etat auquel on rajoute celui du développement dans le cadre du PRODEC (Projet de Développement pour l’Education et la Culture), pourtant, le manque d’école correctement nanties est criant, la fréquentation en baisse. L’école coûte chère aux familles, l’école étant entièrement à leur charge. Les effectifs de 120 élèves par classes sont fréquents, tout comme les 15 Km à pieds fait par certains enfants, le manque de maître est important. Grâce au soutien des maliens de l’extérieur, des écoles sont construites dans des villages, mais aucun instituteur n’est nommé ou alors les populations ne peuvent assumer son salaire.
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De nombreux étudiants de la Faculté des Science Juridiques et Economiques prennent leurs cours dehors faute de place. L’humour de leur camarades : les appeler « les maliens de l’extérieur » !
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On assiste à une privatisation et création d’écoles privées de façon anarchique. Certains de ces établissements sont créés par de hauts responsables de l’Education Nationale.
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Quand au mouvement étudiant, qui avait été à l’avant-garde de la révolution de 1991, une grande partie est corrompue et reçoit plus de 10 millions de F CFA (fruit de la gestion des Oeuvres Universitaires créées par Alpha lui-même et maintenus par l’actuel ministre). L’autre moitié est très réprimée, citons le décès en 2004, de l’étudiant en sciences juridiques Mamadou Dramane Traoré tabassé par des loubards puis dans un commissariat définitivement mort à l’hôpital. Procès, pas de coupable !
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La Santé
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Il n’y a toujours ni Sécurité Sociale ni assurance maladie, les hôpitaux sont inaccessible car très cher sauf pour y mourir (tout se paie : les visites, les soins, les médicament). Ils ont désormais l’appellation « établissement privé à caractère administratif » grâce à Hubert Balique de la Coopération Française.
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Les médicaments sont très chers, donc l’automédication se développe de plus en plus, approvisionnement sur des marchés, au bord de la route…
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Des médecins sont au chômage, de nombreux spécialistes ne sont pas ou sont utilisés.
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Conclusion
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Le SMIC au mali est de 28000F CFA. Beaucoup de maliens actuellement ne font qu’un repas par jour, le prix du sac de riz de 100Kg varie entre 26000 et 50000F CFA selon l’origine.
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Le sucre et l’huile ont augmenté de 125 F CFA en période de carême…
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En septembre l’UNTM a déclenché une grève dans tout le pays. Le mouvement a été largement suivi par toute les catégories de travailleurs et la population laborieuse.
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Les revendications touchaient tant l’amélioration des conditions de travail, « conventions collectives rénovées, un relèvement du point indiciaire, le paiement des droit des salariés licenciés des sociétés et entreprises d’Etat… » qu’à l’amélioration de la vie quotidienne : « Accès à l’électricité et l’eau offert à des condition acceptables, des soins et médicaments accessibles à tous, pour une situation alimentaire supportable, pour des moyens aux structures chargées et la prévention du péril acridien… »
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Les aspirations populaires et humaines sont nombreuses et pressentes, ont-elles été entendues… ?
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