ATT-CRATIE : Et si notre homme était le Sphinx ?

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Le livre qui fait tabac dans les kiosques ’’ATT-cratie : la promotion d’un homme et de son clan’’ contrairement à tout ce qui se dit depuis, serait plutôt l’œuvre d’une équipe composée d’un banquier, d’un avocat et d’un communicateur. Suite à cette révélation faite dans notre parution n° 302 du jeudi 28 septembre 2006, nous posions la question de savoir qui se cacherait derrière les trois mousquetaires, avec la presque certitude que nous aurions, dans les meilleurs délais, une réponse à hauteur de vérité. Eh bien, la voici !

En fait bizarre qui continue d’ailleurs de nous intriguer malgré le recul. C’est le comportement mystérieux d’un homme – le banquier- qui vit retranché dans on ne sait dans quel pays à l’étranger.

C’était au début du mois de juin de cette année, quelques petits jours après le limogeage du Pdg Mamadou Baba Sylla, suivi de la nomination de Modibo Cissé. Notre homme a subitement tenté de prendre langue avec nous depuis un pays d’Europe. Il n’y avait eu aucun contact entre nous auparavant lorsqu’il était au faîte de sa gloire ici à Bamako, pas même la simple visite de courtoisie que des frères du même terroir peuvent se rendre.

Nous étions évidemment surpris de ce soudain intérêt pour notre personne, d’autant qu’il nous fit comprendre que ce ne sont pas nos deux journaux (Le Challenger et Mœurs) qui l’intéressaient en tant que tels mais bien nous-même. Il souhaitait, disait-il, échanger avec nous sur l’idée de faire la promotion d’une association qu’il se propose de créer dans notre terroir commun.

Dans notre conversation, il regrettait la situation qui prévaut dans notre pays, notamment la nasse dans laquelle, la BHM continue de s’engluer.

Une heure avant, un homme que nous n’avions jamais vu auparavant et dont, nous n’avons plus jamais entendu parler, se disant jeune frère de X, dit vouloir nous rencontrer pour le compte de son aîné, en nous demandant de lui indiquer nos bureaux.

Ce que nous fîmes sans autre forme de procès. Curieusement, notre intermédiaire qui était censé être en cours de route, ne se présenta pas.

Contre toute attente, c’est son grand frère mandant qui téléphona pour décliner son identité en promettant toutefois de rappeler dans un bref délai pour que nous commencions très vite le travail.

A-t-il changé d’avis ? En tout cas, la curiosité aidant, chaque fois que nous avons tenté d’entrer en contact avec lui grâce au numéro utilisé par ses soins, nous tombons sur le répondeur. Et lorsqu’il se décidait à nous rappeler, ce n’était jamais avec les mêmes numéros, s’ils n’étaient masqués. Il laissa avec nous un mail, deux numéros de téléphone qui ne répondaient jamais. Et chaque fois qu’il appelait c’était pour nous dire qu’il était en déplacement à l’étranger ou à l’intérieur de la France.

Question bête susceptible d’apporter une réponse intelligente pour en tout cas notre aîné
Sachant qu’il nous lit sur la toile, notre aîné devrait- il rester encore dans la clandestinité ? Ne devrait- il pas réagir vite, pour se blanchir de ce qui rampe sous ses pieds et qui ne tarderait pas à le rattraper ?

A suivre…

SORY HAIDARA

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