C’est mardi dernier 13 Novembre que le président de la République Amadou Toumani Touré a remis la lettre de cadrage au Premier ministre Modibo Sidibé. Le terrain est ainsi balisé pour l’élaboration de la déclarationde politique générale par le Premier ministre à partir de cette feuille de route.
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Aussi, les activités de tous les ministres doivent s’articuler autour de cette épine dorsale qui précise les actions spécifiques à mener en vue de la traduction efficiente du Programme de Développement Economique et Social (PDES) dans les faits. Le Premier ministre et les membres du gouvernement doivent mesurer toute la portée de ce document. En fait, quel est le sens de la lettre de cadrage?
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Ce document précieux est incontournable dans le cadre de la gestion des affaires publiques au Mali depuis quelques années. Son initiation donne l’avantage de faire en sorte qu’il n’y ait pas de cacophonie dans le travail gouvernemental. Par ailleurs, ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est le fait que le PDES, tel qu’il est conçu, s’inspire des attentes et aspirations du peuple.
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De ce fait, sa mise en oeuvre efficiente doit permettre, dans les conditions normales, de prendre en compte l’essentiel des préoccupations socio-économiques des populations, toutes sensibilités confondues. Alors, nous sommes à une étape de la gestion des affaires publiques où il faudra que l’équipe gouvernementale s’assume.
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En effet, les problèmes sont nombreux et on en rencontre presqu’à tous les niveaux, si bien qu’au stade actuel du processus démocratique au Mali, il ne fait plus aucun doute que tout est prioritaire. Ainsi, chaque département ministériel a l’obligation de jouer pleinement sa partition dans l’équipe gouvernementale pour qu’il n’y ait pas de fausses notes.
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Gare donc à celui qui faillit à son devoir. En effet, au regard de l’engouement que les uns et les autres ont manifesté pour devenir ministres, tous ont l’obligation de résultats. Cela pour qu’au terme de ce mandat, le président de la République puisse être fier de chacun des ministres à travers le bilan qu’il présentera au peuple.
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VERS LA CULTURE DE L’EXCELLENCE DANS LE TRAVAIL GOUVERNEMENTAL
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Sortir par la grande porte comme il est entré, telle est la détermination du président de la République. Ce qui signifie qu’être ministre est incompatible avec le fait d’être complaisant ou de dormir sur ses lauriers? En effet, aujourd’hui comme hier, ce sera la même méthode, les mêmes relations envers les membres du gouvernement. Ceux qui seront jugés bons seront maintenus.
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En revanche, ceux qui vont montrer leurs limites, on n’aura d’autre alternative que de les sortir du gouvernement. Pour qui connaît l’actuel Premier ministre, il va de soi que la complaisance ne sera pas de mise dans le cadre de la gestion des affaires publiques sous sa houlette car, il s’agit d’un homme réputé pour sa rigueur et son sérieux dans le travail.
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Pour cette raison, il ne sera pas celui qui encouragera la médiocrité et l’impunité. N’est-ce pas en partie pourquoi le choix a été porté sur lui pour succéder à Ousmane Issoufi Maïga? Puisqu’on a l’habitude de dire qu’on reconnaît l’artisan à l’oeuvre, attendons de voir quel sera bientôt le rythme du travail gouvernemental.
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IMPRIMER LE PDES A PARTIR DE LA LETTRE DE CADRAGE
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En tout cas, ce qui est sûr, c’est que le président de la République fonde beaucoup d’espoir sur le fait que le gouvernement, après le premier séminaire qu’il vient de suivre, saura efficacement imprimer le PDES conformément à la lettre de cadrage remise au Premier ministre. Cela est une exigence pour ce second mandat qui coïncide d’ailleurs avec la montée des revendications catégorielles, qui dépendent pour beaucoup des hostilités de l’environnement économique international.
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Par ailleurs, la lettre de cadrage qui vient d’être mise à la disposition du Premier ministre doit être bien différente de celle que le président de la République avait transmise au Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani.
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UN EXERCICE D’ADAPTATION ET D’APPROPRIATION DU DOCUMENT
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En effet, le document se fonde sur les priorités dégagées par le PDES dans le cadre de la gestion des affaires publiques qui, à leur tour, sont fonction des exigences socio-économiques du moment.
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Dans un tel contexte, pendant que le nouveaux ministres expérimentent pour la première fois une lettre de cadrage, les ministres qui ont été reconduits se prêteront à un exercice d’adaptation à la nouvelle feuille de route. Et tous doivent tendre vers sa meillleure appropriation pour se montrer à la hauteur de la confiance placée en eux et aux attentes du Premier ministre et du chef de l’Etat.
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Ainsi, le gouvernement Modibo Sidibé a aujourd’hui la lourde responsabilité d’applanir toutes ces difficultés pour assurer un mieux être aux populations, toutes sensibilités confondues.
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16 novembre 2007
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