Après la formation du Gouvernement : Les ministres face aux réalités

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               La formation du gouvernement est toujours un événement particulièrement important dans la vie d’une nation. Elle est attendue avec impatience par les acteurs politiques et les représentants de la société civile. Cela dénote de l’enjeu pour eux. Les pouvoirs publics ne sont pas en reste, puisque les choix opérés sont toujours déterminants pour les perspectives politiques et socio-économiques.

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                Les ministres qui viennent de prendre fonction doivent déjà faire face aux problèmes de leurs départements respectifs, en les diagnostiquant et en y trouvant des solutions idoines pour le bien-être de l’ensemble de la population. En ont-ils les moyens et l’expertise nécessaire? Se demande-t-on au sein de l’opinion publique nationale. Mais ce qui est sans équivoque, c’est qu’on reconnait l’artisan à l’oeuvre.

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LA NOUVELLE DONNE

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                Aussi, après les élections générales de 2007, le Mali entre à nouveau dans un environnement politique caractérisé par l’existence d’une majorité présidentielle et d’une opposition politique. Toute chose qui est très caractéristique de la démocratie en général. Ainsi, le débat politique refait surface tant à l’Assemblée Nationale que dans la vie quotidienne, sur l’échiquier politique.

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                Le nouveau gouvernement devra faire face à cette nouvelle donne. Pratiquement au niveau de tous les services publics, les passations ont eu lieu déjà entre les ministres sortants et ceux nouvellement nommés. Par ces actes, ils prennent service et devront faire face à tous les problèmes et programmes des différents départements ministériels.

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QUESTIONNNEMENTS SUR L’ACTIVITE GOUVERNEMENTALE

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                Au-delà de l’opposition, les populations sont pressées de savoir quelle sera l’orientation générale de l’activité gouvernementale. Pour d’autres, il s’agit surtout de savoir comment la nouvelle équipe gouvernementale s’y prendra et ce à juste titre. D’ores et déjà, nombreux sont ceux qui ont été surpris par cette équipe, ne connaissant pas aussi bien les nouveaux membres du gouvernement que les anciens.

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                Mais cela ne signifie pas que l’équipe gouvernementale actuelle est d’emblée sous estimée par tous. En témoignent leurs biographies données au fur et à mesure depuis la formation du gouvernement sur les antennes de l’ORTM. L’objectif de cet exercice est de mieux édifier l’opinion publique nationale sur les références de nos ministres ainsi que les expériences qu’ils ont accumulées au file des ans.

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DES POINTS D’OMBRE

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                Ces informations mises à la disposition du grand public ont sans doute permis de dissiper plusieurs points d’ombre, donc d’enrayer en quelque sorte des inquiétudes et scepticismes. A présent, les ministres sont face aux grands défis du développement sur la base du Projet de Développement Economique et Social (PDES) du président Amadou Toumani Touré.

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                Ainsi, d’entrée de jeu, au niveau de chaque département, puisqu’il y a plus de nouveaux ministres dans le groupe, il est impérieux de prendre connaissance avec les diagnostics posés par rapport aux problèmes déjà identifiés et de se mettre au travail pour envisager les thérapies appropriées.

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                C’est le long de cet exercice que les uns et les autres vont faire valoir leur compétence pour démentir les propos des détracteurs de la nouvelle équipe gouvernementale, voire du pouvoir ATT, selon lesquels l’équipe serait mauvaise, mal constituée.

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A COTE DES FRUSTRES, IL Y A AUSSI LES INSATISFAITS

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                Dans tous les cas, nous savons déjà qu’ils ne pouvaient réagir différemment, eux qui n’ont pas satisfaction parce s’étant auto exclus du gouvernement. Les appréciations du genre sont-elles objectives. Loin s’en fait mais la démocratie impose les divergences de vue et d’approches.

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                Toutes choses qui sont sensées favoriser la consolidation de notre processus démocratique. Mais, dans le contexte de la renaissance de l’opposition politique, il convient que les acteurs politiques déterminés à animer l’opposition se montrent tout fait responsables, tant dans l’intérêt de la démocratie que de l’ensemble de la population malienne.

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                On s’attent, en effet à ce qu’ils obligent les différents ministrent à accomplir de façon honorable leur engagement vis-à-vis du peuple et de l’Etat, leur contrat. C’est en cela que l’opposition aura véritablement un sens, qu’elle sera constructive.  

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LES PROBLEMES

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                Au niveau de chaque département, il existe des problèmes spécifiques, représentant l’autre façade des réalités de chaque département. Les ampleurs des problèmes varient d’un département à un autre. Mais ce que les uns et les autres       ( populations, ministres) ne doivent pas perdre de vue, c’est le fait que c’est la fin qui justifie les moyens surtout à un moment où la préoccupation majeure est l’amélioration des condition de vie et de travail des populations.

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                Il faut par ailleurs souligner que le PDES du président Amadou Touman Touré ne pourra être efficacement mis en oeuvre que lorsque les handicapes majeurs au développement seront enrayés.

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Moussa SOW

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