Affaire Société Yattassaye / département de l’Equipement et des Transports : Fini le monopole, le match continu

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Dans notre dernière livraison, nous avons évoqué cette affaire  de confection de plaque signée en 1996, entre l’Etat du Mali et la société Yattassaye et Fils, nos investigations nous ont permis de comprendre la volonté inébranlable du Général Coumaré et son équipe de mettre fin au monopole de la société Yattassaye et Fils. Cette dernière ne savoure pas vaincu. Le match continu. Pour combien de temps ? That’s the question !

Selon nos informations, le département a décidé de mettre fin au monopole de fabrication des plaques de véhicules et ouvre ainsi le marché à tout le monde. En réalité, le Ministère de l’Equipement retient bien de griefs contre la société Yattassaye et Fils. Primo, qu’elle n’a jamais pu ouvrir des bureau dans les capitales régionales conformément à ses engagements dans la convention de concession. “Secundo, la dite société devait créer des emplois afin de lutter contre le chômage, ce qui n’est pas le cas, précise une source qui a requit l’anonymat. Au département, on déplore le fait qu’une équipe de la société de Yattassaye loge dans les locaux de la DRTTRFM du District de Bamako, sans contribuer au paiement de la facture d’eau et d’électricité. Aussi, reproche-t-on à cette société d’augmenter de 500FCFA le prix de la plaque qui est de 11 000 FCFA, de nos jours, elle est de 12 000 FCFA les deux plaques sans compter les frais de fixation des plaques qui sont demandés aux usagers. « La majoration de 500FCFa par plaque est unilatérale sans compter les plaques des régionaux sont payés mais jamais fixées par la société. N’en parlons pas des conditions de travail», martèle notre interlocuteur.

Il faut dire en guise de rappel que : « l’Etat a fait une concession de service public qu’il peut nier à tout moment et le récupérer », nous confie un cadre.

Parlant du rôle de la DGMP, notre interlocuteur rappelle « qu’elle penche sur la moralité  de la procédure des appels d’offres. Elle n’est pas habileté à attribuer les marchés. De nos jours, les services techniques ne veulent pas entrer dans cette polémique ».

Quant aux verdicts de la Cour suprême, le département a une autre lecture pour avoir eu le feu vert de lancer l’appel d’offres. « La procédure est respectée. Nous ne travaillons pas à tue-tête. L’appel d’offres sera bientôt repris », a confié une source proche du département.

Enfin, il s’avère qu’au département, la leçon est tirée du monopole et puisque l’autre challenge est la modernisation des documents de transport, (Permis de conduire, Carte Grise, carte de transport) ; le contrôle technique, les plaques. Donc, ce qui est recherché est la qualité et la performance.

Il faut savoir, insiste notre interlocuteur que : « L’Etat peut aussi faire une concession restreinte, sans crier gars ! ». S’achemine-t-on vers cette solution ? Le temps nous le dira.

En attendant, la société Yattassaye et Fils, se bat pour être remises dans ses droits.

 

La société « EBMI S.A » en question

Vous avez lu notre dossier sur l’affaire des plaques de la société Yattassaye et Fils, il s’avère qu’il y a eu une confusion, voir un amalgame puisqu’avions évoqué le nom de la société « EBMI S.A ».

Une brochette de talents qui épatent la sous-région

En réalité, « EBEMI S.A est une jeune société créée par des jeunes maliens, très talentueux et dévoués à servir le pays. Ainsi, EBMI S.A, s’occupera du maillage électronique, le suivi des marchandises sur le corridor ouest-africain.  Ces services n’ont rien à voir avec la confection de plaques. Aussi, rappelons que cette société a remporté ce marché suite à un appel d’offres qui l’a opposée à d’autres entreprises de la sous-région : ivoiriennes, Sénégalaises, Burkinabé. Nos compatriotes ont présenté le meilleur projet qui a épaté les membres de la commission.

Nous y reviendrons !

B DICKO

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2 COMMENTAIRES

  1. A ton âge, tu ne sais pas qu’en parlant du refus de se laisser vaincre, c’est « s’avouer » et non « savourer » et qu’il ta fallait accorder « vaincue ».
    C’est une compréhension de rue de dire »ouvre le marché à tout le monde » car il ne s’agit pas de ca, toi tu ne peux pas y participer parce que tu n’es techniquement qualifié pour ce faire. Le reste, que dire du reste de ton texte : ladite au lieu de « la dite », a requis au de « a requit ». Tu soutiens que la Ste Yattassaye peut loger à la DRmachin sans problème et que le seul hic est ne contribue pas aux factures. Va chercher à comprendre le fonctionnement de l’administration. …la récupérer et non « … le récupérer » « Elle n’est pas habilitée au de la bizarrerie que tu n’as même pas eu le fair-play d’accorder. J’en oublie volontiers .
    « …sans crier gars ! », Dieu te pardonne monsieur : GARE ! GARE !

    Pour la société EBMI ou EBEMI, il n’y a eu ni confusion ni amalgame. Il y a eu INCOMPETENCE ET MEDIOCRITE. Il revient à ce triste journal de se remettre à niveau.

  2. Mr le journaliste, Vous parlez des droits du Société Yatassaye et fils s.a, a t-elle respecté ses obligations selon les clauses du contrat?

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