Il y a ceux qui savent tout de cette affaire, mais disent rien. Il ya ceux qui ne savent rien, mais tout et son contraire. Il y a, aussi, ceux qui savent tout et qui acceptent, malgré tout, de lever un coin du voile sur cette affaire.
Après la publication, mercredi dernier, dans le « Palmipède » d’un article intitulé « Installations téléphoniques de la Cité administrative : où sont passés les 6 milliards CFA ? », un internaute, visiblement dans le secret des dieux, nous écrit.
Selon lui, le montant total de ce marché n’est pas 6 milliards CFA ; mais plutôt, 7 milliards de nos francs. Un marché, cousu selon lui, de fil blanc depuis le départ. Car, a-t-il dit, ce montant avait été payé à une entreprise française, dénommée « YTELCOM ».
Créée, dit-il uniquement pour les besoins de la cause, cette entreprise se serait déclarée en faillite, dés qu’elle a empoché le magot.
De sources concordantes, la société YTELCOM a réussi son coup, avec la complicité de certains hauts fonctionnaires et hommes d’affaires, proches de Koulouba. D’où la chape de plomb, maintenue sur cette affaire depuis plus de cinq ans.
Porter plainte, devant la justice française, contre YTELCOM pour « abus de confiance », d’une part et, d’autre part, attraper ses complices au Mali…Telle doit être la réaction de l’Etat malien depuis le début de cette « enfer ». Mais tel ne semble pas être le cas. Car la plupart des personnes concernées seraient des « têtes couronnées » de la Rue…publique. Seront-ils, un jour, rattraper par leurs casseroles ?
Réponses dans nos prochaines éditions.
Oumar Babi