Le gouvernement du Premier ministre Modibo Sidibé est entré de plain pied dans les actions. Laissant derrière eux les cérémonies de passation, les différents ministres ont eu l’opportunité de faire des rencontres de concertation avec des services relevant de leurs départements respectifs. Ils n’ont donc plus de temps à perdre tant les problèmes urgents sont nombreux. Les attentes du président de la République et de l’ensemble de la population sont très grandes envers le gouvernement dirigé par Modibo Sidibé et ce, à juste titre, étant donné que tout le monde prône le changement dans la gestion des affaires publiques.
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Alors, dans un tel contexte comment le nouveau gouvernement débute s’y prend-t-il? Peut-on affirmer qu’il rassure tous à partir des actes qu’ils viennent de poser depuis leur installation? En tout cas, il existe des indices positifs et négatifs de leur gestion des affaires publiques.
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Mais la question, c’est de savoir si les actes jusqu’ici posés sont tels qu’on ait des raisons d’espérer que les changements attendus pourront être au rendez-vous au cours de ce mandat. Que dire des préoccupations socio-économiques? C’est pour leur gestion que le gouvernement est mis en place et qu’il est interpellé.
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LES QUESTIONS BRULANTES
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Ils vont de la hausser interminable des prix des denrées de première nécessité au problème crucial de l’école malienne en passant par ceux relatifs à la sécurité des personnes et des biens et à la santé entre autres. En effet, de l’ouverture démocratique à ce jour, les urgences en matière de gestion des affaires publiques sont le lot quotidien.
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C’est donc dire qu’elles ne sauraient être l’apanage d’un seul pouvoir. Mais, il arrive des moments le long du processus démocratique malien où on assiste à la montée en flèche des revendications catégorielles et sociales, du fait de la cherté des prix des denrées de consommation courante, qui aménuise le pouvoir d’achat des couches sociales de diverses sensibilités.
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DES VISITES DE CHANTIERS AUX ECHANGES AVEC LES NOTABLES
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Les sorties récentes du Premier ministres étaient destinés à des contacts avec les leaders d’opinion, une manière de leur accorder le respect et la considération dus à leur rang et leur place dans la société, comme cela est d’usage au Mali.
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Des échanges de vues sans doute sur les questions brûlantes, les préoccupations générales de ceux-ci qui, logiquement ne doivent pas contrarier celles des populations de façon générales et des autorités du pays dont le souci constant doit être la poursuite des efforts d’amélioration des conditions de vie et de travail.
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Mais nous avons eu l’opportunité d’observer sur le terrain certains ministres. Ceux de l’éducation semblaient surtout préoccupés par la visite des chantiers, en vue de faire accélérer les travaux. Après cette sortie, nous osons croire qu’ils ne tarderont plus à s’attaquer aux problèmes de l’école malienne de façon générales, à travers les rencontres avec les partenaires de l’école.
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Que va faire Mme le ministre de l’Economie de l’Industrie et du Commerce face à l’anarchie qui règne sur le marché au nom du libéralisme économique? C’est cela aussi une préoccupation au sein de la population générale.
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QUE DIRE DE LA LUTTE ANTI CORRUPTION?
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Face à cette situation l’équipe de Modibo Sidibé n’aura pas du tout à chômer, surtout quand on sait que la machine de lutte anti -corruption ne devra pas tarder à être mise en marche. Cela est une autre préoccupation majeure des populations qui considèrent que, de l’ouverture démocratique à ce jour, il y a une sorte d’impunité dans le cadre de la gestion des ressources de l’Etat.
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Au regard de la rigueur qu’on attribue au Premier ministre et de la détermination du président de la République à lutter contre la corruption et la délinquance financière, motivée par les multiples rapports du Vérificateur général, on s’attend à ce que les véritables fossoyeurs de la République et de la démocratie soient démasqués et surtout que la loi soit dite, sans sélection, en dehors de toutes ingérences politiques.
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Ainsi, des efforts s’inscrivant dans le cadre d’une meilleure gestion des affaires publiques et préconisés par le Projet de Développement Economique et Sociale sont attendus par tous. L’équipe en place est-elle en mesure de gérer les affaires publiques à la hauteur de toutes ces attentes? C’est le temps qui nous en dira.
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LE SPORT OUVRE LA BRECHE POUR LE PROGRES
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Mais en attendant, on ne peut passer sous silence les exploits réalisés ces temps-ci par les différentes équipes nationales, notamment les Aigles du Mali. Les résultats enregistrés, surtout avec la victoire contre le Togo le jour même de la fête de ramadan, ont apporté du baume au coeur des millions de fans du football malien longtemps demeurés insatisfaits des performances de nos équipes nationales.
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Ainsi, à force de persévérance, les résultats satisfaisants sont en train d’être obtenus pour redonner confiance aux supporters. Cela s’explique en partie par un plus grand engagement des plus hautes autorités du pays. Tous ayant compris que sans motivation difficilement on parvient à des résultats.
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Moussa SOW
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